jeudi 29 novembre 2012

Des camps de concentration Nazis au Maroc !


Des camps de concentration pour juifs, au Maroc, pendant la deuxième guerre mondiale. A priori, voilà une idée qui parait totalement saugrenue. Qu’elle soit formulée sous forme d'interrogation ou de simple hypothèse, elle fait sursauter. Pire, elle constitue une insulte à la mémoire collective des Marocains, une offense gravissime à leur culture. Toute notre histoire, fondée sur la tolérance et la coexistence en bonne intelligence entre Marocains musulmans et juifs, serait ainsi l'objet d'un révisionnisme honteux et provocateur. Comment imaginer que ce qui a prévalu pendant deux mille ans pouvait être remis en cause l'espace d'une guerre, aussi mondialement ravageuse soit elle?
C'est effectivement cette question que soulève, comme on lève un lièvre monstrueux, l'Américain Robert Satloff, historien de son État. Parmi les justes, histoires perdues dans le long prolongement de l'holocauste dans les pays arabes. À la lecture du titre, on est pris par un sentiment de gêne et de curiosité. On se demande si les Arabes sont catalogués par les “justes”, terme qui désigne les protecteurs des Juifs pendant la longue nuit de persécution nazie, ou parmi les suppôts de l'Allemagne hitlérienne. C'est plus qu'une nuance. Ce sont deux suppositions totalement opposées. Et puis, qu'en est-il précisément du Maroc dans ce vaste lot de pays arabes évoquée dans le titre? Assurément, il y a de quoi aller plus loin dans un livre qui ne risque pas de vous tomber des mains. D'autant plus qu'il n'y a pas de sujets tabous en histoire.



Travailleurs forces en Tunisie sous l' occupation


Car c'est de recherche historique qu'il s'agit, avec toutes les contraintes méthodologiques requises, consultation des archives, enquête de terrain et recueil de témoignages des contemporains ou de leurs descendants. Un travail minutieux que Robert Satloff a bouclé en cinq ans, dont deux passés au Maroc; le reste en Tunisie, en Algérie et en Libye.
Mise en contexte, d'abord. Nous sommes en pleine guerre. Sans y être réellement engagé, le Maroc, par la voix du Sultan Mohammed V apporté, dès 1939, son soutien à la France contre l'Allemagne nazie. À quelques exceptions près, le mouvement national emboîte le pas.



Mohammed V


Seulement voilà.Sous la conduite de Philippe Noguès, la Résidence générale tombe sous la coupe du régime de Vichy, signataire de l'armistice avec l'Allemagne et partageant amplement ses théories raciales. Le Maroc se retrouve alors dans une situation intenable, entre le marteau d'un protectorat vichyste, donc raciste, et l'enclume de son alignement sur l'effort de guerre des alliés. Cet écartement ne sera levé qu'avec le débarquement anglo-américain (“opération Torch”) à Casablanca, le 8 novembre 1942.
Qu'en est-il advenu des Juifs durant cette période. C'est l'objet du livre. D'après l'auteur, des juifs ont été parqués dans des camps de “travail forcé”, pour la réalisation de divers projets, tel le chemin de fer trans-saharien de l'Oriental où les mines de Bouarfa, pour lesquelles 7.000 hommes ont été déportés contre leur volonté. Robert Satloff a localisé et dénombré une soixantaine de ces lieux d'internement qui avaient tout des camps de concentration; presque tous situés dans les régions désertiques des confins algéro-marocains. Les témoignages des survivants, rapportés par l'auteur, parlant de conditions d'incarcération “effroyables” et de “traitement barbares”. Cinq juifs polonais, rescapés du camp de Aïn Al Ourrak, dans une description recueillie par le Foreign Office, évoquent un endroit infernal, en dehors du site minier de Bouarfa, dans le sud marocain, où les internés étaient affamés et assoiffés sous 50 degrés à l'ombre, là où il n'y avait pratiquement pas d'ombre.
Robert Satloff établit qu'il n'y avait pas que des juifs dans ces camps. Ceux-ci n'en constituaient, en moyenne, que le tiers; les autres, c'étaient, pêle-mêle, des communistes, des socialistes espagnols et des gaullistes français ; des Allemands anti-nazis, des Arabes. Dans l'un des camps, il y avait même un japonais “délocalisé” par le tourbillon de la guerre. L'auteur rappelle «qu'il convient de ne pas oublier ces Arabes du Maroc, d'Algérie et de Tunisie, qui étaient persécutés, expédiés aux camps et parfois tués aux côtés des juifs et d'autres adversaires de Vichy. Les autorités locales envolaient de force des Arabes pour le travail obligatoire, lorsque la main d'œuvre de la communauté juive étaient épuisée».
Tenons nous-en aux juifs. Qui étaient-ils et qui est le donneur d'ordre de leur déportation? Il est évident que les ordres émanaient strictement du gouvernement de Vichy. Mais avant d'être exécutés avec zèle par le Résident général Noguès, celui-ci avait-il besoin de l'assentiment de Mohammed V dont la position était peu enviable. «Pour Mohammed V, écrit Robert Satloff, la seconde guerre mondiale était une période particulièrement périlleuse. En tant que Souverain d'un protectorat français, il a régné, mais pas gouverné. Le Résident général français présentait ses recommandations au Sultan qui étaient autant de diktats ». Et il ajoute, « cependant, le Sultan n'était pas totalement impuissant. Son influence symbolique, il en a souvent usé pour asseoir son pouvoir et tirer avantages pour son pays».
Selon les propres termes de l'auteur, Mohammed V était consterné par les lois raciales de Vichy. Il a, d'après l'auteur, mis deux bémols de poids aux décrets anti-juifs que lui présentait Noguès. Un. Les sujets juifs de Sa Majesté sont définis par leur foi et non par la race. Un principe ancestral qui en fait des Marocains à part entière, égaux en droits et devoirs aux musulmans. Deux. Les interdictions d'exercice de certaines professions (le numerus clausus) et les quotas pour les étudiants juifs, ne devaient s'appliquer ni aux institutions communautaires, ni aux écoles religieuses, ni aux œuvres de bienfaisance juives. Ce qui a permis aux structures juives de continuer à fonctionner presque normalement ; et, surtout, de recevoir les subventions pour le faire.
Mohammed V a ainsi déployé un énorme parasol royal qui a protégé les juifs marocains de la vindicte génocidaire de l'Allemagne nazie et de ses exécutants, par procuration, de Vichy. Qui étaient, alors ces juifs des camps de concentration édifiés sur le sol marocain? C'était, tout simplement, des “juifs étrangers”, tel que les appellent l'auteur, qui ont fui les persécutions allemandes un peu partout en Europe, et qui transitaient par le Maroc, à la recherche d'un lieu de refuge. En attendant, ils se sont installés sur le territoire marocain et ils y ont été rattrapés par ce qu'ils fuyaient.

Après la résistance de Mohammed V à propos de l'ascendant de la foi sur un quelconque facteur fondé sur la race a considérablement réduit la pression de la résidence sur les Juifs marocains, le Roi entre publiquement en dissidence selon une note du Quai d'Orsay lorsqu'il déclare aux notables juifs invités à la Fête du Trône « Je n'approuve nullement les nouvelles lois anti-juives et je refuse de m'associer à une mesure que je désapprouve. Je tiens à vous informer que comme par le passé, les israélites restent sous ma protection et je refuse qu'aucune distinction soit faite entre mes sujets ».
Conséquence de cette profession de foi, aucun juif marocain ne fut interné dans les camps !
La Résidence n'a pas pour autant lâché prise. Ordre a été donné pour recenser les biens juifs dans tout le pays. Objectif, la confiscation, comme partout où les Allemands ont pris possession des lieux. L'auteur rapporte une audience secrète accordée par Mohammed V aux représentants de la communauté juive du Maroc. Le Sultan les a assuré qu'ils ne seront, en aucun cas, dépouillés de leurs biens. « ces actes, souligne l'auteur, font qu'aujourd'hui encore les Juifs marocains célèbrent le Sultan Mohammed V comme leur sauveur, le plus grand, le plus juste et aussi l'un des dirigeants les plus tolérants que les Juifs n'aient jamais connu dans leur histoire ».


Mohammed V avec le Rav Shlomo MESSAS

Ceci pour ce qui est de la position adoptée par le Sultan du Maroc ; reste à connaître l'attitude des Marocains à l'égard des juifs durant cette période. Largement, très largement identique, selon l'auteur. Les autorités françaises, répercutant les directives de Vichy, ont bien essayé de remonter les marocains contre les juifs. Ça n'a pas marché. Robert Satloff n'en veut pour preuve que deux exemples.
Un. Aucun Arabe ne s'est présenté comme administrateur potentiel des biens juifs recensés. Et pourtant l'occasion était bonne pour réaliser un profit rapide en se proposant comme futur acquéreur d'une propriété juive au prix très bas fixé par Vichy. Même les imams, dans les mosquées, ont déconseillé ce genre d'attitudes. « Connaissez-vous, s'exclame l'auteur, d'autres exemples d'une si admirable dignité collective ? ».
Deux. Le comportement des gardiens marocains des camps de concentration. Tous les témoignages rapportés par Robert Satloff concordent pour dire « qu'il n'y avait aucune crainte de ces gardes arabes, mais plutôt des militaires encadreurs français ». L'auteur cite « un rapport rendant compte de nombreux cas de tortures sadiques sur les malheureux prisonniers juifs et non-juifs, où les seuls étincelles d'humanité venaient des gardes Arabes de Aïn Al Ouarrak ». Toujours dans ce même lieu, l'auteur restitue un épisode significatif : « N'ayant pas eu d'eau toute la journée, les prisonniers ont refusé de travailler. Ils sont allés demander de l'eau au responsable de camp, le lieutenant Grunter. Il le leur a refusé et leur a ordonné de retourner au travail. Comme ils ne se dispersaient pas, il commanda aux gardes d'ouvrir le feu. Les gardes Arabes tirèrent en l'air, alors que des gardes français blesseront deux prisonniers ».
Au cours de son séjour au Maroc, Robert Satloff a visité le Musée juif de Casablanca qu'il décrit comme « un joyau culturel, unique en son genre dans un pays arabe ». Il a eu cette conversation avec son conservateur : « quand j'ai interrogé le conservateur au sujet des explosions de violences lancées contre les quartiers juifs dans les grandes villes du Maroc, pendant la guerre, il est devenu presque apoplectique. Il a énergiquement nié qu'une telle chose pourrait s'être produite».

Avant d'élargir son investigation, en ces termes : « Pratiquement chaque juif que j'ai rencontré au Maroc, et en Tunisie, a comme un seul homme présenté une défense vigoureuse du rôle joué par les princes musulmans locaux, particulièrement le Sultan du Maroc et le Bey de Tunis, en protégeant “leurs juifs” ; ce qui était la vérité vraie ».



Le bey et De Gaulle


Tout est dit. Enfin, presque.
Car Robert Satloff fait une mise en contexte plus générale : «Prises ensemble, ces histoires d'Arabes aidant des juifs montrent que même les dures réalités de la guerre n'ont pu éteindre la générosité humaine la plus élémentaire… En d'autres moments et en d'autres lieux, les actes décrits dans ces histoires ne seraient pas aussi remarquables. Mais dans les circonstances et les endroits où ils se sont produits, ces faits sont extraordinaires».
Robet Satloff, dans un article paru le 8 octobre 2006 dans le Washington Post, milite pour la reconnaissance officielle de ces héros arabes de l'Holocauste qui, anonymes ou connus, comme Mohammed V, méritent d'être inscrits parmi les justes des nations pour avoir ouvert leur cœur aux juifs durant les persécutions nazies.

Les faits historiques sont suffisamment têtus pour ne supporter aucun révisionnisme, d'où qu'il vienne et quelles que soient les tentations de relecture à partir d'autres faits présents.

Israël s'y résoud : la Palestine rentre à l'Onu





Sur les 193 pays membres de l'Assemblée générale de l'Onu qui voteront jeudi sur l'amélioration du statut de la Palestine, les partisans d'Israël se comptent sur les doigts d'une main.
Israël s'est déjà résolu à la claque qu'il essuiera demain, jeudi 29 novembre, date symbolique, lorsque l'Assemblée générale de l'Onu approuvera à une large majorité l'octroi du statut d'Etat non-membre observateur à l'Autorité palestinienne.

Sur les 193 pays à se prononcer, seuls les Etats-Unis, le Canada, la Micronésie et le Guatemala soutenaient la position d'Israël tôt mercredi matin. Trois pays africains se sont également rangés aux côtés de l'Etat juif un peu plus tard : le Togo, le Cameroun et le Malawi.

La France a forcé le barrage la première, annonçant mardi qu'elle voterait oui jeudi à l'Onu, ouvrant la porte ce mercredi à l'Espagne, la Suisse, le Danemark et la Norvège.

L'Allemagne, la République tchèque et l'Australie vont quant à elle probablement s'abstenir.

Un haut responsable israélien a indiqué que l'Etat juif réagira ''modérément au moment opportun. Nous ne resterons ni passifs ni les bras croisés''. Il a toutefois appelé à ''ne pas exagérer" la portée de cette démarche palestinienne à l'Onu. ''Bien entendu, il y aura des feux d'artifice à Ramallah, mais les implantations resteront exactement où elles sont et Tsahal continuera d'agir là où il opère'', a-t-il ajouté.

Tsahal s'attend à des débordements palestiniens dans les Territoires disputés et se déploiera massivement dès jeudi dans les zones sensibles sujettes à frictions, notamment au barrage de Kalandiya, entre  Jérusalem et Ramallah, et près du village de Bitouniya, dans le même secteur.

Côté palestinien, l'obtention du statut d'Etat non-membre à l'Onu permettra à l'AP d'être implicitement reconnu comme Etat. Ce statut, semblable à celui du Vatican, permettrait à l'AP d'accéder à des organismes comme la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, où les Palestiniens pourraient porter plainte contre Israël.

Une mesure sur laquelle les Palestiniens ''ne se précipiteront pas'', a déclaré mardi l'observateur palestinien à l'Onu, Riyad Mansour. Il a toutefois ajouté que si Israël continuait d'enfreindre le droit international en construisant dans les Territoires disputés, les Palestiniens consulteraient leurs alliés, notamment européens, "sur les mesures à prendre pour les contraindre à respecter la loi".

Source guysen.comGuysen.com

Jérusalem prête à reconstruite une synagogue détruite par les jordaniens

synagogue Tiferet Yisrael


La municipalité de Jérusalem a annoncé ses nouveaux plans pour reconstruire la synagogue Tiferet Yisrael dans la vieille ville. L’emblématique bâtisse de trois étages, avec sa structure voûtée, dominait l’horizon du quartier juif depuis 1872 mais elle a été détruite par l’armée jordanienne en 1948.

La synagogue est actuellement en ruines, avec une seule paroi restante. La reconstruction prendra trois ans et coûtera 50 millions de NIS (environ 10 millions d’euros), avec la plupart des fonds provenant de donateurs privés. En raison de sa hauteur, une fois achevée, la synagogue sera la structure la plus élevée de la vieille ville.


Ruines de la synagogue Tiferet Yisrael

«La municipalité voit avec grande importance la préservation et la reconstruction des sites du patrimoine de Jérusalem. La synagogue Tiferet Yisrael était un symbole de la communauté juive du Yishouv [pré-étatique] à Jérusalem, et nous sommes fiers de la ramener et de la reconstruire à nouveau « , a déclaré le maire de Jérusalem, Nir Barkat, dans un communiqué.
Bien que la municipalité a approuvé la construction, le projet doit encore recevoir le feu vert du ministère de l’Intérieur.

Une autre synagogue Vieille Ville, détruite en 1948, la Hourva, a été inaugurée de nouveau en 2010, au milieu des protestations des factions palestiniennes qui s’opposent à la reconstruction des lieux saints juifs dans la ville de Jérusalem.

La Hourva avant restauration


La Hourva aujourd' hui


Source Jss News

Golan Telecom est bien plus solide que les grands opérateurs historiques !


Michael Golan


Une fois de plus, Michael Golan a provoqué une sérieuse secousse tellurique dans le paysage du cellulaire israélien en proposant aux contribuables israéliens un forfait « incroyable » de 49 shekels (10 euros) incluant conversations et SMS illimités. Il a expliqué à Hamodia le fond d’une telle démarche et repousse les rumeurs de difficultés.
- Hamodia : Michael Golan, comment peut-on faire des bénéfices lorsque l’on propose un forfait à un tarif aussi bas ?
- Michael Golan : La spécificité de Golan Telecom est de ressembler plus à une start-up israélienne moyenne qu’aux opérateurs israéliens historiques. Nous sommes une petite équipe, nous avons utilisé les technologies les plus performantes et les moins coûteuses. Qui plus est, nous avons inventé en Israël le forfait « tout compris ». Aujourd’hui, à travers cette campagne nous voulions offrir à nos clients potentiels un meilleur tarif défiant toute concurrence. Nous venons de vivre une période difficile en Israël avec l’opération « Colonne de nuée ». Beaucoup d’Israéliens souffrent de voir leur pouvoir d’achat affecté. Nous voulions donc leur faire une sorte de cadeau. Il s’agit là d’une promotion sans précédent, même historique et qui ne se répètera pas. C’est l’occasion pour les 80 % des Israéliens qui n’ont pas rejoint Golan Telecom de le faire.

- Que répondez-vous à ceux qui prétendent qu’en fait, ce tarif est une sorte de « chant du cygne » de Golan Telecom et qui affirment que votre société est en sérieuses difficultés ?
- Écoutez, je peux vous dire qu’avant cette promotion nous comptions plus de 150 000 abonnés à Golan Telecom, alors que nous avons démarré de 0 il y a quelques mois. C’est sans précédent. Notre société est là pour durer. Elle développe son réseau et continue à investir. Je n’ai pas d’autre commentaire à faire sur ce genre de rumeur…
- On a le sentiment que ceux qui ne sont pas vos clients hésitent à vous rejoindre parce qu’ils préfèrent se reposer sur une infrastructure solide et ancienne comme celle des opérateurs tels que Cellcom ou Partner … Est-ce que vos structures sont suffisamment solides et performantes à 100 % ?
-Je vais être très clair avec vous, car votre question est pertinente : qui est une société solide ? Golan Telecom qui embauche sans cesse, qui investit, qui répond en deux minutes aux clients, qui n’a pas la moindre dette, et qui a des partenaires très solides comme Xavier Niel, ou bien des compagnies historiques qui sont noyées sur des milliards de shekels de dettes, qui licencient, qui mettent en place des plans économiques , et qui ont des services « clientèle » injoignables ?! Je pense que c’est Golan Telecom et non pas les sociétés historiques.

Source Hamodia

Grand Marathon de Tel Aviv le 15 Mars : les inscriptions sont ouvertes




Tel Aviv est une ville sportive. Au cas où vous en doutiez encore, après avoir croisé ses centaines de joggers ou ses gymnastes qui s’entraînent sur les appareils mis gracieusement à disposition par la municipalité, rendez vous le 15 Mars prochain pourLe Marathon Gillette 2013 de Tel Aviv .
C’est un évenement sportif pour tous qui propose des courses multiples permettant aux coureurs de tous les niveaux et de tous les styles de participer.
Débutants et professionnels pourront trouver le parcours qui leur convient parmi le Marathon, Semi-marathon, Course Urbaine 10km, et Course 10% de 4,2km (Pour visualiser les différents parcours cliquez ici)
L’évènement comprendra également un Semi-marathon de Roller en ligne, et une course en fauteuil roulant de 30km pour les personnes à mobilité réduite.


Le Marathon compte parmi les principaux projets internationaux de Tel Aviv.Cette année 35 000 participants sont attendus, ce qui en fait la course la plus populaire en Israël !
Je vous préviens : Inutile de prétexter d’être en France pour ne pas y participer. Tout a été prévu, y compris une réduction de 10% sur des vols Paris TLV- Paris sur la période du marathon !


Pour vous inscrire, cliquez ici

Source Tel-avivre

Pourquoi Israël échappe à la crise ?





Deux raisons pour lesquelles, malgré la crise économique mondiale, Israël prospère : son nombre symbolique de prix Nobel, signe de la qualité de l’enseignement supérieur israélien ; et les capitaux investis dans les startups du pays.
Ces jeunes pousses, entreprises à fort potentiel de croissance. Deux facteurs clés de succès qui font la force de la Silicon Wadi. Il ne vous reste plus qu’à mettre les deux ensemble. C’est le rôle, non négligeable, de Yissum, une société lancée en 1964 par de jeunes étudiants de l’Université hébraïque de Jérusalem dans l’optique de protéger et de commercialiser la propriété intellectuelle de leurs professeurs.

Le couple université-entreprise fait bon ménage …

Hervé Bercovier est le vice-président de la section Recherche de l’entreprise Yissum depuis huit ans. Il rappelle : “Tout ce qui est élaboré par un professeur de l’université, appartient à l’université et donc à Yissum !”. En premier lieu, Yissum vérifie s’il est nécessaire de breveter l’idée. Ensuite, il convient selon lui de porter une attention extrême à la vente de ce brevet, à qui le vendre et pour quelle somme. Un brevet vendu rapporte 40% du prix de revient au professeur. Son laboratoire en tire, lui, 20%. Naturellement, ce processus d’exportation de la propriété intellectuelle est un moyen comme un autre d’engendrer des recettes pour l’Université, souvent déficitaire. Mais le but ultime est, comme le dit Bercovier, de “tester nos idées”.

Universite de Haifa


Le site de la société nous fournit même des chiffres impressionnants : les découvertes scientifiques du laboratoire et de Yissum ont généré 7000 brevets et ont permis à des centaines de personnes de monter leur propre entreprise: 72 entreprises au total. Les produits Yissum “rapportent plus de 2 millions de dollars de ventes annuelles” affirme Bercovier.

Et l’Etat dans tout ça ?

Même si le rôle de l’Etat tend à diminuer d’année en année dans la Silicon Wadi, Israël s’est engagé dans l’investissement pour la Recherche des entreprises de la Silicon Wadi. Ceci dans le cadre du projet Yozma (qui signifie “initiative” en hébreu). Fondé en 1993, Yozma s’appuie sur deux apporteurs de fonds : 50 % des capitaux sont apportés par l’Etat, et l’autre partie est levée par des investisseurs privés. Avec une condition sine qua non: si la société connait une bonne santé financière, les investisseurs peuvent racheter les actions privées au bout de 5 ans. Le tout sur le modèle des chinois qui forment plus de 800 000 Ph-D (niveau ingénieur) par an…

Silicon Wadi a Haifa


Dan Senor et Saul Singer l’ont clairement écrit dans leur ouvrage best-seller, La nation startup, sous-titré les ressorts du miracle économique israélien : ” le gouvernement prend les plus grands risques et offre aux investisseurs tout ce qu’il en gagne”. C’est ce mécanisme confortable pour les investisseurs qui a attiré certains qui jouent très gros en Israël, comme Intel, Microsoft, Google, HP, etc.

La Nation Startup ou le miracle économique israélien

Une chose importante est toutefois à retenir : il faut trouver le bon moment pour saisir l’attention des investisseurs. Ce “bon moment” qui nous fait prendre conscience de l’opportunité qu’on a manqué lorsque l’on voit la petite startup rachetée par son meilleur ami exploser…cette jeune pousse dans laquelle personne ne croyait, battre des records de croissance. Vous vous rappelez ? En 1998… AOL faisait l’acquisition du premier réseau social de l’histoire d’Internet : Mirabilis (qui deviendra plus tard ICQ) pour 400 millions de dollars.


“Je suis dans les startups depuis que je suis gosse !” affirme Yossi Vardi, le père d’un des fondateurs de Mirabilis. “Je ne comprenais pas pourquoi 100 000 personnes se mettaient sur le chat, j’ai donc décidé de percer le mystère. Ça m’a pris au total trois ans pour faire de ce réseau social quelque chose de solide”.

Le pays des Prophètes doit son succès à son alliance sans pareil entre les petites affaires locales et les géantes multinationales qui traquent l’innovation. Pour M. Vardi, “lorsqu’Intel investit dans 54 startups et IBM dans 11, les deux multinationales apportent aux petits entrepreneurs israéliens leurs savoir-faire managériaux et leur offrent du même coup un accès au marché mondial”. Il va sans dire que les choses ne sont pas toujours faciles pour les petits pays comme Israël.

Jérémie Berrebi, et Xavier Niel (actionnaire du journal Le Monde), ont lancé la firme Kima l’an dernier, une société de choix d’investissement. Pour eux, la chose la plus difficile à affronter pour les jeunes actionnaires est le caractère aléatoire du marché.


Le succès des startups israéliennes est assez prometteur pour attirer les investisseurs de la planète. Mais pas encore assez lourd pour réaliser un succès mondial qui fasse l’unanimité. Quel beau paradoxe !


Source Silicon Wadi

Comment Anouar Al Sadate est arrivé à Jérusalem




Les Archives de l'État d'Israël viennent de publier des dizaines de documents désormais publics concernant les préliminaires de la visite de Sadate à Jérusalem; on y trouve des détails notamment sur l'entremise de la Roumanie, la mission secrète de Moshe Dayan au Maroc ou encore les contacts secrets avec l'Égypte …

En pleine réunion du gouvernement, le 4 Septembre 1977, le Premier ministre Menahem Begin interrompt le cours des débats et demande l'attention de chacun des ministres présents :
"Ce que je vais vous dire doit rester entre nous", prévient-il et il poursuit en abordant un aspect inattendu de la rencontre qu'il vient d'avoir fin août avec le Président roumain, Nicolae Ceausescu.

"Le président a mis un terme à la discussion que nous avions eu pendant deux heures et il m'a entraîné pour une promenade dans son jardin avec juste un interprète, Il m'a alors confié, poursuit-il, que [le président égyptien Sadate était prêt à organiser une réunion entre les représentants d'Israël et l'Égypte.".

Quarante documents liés à cet événement viennent d'êtres déclassifiés par les Archives de l'État d'Israël et téléchargés sur leur site Internet qui révèlent dans quel climat se sont déroulés les contacts secrets avec l'Égypte, les négociations, les préparatifs avant le voyage de Sadate et les discussions sur ce qui allait suivre.

La Roumanie était le seul pays communiste à avoir maintenu des relations diplomatiques avec Israël.
En plus d'établir des relations avec l'Égypte, Ceausescu demanda à Israël de reconnaître l'Organisation de libération de la Palestine et de négocier avec elle. "Arafat est une bonne personne", a insisté Caucescu ajoutant,"il y a des gens qui sont bien pire à l'OLP et Arafat est prêt à reconnaître l'État d'Israël.", a assuré le dictateur roumain qui devait être jugé et executé par la justice de son pays, douze ans plus tard.



Begin continue d'informer ses ministres : "Caucescu exige le retrait aux frontières de 1967 avertissant qu'en en cas de "poursuite de la politique israélienne", (selon lui non- retrait sur les lignes de juin 1967, non-reconnaissance d'un État palestinien, refus de négociations avec l'OLP) les sentiments anti-juifs se renforceraient dans de nombreuses parties du monde.". " Begin ne modifie pas sa position sur ces points, néanmoins Israël ne prend pas à la légère le message de Sadate transmis via la Roumanie, et utilise ses contacts avec le Maroc et le roi Hassan II pour faciliter un projet de réunion à un haut niveau avec des Égyptiens.


Le 9 Septembre, une réponse positive arrive par ce canal.
Le 16 Septembre, Moshe Dayan, ministre des Affaires étrangères, s'envole secrètement au Maroc et rencontre le vice-Premier ministre égyptien Hassan Tohami.

Un rapport du Mossad décrit la rencontre de façon très détaillée.
À leur arrivée, les invités sont conviés "à titre personnel" dans la maison du roi.

Après un court repos, ils sont introduits par une porte arrière utilisée pour les visites clandestines et secrètes. Le groupe est ensuite reçu par ... (le Mossad a censuré les noms qui suivent); cela a permis à Moshe Dayan d'enlever le maquillage qu'il avait arboré pour arriver, de reprendre son aspect naturel.

Hassan Tohami confie au général israélien :
"Toutes ces années, j'ai cru que je ne pourrais vous affronter que sur un champ de bataille et nous voilà ici tous les deux, à la recherche de la paix, grâce aux efforts du roi et à la foi que Sadate a en Begin.
Vous êtes des dirigeants forts et courageux et nous sommes persuadés que vous oserez prendre des décisions cruciales pour une paix juste et complète. ".



La réunion dure quatre heures et comporte un volet sur la question palestinienne.
"Les Palestiniens vont devenir un facteur plus puissant, explique le diplomate égyptien.

Les pays arabes sont en mesure de contenir leurs tendances radicales qui, pour la plupart, peuvent être neutralisés mais il faut reconnaître leurs aspirations nationales et se retirer des Territoires.".
La visite historique de Sadate à Jérusalem aura lieu le 20 novembre 1977.
Elle conduira dans les deux ans aux accords de Camp David et au traité de paix avec l'Égypte.



La suite, on la connait, pour Sadate et l' Egypte, elle sera malheureusement tragique...




Source Israel-infos

Cyberdome. Création en 2013 du premier incubateur de cybersécurité dans le Negev


Kiryat Haadrakh’a



Après Iron Dome, Cyber Dome. Parmi les nouvelles initiatives, on annonce le lancement en 2013 du premier incubateur technologique israélien 100% dédié à la cybersécurité.  Le bureau du Chief Scientist (OCS) supervise le projet.  L’OCS du ministère de l’industrie israélien est en charge de toute la politique d’innovation civile en Israël.  L’incubateur fonctionnera en synergie avec la future cité de formation des télécommunications de Tsahal dans le Negev. Kiryat Haadrakh’a, pour le volet défense. 



Le futur incubateur de cyber sécurité sera piloté et financé par le grand fonds de capital risque israélien Jerusalem Venture Partners (JVP) qui gère 900 millions de dollars.  JVP depuis sa création en 1993 a généré 24 exits, parmi les plus importantes en Israël (JVP était représenté lors du dernier forum de cybersécurité à Paris co-organisé par NanoJV sous l’égide de la CCFI et de la CCIP et en partenariat avec l’ambassade d’Israël).  Le fonds de capital risque opérera en collaboration étroite avec le centre de transfert de technologie de l’université Ben Gourion du Negev BGN Technologies qui assure l’interface entre la recherche académique et les industriels. On a donc une structure matricielle qui combine le public avec le privé, la recherche académique avec l’industrie, le civil avec le militaire, le capital-risque avec les financements publics.

Chaque année les meilleurs projets susceptibles d’intégrer l’incubateur seront sélectionnés par un comité scientifique composé de chercheurs, de militaires, d’industriels et de financiers. L’incubateur sera dirigé par Yoav Tzruya l’un des patrons de JVP, un ancien de Kellog spécialisé dans les technologies de l’information. Parmi les sociétés financées avec succès par JVP dans un  passé récent on peut citer le leader de sécurité Cyber Ark qui équipe les plus grandes banques du monde (Cyber Ark était également présent à Paris à Paris en avril dernier lors des rencontres économiques et technologiques France-Israël).

Pour parfaire le dispositif, le futur incubateur de cyber-sécurité de Beersheva sera intégré à l’institut de sécurité intérieure de l’université Ben Gourion du Negev (Homeland Security Institute). Un environnement matriciel et réticulaire. Comme on aime.
Save the date: Le prochain forum de cyber-sécurité se tiendra dans le cadre des rencontres économiques et technologiques France-Israël le 9 avril 2013. Organisation NanoJV et MIW sous l’égide de la CCFI et de la CCIP en partenariat avec l’ambassade d’Israël.


Source NanoJV

mercredi 28 novembre 2012

Arafat, Abbas et les 40 voleurs.....



Les fils de Mahmoud Abbas se sont-ils enrichis au détriment des palestiniens ? L’enquête qui embarrasse !



Tarek et Yasser Abbas (les fils de Mahmoud)



La richesse du clan Abbas est récemment devenu une source de controverse. Tout a éclaté au cours de l’enquête contre Mohammed Rachid, un conseiller économique de Yasser Arafat, accusé d’avoir détourné des centaines de millions de dollars pendant de nombreuses années. A la fin de son procès il y a quelques jours, les juges ont déclaré Rashid coupable et l’on envoyé pour 15 ans en prison. Qu’en est-il de Mahmoud Abbas qui était lui le plus proche conseiller d’Arafat pendant de longues années ? Qui était aussi trésorier du Fatah (et même de Septembre Noir) pendant près d’un décennie !



Arafat, Roi des voleurs ....
Selon un ancien conseiller palestinien, Mahmoud Abbas est porteur d’une sacrée rancune contre Rachid. Une rancune qui remonte aux pourparlers de paix, au cours des derniers jours de l’ère Clinton. En cette période intense, Rashid était un partisan de la paix avec Israël tandis que M. Abbas appelait ces négociations « un piège anti-palestinien. »

« Par ailleurs, Abbas ressentait de la haine contre Rashid pour ses origines (kurde irakien, même pas un palestinien), qui avait gagné la confiance de Yasser Arafat à tel point qu’il avait intégré le cercle des initiés du leader de l’OLP. Abbas, lui, regardait le tout de l’extérieur avec jalousie » explique l’ancien conseiller palestinien.

Dos au mur pendant le procès, Rashid a riposté en affirmant que le Président Mahmoud Abbas s’est lui-même enrichi en mettant de côté au moins 100 millions de dollars mal acquis.

Dans l’enquête sur Rashid, pour si oui ou non les charges sont solides, Abbas a peut-être ouvert une boîte de Pandore. La richesse ostensible de ses propres fils, Yasser et Tarek, est devenu une source de controverse dans la société palestinienne depuis au moins 2009, lorsque Reuters abord publié une série d’articles qui lient les fils à des transactions commerciales étranges… Des transactions où les contribuables américains sont parfois engagés.

Yasser, le fils aîné de Mahmoud Abbas, a obtenu un diplôme en génie civil de la Washington State University en 1983 et est détenteur à la fois d’un passeport palestinien et canadien. Selon sa biographie officielle, il a travaillé pour diverses entreprises du Golfe à partir des années 1980 jusqu’au milieu des années 1990 avant de retourner à Ramallah en 1997 pour lancer ses propres business.


Yasser Abbas

Yasser détient désormais la Falcon Tobacco, qui jouit d’un monopole sur la vente de cigarettes fabriquées aux États-Unis dans les territoires palestiniens. Selon le Toronto Star, Yasser préside également le Falcon Holding Group, un conglomérat d’entreprise palestinienne qui possède la Falcon Electrical Company Mechanical Contracting (également appelé Falcon Electro Mechanical Contracting Company, ou FEMC), un intérêt d’ingénierie qui a été créé en 2000 et qui dispose de bureaux dans la bande de Gaza, en Jordanie, au Qatar, dans les Émirats Arabes Unis, et en Judée-Samarie. Ce succès commercial est venu avec un coup de main de l’Oncle Sam: selon une dépêche de Reuters, la société de Yasser Abbas a reçu pas moins de 1.89 million de dollars de la part de l’USAid, pour construire un système d’égouts à Hébron.

Selon la biographie de Yasser, la Falcon Holding Group est aussi propriétaire de la Falcon Worldwide Telecom Service Company et de la Compagnie générale d’investissement Falcon, des entreprises dont on en sait beaucoup moins. Grâce à ses sociétés Falcon, Yasser se vantait dans un magazine émirati en 2009 que les recettes de ses compagnies totalisent 35 millions de dollars par an.

Et le groupe Falcon ne représente même pas tout ce dont Yasser est le propriétaire. Il est répertorié par la société new-yorkaise de données d’informations CreditRiskMonitor.com comme était également le président de la compagnie d’assurance Al-Mashreq, cotée en bourse, avec 11 bureaux à travers les territoires palestiniens. La société est évaluée à la Bourse palestinienne à 3,25 millions de dollars.

Enfin, Yasser est directeur général de la Société Option Gestion de projet de construction, dont le site Internet suggère qu’il fait beaucoup de projets de travaux publics, comme des routes et des constructions d’écoles, au nom de l’Autorité palestinienne. Cette compagnie emploie au moins 15 personnes dans ses bureaux à Amman, Tunis, Le Caire, au Monténégro, et à Ramallah. Cette entreprise a également bénéficié du soutien financier du gouvernement américain: comme Reuters l’a rapporté, cette société a reçu plus de 300.000 dollars de l’USAid entre 2005 et 2008.

Le fils du président a certainement le droit de faire des affaires dans les territoires palestiniens. Mais la question est de savoir si sa lignée est son titre importent ou non – une préoccupation renforcée par le fait qu’il a parfois servi en tant qu’officiel du gouvernement palestinien. En 2008 par exemple, Yasser s’est rendu au Kazakhstan en tant qu’envoyé spécial du gouvernement, et selon un ancien fonctionnaire de l’administration Bush, il « accompagne régulièrement son père en voyage officiel. »

Tarek Abbas, le deuxième fils de Mahmoud, semble moins enclin que son frère aîné à prendre part à l’aspect politique de la cause palestinienne, mais est tout aussi ambitieux dans le monde des affaires. Sa biographie en ligne indique qu’il a suivi les traces de son frère aîné, qu’il a travaillé dans les mêmes entreprises du Golfe, ainsi que dans une société de négoce à Tunis au cours des années 1990.

Aujourd’hui, il semble être un entrepreneur à succès. Son entreprise principale, Publicité Sky, compte 40 collaborateurs et a réalisé 7,5 millions de dollars de ventes en 2010. Et une fois de plus, l’entreprise a travaillé avec le gouvernement des États-Unis: Reuters a rapporté en 2009 que Sky a reçu une modeste subvention de 1 million de dollars de l’USAID pour renforcer l’opinion publique des États-Unis dans les territoires palestiniens.

Le jeune Tarek Abbas est également répertorié par la Société d’investissement arabe palestinienne (APIC), en tant que le vice-président des « Centres commerciaux arabes. » C’est sans doute un raccourci pour désigner les Palestinians Shopping Center, d’une valeur à la Bourse de Palestine de 4,2 millions de dollars. La société, dispose maintenant de deux centres commerciaux de luxe, de trois supermarchés, et deux installations de jeu e, Judée-Samarie.

L’APIC est un mastodonte économique de Judée-Samarie. En 2010, la société comptait plus de 338 millions de dollars de chiffre d’affaires. La société répertorie Publicité Sky de Tarek Abbas, ainsi que la Société basée à Ramallah Unipal General Trading, où Tarek est membre dirigeant. Unipal, qui a 4.500 points de vente dans les territoires palestiniens, distribue des biens de consommation pour les Palestiniens, y compris les produits de tabac Philip Morris, Procter & Gamble, et Keebler.

Depuis le début du printemps arabe, les frères Abbas ont largement diminués leurs venues dans les territoires palestiniens. Où sont-ils allés ?

Selon un article écrit par Rashid dans la presse farouchement anti-Abbas (InLight Press), la famille possède des propriétés somptueuses d’une valeur de plus de 20 millions de dollars à Gaza, en Jordanie, au Qatar, à Ramallah, en Tunisie et aux Émirats arabes unis.

À une époque où les fils des hommes forts arabes sont sous surveillance, les questions entourant les frères Abbas ne vont pas disparaître. En effet, l’opinion publique arabe continue à demander des comptes à ses dirigeants – et le procès de Rashid n’a apporté que plus d’eau au moulin à controverse. Reste que… La presse palestinienne à les mains liées (7 journalistes emprisonnés ces dernières semaines) et que tout est maintenu au secret autant que faire se peut par le pouvoir actuel.

Pogrom anti-chrétien et anti-juif en terre d’Islam 624-1992





« Il n’y à pas et il n’y a jamais eu de pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam, pas comme en Europe ! »……..Ah bon ?



Chretiens d' orient en voix de disparition...




Pogroms contre les noirs en Libye


rescapes juifs devant les ruines de leur maison a Fes ( Maroc ) lors d' un pogrom....



Pogrom anti-grec a Istambul ( Turquie )


Victimes armeniennes du genocide turc au nom d' allah .... pffff




Quelques exemples de 1992 à 624:


1992 : massacre de 13 chrétiens dans le village égyptien de Sanbo 1992 : massacre des coptes à Timna en Egypte
1991 : dérive islamique du régime de Saddam Hussein afin de canaliser les rancoeurs populaires; aggravation des persécutions contre les minorités; après cette date, environ 30% des chrétiens fuient le pays.
1991 : En Irak, dans le diocèse de Zakho, 30 villages chaldéens et 40 églises sont détruits
1991 : En Irak, destruction de l’église médiévale de Beidar près de Zakho, par l’armée irakienne, qui la transforme en étable.
1991 : les dirigeants de la communauté chrétienne sont explusés du sultanat de Brunei; la célébration de Noël est interdite
1990 : pogroms anti-arméniens en Azerbaïjan; 38 morts
1990 : constitution de camps de concentrations dans le sud du Soudan pour regrouper les populations chrétiennes et animistes, sous le nom de “camps de la paix”
1989 : massacre de chrétiens notamment arméniens en Azerbaidjan
1988 : pogrom contre les coptes au Caire
1988 : début des pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan (ville de Soumgaït)
1988 : destructions d’églises assyriennes dans le nord de l’Irak; exécutions et tortures
1983 : début de la guerre menée par le Soudan islamiste contre les minorités chrétiennes et animistes du sud: plusieurs centaines de milliers de morts de 1983 à 2000
1981 : juin: massacre de coptes à Zawiya al Hamra, banlieue du Caire
1980 : Liban : massacre des villageois chrétiens de Safra
1979 : début de la fuite de 200 000 juifs iraniens après la révolution islamiste
1977 : massacre de 147 chrétiens par les Druzes dans la montagne du Chouf
1976 : massacre de chrétiens libanais dans les villes de Damour et Jiyé
1976 : octobre: massacre de chrétiens libanais dans le village de Aichyé: 52 morts
1976 : massacre de chrétiens libanais à Masser Beit-Ed Din
1976 : janvier: découverte au sud de Beyrouth d’un charnier contenant les corps mutilés de 582 chrétiens “non-combattants”
1975 : persécutions des chrétiens de Midyat (Turquie) par les Kurdes
1975 : invasion du Timor Oriental chrétien: au moins 200 000 morts
1967 : incendie volontaire de la grande synagogue de Tunis
1967 : les juifs égyptiens sont parqués dans des camps au cours de la guerre des 6 jours
1967 : pogrom en Libye à l’occasion de la guerre des six jours
1967 : pogroms en Tunisie
1967 : le Congrès Islamique Mondial d’Amman en Jordanie déclare qu’il faut considérer les juifs vivants dans les pays arabes comme “des ennemis mortels”
1967 : pogrom à Aden
1965 : vague d’antisémitisme en Algérie; fuite de la communauté juive
1965 : pogrom à Aden
1962 : juillet: pogrom d’Oran 1948 : pogroms en Libye
1958 : pogrom à Aden
1955 : émeutes anti-juives et chrétiennes en Turquie; pillage des églises et des magasins
1955 : septembre: émeutes antijuives à Izmir
1952 : pogroms anti-juifs et chrétiens à Suez
1949 : pogroms en Syrie
1948 : pogroms au Maroc
1947 : mesures de ségrégation contre les juifs en Egypte
1947 : pogrom en Libye; environ 130 morts
1947 : pogrom à Aden ; environ 100 morts
1946 : début de la vague de destruction d’églises coptes en Egypte
1946 : à Khanashiva en Iran, des femmes assyriennes sont humiliées puis violées dans l’ église Sainte Marie. Les hommes sont torturés
1945 : émeutes antijuives et antichrétiennes en Egypte; églises et synagogues détruites
1945 : pogrom à Tripoli en Libye
1945 : massacre des Assyriens en Azerbaidjan iranien (plaintes auprès de l’ONU par le patriarche Mar Eshai Shimun XXIII)
1944 : attaque du quartier juif de Damas
1942 : pillage des biens juifs à Benghazi (Lybie) et déportation dans le désert
1948 : pogrom à Alexandrie pendant une semaine; environ 150 morts
1933 : août: 600 Assyriens sont massacrés dans les villages de la région de Dohuk.
1941 : persécution des juifs en Libye
1941 : massacre de juifs à Bagdad, avec l’appui des autorités: env. 170 morts
1935 : pogroms en Algérie
1934 : pogrom de Constantine (Algérie); pillage et 28 morts, sous l’indifférence de la Police et l’Armée française
1933 : août: le prêtre assyrien Shmiwal de la tribu Nodis est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Giwargis de la tribu Baz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Masikh de la tribu Tiyari est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Shmoel de la tribu Diz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Sada de la tribu Lawan est décapité
1933 : août: le prêtre assyrien David de la tribu Tkhuma est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Adam de la tribu Tkhuma est enterré vivant.
1933 : massacre des chrétiens “assyriens” en Irak au moment de la proclamation de l’indépendance
1933 : l’armée irakienne mitraille 1 000 réfugiés chrétiens chaldéens
1933 : août: massacre des Assyriens au village de Simel; toute la population est éliminée. les prêtres sont mutilés; les femmes violées et humiliées; les voitures roulent sur les enfants; la liste des victimes est en cours de publication par les autorités assyriennes actuelles.
1929 : août: les juifs demandent l’aménagement du mur des Lamentations; pogroms à Jérusalem, Hébron, Safed; pour faire cesser les violences, les Britanniques repoussent cette demande
1922 : loi de conversion forcée des orphelins au Yémen, concernant les juifs y compris à l’âge adulte
1922 : septembre: massacre de chrétiens à Smyrne par les Turcs
1921 : juin: massacre de centaines de Grecs prisonniers à Samsun
1920 : fatwa du sheyhül’Islam contre les républicains laïcs en Turquie: “est-il permis de tuer ces rebelles? c’est un devoir de le faire”
1920 : février: après le départ des troupes françaises, les derniers Arméniens de Cilicie sont massacrés
1918 : 15 000 Arméniens environ sont massacrés à Bakou en Azerbaïdjan.
1918 : mars: assassinat du patriarche assyrien Mar Benyamin Shimon et de 150 hommes de sa suite par le chef kurde Simkoo
1918 : massacre des Assyriens de Khoi en Iran par une tribu kurde. Les exécutions et tortures sont menées sous la surveillance de religieux; 700 victimes
1918 : massacre des soldats assyriens au port de Sharabkhane par les Turcs et les musulmans de Tabriz
1918 : massacre des 6.000 Assyriens réfugiés à la Mission Française; mutilations diverses menées par Arshad el Hemayoun.
1917 : martyre du bahaï Mirza M. i Bulur Furush à Yazd
1916 : août: abolition de la constitution de la “nation” arménienne dans l’empire ottoman et de ses droits religieux
1916 : déportation des habitants chrétiens de Trébizonde
1916 : décembre: déportation et dispersion des Grecs d’Amisos
1915 : début de déportation et massacre des Arméniens d’Anatolie
1915 : vague de conversions par contrainte dans l’est anatolien
1915 : martyre du bahaï Shaykh Ali Akbar Quchani à Mashhad
1915 : janvier: début d’exécution des bataillons arméniens de l’armée ottomane
1915 : avril: déportation violente des Arméniens de la région de Zeitoun puis élimination
1915 : avril: déportation et élimination des Arméniens de la région de Van
1915 : mai: fin de la résistance arménienne à Van; élimination des survivants du siège
1915 : avril: élimination de 800 intellectuels et fonctionnaires arméniens de la capitale
1915 : mai: déportation des Arméniens de la région d’Erzurum
1915 : mai: loi ottomane sur les biens abandonnés par les Arméniens
1915 : mai: protestation des puissances alliées contre les massacres arméniens, qui tiennent le régime ottoman pour responsable
1915 : juin: massacre de 12 000 soldats arméniens de l’armée ottomane
1915 : juin: élimination des Arméniens de la région de Shapin-Karahisar
1915 : juin: pendaison publique de 21 chefs du parti nationaliste arménien à Constantinople
1915 : juin: déportation des Arméniens de Sivas
1915 : juin: déportation des Arméniens de Trébizonde
1915 : juin: déportation des Arméniens de Samsun
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Malatya
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Cilicie et d’Antioche
1915 : juillet: déportation des Arméniens d’Antep
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Kilise en Cilicie
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Marash
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Konya
1915 : septembre: le gouverneur de Diyarbakir annonce que le nombre des déportés arméniens de sa région est de 120 000
1915 : octobre: protestations internationales contre le massacre général des Arméniens, dans les deux camps
1915 : décembre: ordre du ministre de l’intérieur turc de déporter aussi les orphelins et de ne laisser que les très jeunes enfants
1915 : les chrétiens assyriens d’Irak sont massacrés par les Kurdes et les Turcs; 250.000 morts?
1915 : les forces ottomanes privilégient l’exécution par crucifixion pour les femmes arméniennes et assyriennes.
1915 : janvier: destruction de 70 villages autour d’Urmia; exode de 25 000 Arméniens et Assyriens.
1915 : des missionnaires allemands découvrent dans le village d’Haftawan près de Salmas 750 corps décapités dans les puits et les citernes. Le général turc avait promis une indemnité pour chaque tête.
1915 : A Teberma, martyre de plusieurs dignitaires religieux assyriens par les Turcs, dont l’évêque Mar Dinkha.
1915 : massacre d’Assyriens dans le village de Gulpashan près d’Urmia; les hommes sont fusillés et les femmes sont violées
1915 : mars: massacre de 800 invalides dans le village assyrien de Salamas.
1915 : attaque du village assyrien de Tel Mozilt par Turcs et Kurdes; tous les hommes valides sont fusillés le lendemain. Ensuite, on élimine les enfants (1 500?); l’agha Ayoup Hamza exécute personnellement le prêtre Gabrial.
1915 : juin: le Vali de Mossoul détruit le village assyrien de Tyari
1915 : Cedet Bey, gouverneur de Van attaque Sirt avec le “bataillon des bouchers” (Kasap Tabouri) et y massacre tous les Assyriens. Il continue dans la région, avec une vingtaine d’autres villages.
1914 : expulsion de 250 000 Grecs de Thrace Orientale
1914 : mai: rapide expulsion de la population chrétienne de Pergame, qui se réfugie à Lesbos
1914 : juin: massacre de Grecs par les Turcs à Foça et Cesme.
1914 : juillet: création des bataillons de travaux forcés pour les mobilisables orthodoxes, qui permettent leur élimination progressive.
1914 : août: massacre de 12 000 chrétiens assyriens en Irak par le Jevdet Khalil Bey
1914 : novembre: poursuite de l’expulsion des Grecs de Thrace Orientale
1914 : expulsion des juifs de Palestine en âge de porter les armes par les Ottomans
1912 : massacres en Thrace contre les populations chrétiennes commis par l’armée turque en retraite
1912 : pogroms contre la population juive de Fès au Maroc
1909 : avril: massacre de 30 000 Arméniens en Cilicie
1909 : pogroms : massacre des juifs de Kermanshah en Perse, pour commémorer la mort d’Hussein
1909 : avec des milliers d’Arméniens, quelques missionnaires américains sont massacrés dans la région d’Adana
1908 : juillet: à Adana, troubles arméniens et répression violente; 30 000 victimes; protestations européennes 1896 : martyre de 5 bahaï de Turbat-i-Haydari
1904 : massacre de juifs au Yémen
1904 : mai: massacre de 7500 Arméniens dans la région de Sassun
1903 : pogrom contre les bahaïs à Yazd; environ 70 morts
1900 : août: massacre de femmes et d’enfants arméniens dans les villages de Spaghanak
1896 : publication du British Blue Book sur les massacres d’Arméniens dans l’empire ottoman
1896 : juin: destruction de villages arméniens autour de Van
1896 : juin: massacre des hommes du village arménien de Sgherdi; conversion forcée des survivants
1896 : juin: massacre de 400 Arméniens autour de Khizan
1896 : juin: massacre de 160 Armémiens autour de Mamarzank; conversion des survivants
1896 : juin: destruction des villages de la région de Shatakh
1896 : juin: destruction de 11 villages arméniens autour de Gumushhane
1896 : juin: massacre d’Arméniens à Van; fuite des survivants en Iran
1896 : août: après la prise d’otage à la Banque Ottomane, pogroms contre les Arméniens de Constantinople; 7 000 morts? protestation officielle des puissances européennes
1896 : septembre: dispersion de la population arménienne de Agn
1896 : septembre: massacre de 250 Arméniens autour de Mush
1896 : septembre: massacre dans le village de Binkaya; 250 morts
1896 : massacre des Crétois par l’occupant ottoman
1895 : massacre d’Arméniens à Van et Istanbul
1895 : septembre: massacre d’Arméniens à Baberd par les Turcs
1895 : septembre: pogroms contre les Arméniens à Constantinople; 2 000 morts; plaintes des Européens
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Derjan
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Trébizonde; témoignage du consul français
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzincan et Kamakh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Kghi; 1 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Baghesh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa; 10 000 morts dans les combats
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Shapin-Karahisar; 2 000 morts dans la ville et 3 000 dans la campagne
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la ville d’Erzincan; 1 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Zklus; 200 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Amasya; 100 morts
1895 : novembre: massacre d’Alep; 1000 morts
1895 : décembre: destruction de 100 villages dans la province de Bitlis
1895 : décembre: massacre de 8000 Arméniens à Urfa
1895 : décembre: destruction d’une centaine de villages autre de Mush
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Bitlis; 102 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Charsanjak; 700 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Balu; 1 200 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Arabkir; 2 800 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Torgom; 500 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Malatya; 3 000 morts; 1 000 maisons détruites
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bitlis
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Kharput; 4 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bayburt; 165 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa par les troupes kurdes; le consul anglais est témoin
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzurum; 400 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Garin ; 2 000 morts; 43 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Trébizonde
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Diyarbakir et sa région: 30 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Arabkir; 2 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marzvan; 700 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Kharput; 3 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Van
1895 : novembre: conversions forcées d’Arméniens à Kharput
1895 : proclamation du jihad par les Ottomans
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Sivas; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Balu
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Antep; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marash; 1 000 morts
1895 : novembre: pillage de 160 villages de la région de Van
1895 : décembre: des centaines d’Arméniens sont brûlés vifs dans la cathédrale d’Urfa
1895 : janvier: le soldat kurde Sheikh Hassan déclare avoir tué 40 chrétiens à Urfa pendant les massacres.
1895 : novembre: les Kurdes attaquent la ville de Tel Mozilt et la ravagent; le gouverneur turc tente de les stopper mais le massacre d’Assyriens a pourtant lieu.
1894 : début des massacres contre les Arméniens décidés sous le sultan Abdul Hamid =>1896; environ 300 000 morts
1894 : août: massacre d’Arméniens au Mont Gebin, déportés du village d’Andok et brûlés vifs dans la forêt
1894 : août: 74 villages arméniens détruits dans la région de Sassun: 10 000 victimes
1894 : août-octobre: massacre d’Arméniens par les seigneurs kurdes autour de Mush; 5000 morts selon les Européens
1894 : l’ambassadeur de France à Constantinople décrit la création des régiments kurdes comme “l’organisation officielle pour le pillage aux dépens des chrétiens arméniens”
1890 : pogroms anti arméniens à Erzurum
1889 : pillage du quartier juif de Bagdad
1882 : juillet: émeutes anti-chrétiennes à Alexandrie: 50 morts
1881 : massacre de coptes et d’autres chrétiens à Alexandrie
1877 : massacre d’Arméniens à Beyazit en Anatolie
1876 : massacre des Bulgares par les Turcs (15 000 morts selon un consul US)
1867 : massacre de Crétois
1867 : massacre de juifs à Barfurush (Perse)
1864 : massacre d’Arméniens à Sassoun
1860 : massacre de 22 000 chrétiens libanais, dont 5000 à Damas, par les Druzes et avec l’accord des Turcs
1860 : destruction de monastères et d’églises par les Albanais au Kosovo
1860 : avril-mai: déroulement du massacre des maronites sous la responsabilité du gouverneur de Damas Ahmet Pacha
1860 : destruction du village libanais de Dayr al Qamar; 2600 morts
1860 : le quartier assyrien de Damas est attaqué; 10 000 morts
1860 : destruction du village libanais de Rasshayya; 800 morts
1860 : destruction du village libanais de Hasbayya; 6000 morts ?
1860 : destruction du village libanais de Jazzin; 1500 morts
1854 : pogrom antijuif à Demnate au Maroc
1848 : disparition totale des juifs de Machhad en Iran 1847 : reprise des persécutions des chrétiens assyriens par les Kurdes. 30 000 morts
1843 : massacres des chrétiens nestoriens d’Orient notamment par les Kurdes: environ 20.000 morts
1843 : massacre de chrétiens nestoriens au Kurdistan
1842 : tentative de génocide des chrétiens assyriens par l’émir kurde d’Hakkari Badr Khan Bey: 10 000 morts, esclavage des femmes et des enfants. Les Ottomans n’interviennent pas.
1842 : 800 chrétiens assyriens sont éliminés dans la région de Dez selon les registres fiscaux.
1841 : meurtres massifs de juifs au Maroc; le sultan est obligé de considérer les juifs comme sa propriété personnelle, ce qui contribue à les protéger.
1840 : persécution des juifs de Damas; affaire des meurtres rituels
1840 : conversion forcée des juifs de Machhad en Iran
1840 : pogrom à Damas
1839 : campagne de conversions forcées des juifs iraniens
1834 : massacre de juifs à Safed (Palestine)
1830 : début de la persécution des juifs en Perse, provoquée par l’avance russe dans le Caucase.
1828 : massacre de juifs à Bagdad
1821 : attaque des minorités grecques en Anatolie en réplique à la libération du Péloponnèse.
1821 : massacre des Crétois par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha
1821 : massacre des Grecs par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha, encouragé par les Oulémas: volonté de détruite totalement la population par la déportation des femmes et des enfants.
1813 : répression de la révolte des Serbes; massacre et réduction en esclavage: des milliers de femmes sont vendues à Belgrade.
1807 : expulsion des juifs de Tétouan
1806 : expulsion par fatwa des juifs de Sali au Maroc et interdiction pour les juifs marocains d’avoir des vêtements occidentaux
1806 : les janissaires du Dey d’Alger massacrent et pillent dans le quartier juif
1805 : pogrom contre les juifs d’Alger après une famine
1805 : exil des juifs d’Alger vers Tunis et Livourne
1803 : répression d’une révolte en Serbie; entre autres, 1800 femmes et enfants pris comme esclaves.
1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc)et destruction de la plupart des communautés juives du Maroc
1785 : à Constantinople, les églises secrètement réparées par les minorités sont détruites à nouveau par le vizir sous pression de la foule
1770 : expulsion des juifs de Jeddah en Arabie
1700 : massacre des juifs au Yémen
1676 : expulsion des juifs de Sanaa au Yémen 1650 : les juifs de Tunisie sont déportés dans des quartiers spéciaux appelés “hara”
1667 : persécution des Arméniens chrétiens en Iran
1656 : juifs chassés d’Ispahan en Iran
1622 : conversion forcée des juifs de Perse
1614 : invasion de la Géorgie par le shah Abbas;destructions, déportation, profanations des images saintes par le shah lui même
1608 : persécution pendant deux ans des juifs de Taroudan (Maroc) par les Berbères
1604 : début d’une période de famine, violence et conversions forcées de la population juive de Fès: 2000 conversions en 2 ans
1596 : massacres systématiques en Anatolie au cours des visites d’inspection de l’armée par le vizir Caghoglu Sinan Pasha
1554 : la ville d’Erevan est totalement rasée par les Ottomans
1554 : pillage et persécutions contre la population juive de Marrakech par les Turcs qui ont pris la ville
1535 : pogrom puis expulsion des juifs de Tunisie
1524 : expulsion des juifs de Buda en Hongrie par les Ottomans
1523 : le sultan ottoman Soliman ordonne la fermeture de l’église du Cénacle à Jérusalem, et sa conversion en mosquée
1522 : expulsion des chrétiens de la ville de Rhodes
1521 : expulsion des juifs de Belgrade par les Ottomans
1516 : massacre de dizaines de milliers d’Alaouites en Syrie au moment de la conquête des Ottomans sunnites
1516 : les juifs algériens reçoivent le statut officiel de “dhimmis “de la part des Ottomans; certains couleurs leur sont interdites (rouge et vert); ils n’ont pas le droit de monter à cheval ou de porter des armes; ils doivent payer la taxe discriminatoire; leur représentant est rituellement giflé au moment de la remise du tribut aux autorités.
1492 : communauté juive de Touat au Maroc est massacrée; synagogues détruites
1453 : prise de Constantinople; trois jours de massacres et de pillage; foule égorgée dans Sainte Sophie.
L’église de Sainte Sophie de Constantinople est transformée en mosquée
1440 : invasion de la Géorgie par le Shah Djehan; érection d’une tour de 1664 têtes de soldats prisonniers
1438 : création de ghettos pour les juifs dans les villes du Maroc, sous le nom de “mellah”
1402 : Smyrne occupée par les Croisés est prise par Tamerlan; massacre et pyramides de têtes
1401 : massacre de 90 000 habitants de Bagdad par Tamerlan; érection de 120 pyramides de têtes
1400 : invasion et pillage de la Géorgie chrétienne par Tamerlan
1400 : les soldats arméniens défendant Sivas sont enterrés vivants. Tamerlan fait piétiner par des cavaliers un chœur d’enfant chantant des psaumes; il n’aimait pas la musique, disent les chroniques.
1400 : prise d’Alep par Tamerlan; pyramides de têtes
1400 : élimination du christianisme après les passages de Tamerlan en Afghanistan
1393 : Tamerlan attaque la ville assyrienne de Tikrit; tous les habitants chrétiens sont exterminés
1389 : campagne d’exécutions de coptes relapses
1387 : la population de Khvabi-Khevi (Géorgie) est brûlée dans l’église
1387 : prise de Van par Tamerlan: massacre de la population
1386 : invasion de Tamerlan en Géorgie; destructions d’églises et monastères, conversions forcées, prêtres brûlés; 60 000 personnes déportées
1384 : pillage de la Bosnie par les Ottomans
1367 : le patriarche maronite Gabriel d’Hajoula est brûlé vif à Tripoli.
1358 : élimination presque définitive des chrétiens nestoriens d’Asie Centrale par Tamerlan
1355 : début des fatwas contre les coptes
1354 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte provoquée par des prédicateurs
1344 : conversion forcée des juifs de Bagdad
1342 : destruction de l’église Saint Ménas du Hamra par la foule en Egypte
1342 : incendie des églises des puits et des Vierges à Hamra
1334 : conversions forcées des juifs de Bagdad
1321 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte; campagne de calomnies contre les coptes, qui aboutit à la destruction de 60 églises par la foule.
1310 : massacre des chrétiens d’Irbil et destruction de toutes les églises de la ville
1304 : expulsion des chrétiens d’Ephèse
1301 : début de la persécution des juifs en Egypte
1301 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte
1295 : Kazan Khan ordonne la destruction de toutes les églises de Mésopotamie
1293 : au Caire, émeute contre les Coptes: massacre et destruction de leurs maisons
1291 : conversion forcée des juifs de Tabriz en Perse
1289 : massacre de religieuses chrétiennes à Tripoli en Palestine par l’armée de Kalavun
1274 : invasion et destruction par les Mamelouks des trois royaumes chrétiens de Nubie; vente des habitants.
1268 : émeute à Bagdad contre les chrétiens
1266 : le caveau des Patriarches d’Hébron est converti en mosquée et interdit aux juifs et aux chrétiens
1260 : attaque des chrétiens de Damas et destruction d’églises
1232 : massacre des juifs de Marrakech
1225 : invasion de la Géorgie par Djelal Edin. Selon les chroniques, début d’une période de 5 années de massacres en Géorgie
1224 : toutes les synagogues de Fès au Maroc sont détruites
1207 : A Pâques, massacre de 12 000 Arméniens autour de la cathédrale d’Ani
1198 : conversion forcée des juifs d’Aden
1184 : les Almohades imposent des signes distinctifs aux chrétiens et aux juifs en Espagne
1184 : destruction d’une église de Saint Gabriel à Assyout par la foule 1165 : conversion forcée des juifs du Yémen
1165 : destruction par la foule de l’église de l‘Archange Gabriel à Al Fustat
1160 : prise de l’Ifriqiya par les Marocains d’Abd el Moumen; juifs et chrétiens doivent choisir entre la mort et la conversion; les juifs sont convertis de force.
1147 : prise de Marrakech par les Almohades; persécution des juifs
1145 : les juifs de Tunis doivent choisir entre la conversion et l’exil
1142 : début des persécutions contre les juifs par les Almohades; massacre à Tlemcen, Bougie, Oran (jusqu’en 1147)
1126 : déportation de chrétiens au Maroc par les Almoravides
1117 : en Egypte, décret rappelant à l’obéissance des ordonnances concernant la soumission des infidèles juifs et chrétiens sous peine de mort
1100 : selon une chronique géorgienne, sous l’occupation turque de Tiflis, “chaque jour le sang des chrétiens de la ville était versé”
1098 : le gouverneur fatimide de Jérusalem expulse tous les habitants chrétiens
1095 : expulsion des chrétiens arméniens et grecs d’Antioche par Yaghi Siyan
1077 : massacre de 3000 infidèles à Jérusalem par le chef turkmène Atsiz
1073 : début des persécutions contre juifs et chrétiens par les Turcs à Jérusalem
1066 : au cours du massacre de milliers de juifs de Grenade, assassinat du Nagid de la communauté, successeur de Samuel Ha Nagid
1065 : décapitation de 65 moines chrétiens du monastère d’Abanub par Haffas sous Al Mustansir en Egypte
1032 : 5 à 6000 juifs tués dans une émeute à Fez et expulsion des survivants
1016 : les juifs sont persécutés et chassés de Kairouan
1014 : sous le calife Al Qadir, la foule musulmane attaque les maisons chrétiennes et détruit plusieurs églises
1010 : début de massacre de centaines de juifs autour de Cordoue jusqu’en 1013
1010 : ordre de destruction des églises de Jérusalem par Al Hakim
1010 : persécution des chrétiens, juifs et sunnites par le calife fatimide Al Hakim
1004 : juifs et chrétiens doivent porter un turban et une ceinture noirs en Egypte
979 : massacre de zoroastriens à Chiraz
924 : destruction à Damas du couvent Sainte-Marie
903 : raid sur Thessalonique et réduction en esclavage de 20 000 prisonniers
852 : destruction des églises de Cordoue datant d’après la conquête arabe
851 : début du “martyre des Mozarabes” à Cordoue
851 : les chefs de la communauté chrétienne de Cordoue sont emprisonnés
850 : règlement du calife sur les vêtements des infidèles
832 : massacre des coptes révoltés du Delta
831 : répression des chrétiens coptes en Egypte
829 : révolte des chrétiens coptes en Egypte
790 : martyres de Saint Christophe, Saint Jean le Palaiaurites et Saint Ilias, torturés et crucifiés
780 : conversion forcée des chrétiens d’Alep par Al Mahdi
772 : massacre de la noblesse arménienne et géorgienne à Bagrevan
759 : conversion forcée et dispersion des chrétiens au Liban
749 : début des persécutions en Arménie contre les prêtres
725 : plainte des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l’église
723 : 60 pèlerins chrétiens d’Amorion crucifiés à Jérusalem
708 : massacres et conversions forcées à Tyane en Asie Mineure
705 : aristocratie arménienne brûlée sur des bûchers
704 : persécution des coptes à Alexandrie par la foule et le gouverneur. Les croix des églises coptes doivent disparaître
702 : décapitation du patriarche orthodoxe d’Antioche
651 : massacre des habitants d’Arados à Chypre
643 : massacre des habitants de Césarée de Palestine; 7 000 morts
640 : expulsion des chrétiens du Nadjran
640 : autorisation pour les musulmans de briser les croix des processions coptes et autorisation de détruire les églises nouvelles coptes
638 : expulsion des juifs de Jérusalem
637 : description horrifiée de la conquête de la Palestine par le patriarche Sophronios
635 : prise de Damas: “le massacre dura toute la nuit jusqu’à l’apparition du jour”.
634 : départ des chrétiens d’Arabie pour la Syrie
634 : premier texte chrétien mentionnant Mahomet en l’associant au “sang humain qui coule”
630 : massacre de la tribu juive des Beni Djadsimaa (Mort de Mahomet en 632)
628 : victoire de Mahomet sur les juifs lors de la bataille de l’oasis de Khaybar (devenue symbole de la victoire musulmane sur les Juifs)
627 : massacre des juifs de Médine; partage des familles et des biens
626 : expédition contre les juifs Beni Qoraizha, insultés par Mahomet: “O vous, singes et cochons…”
626: massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha,liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d’un fossé,avec les jeunes garçons.
626 : massacre des juifs Beni Khazradj et partage des familles et du butin
624 : après la victoire de Badr, début de l’élimination des juifs (Règne de Mahomet)


Notons que les pogroms d' europe de l'est contres les juifs ne sont pas mentionnés, nous parlons uniquement des pogroms en terre d' Islam....
Notons que depuis 1992, un nombre incalculable de massacre de chretiens se produisent en Afrique ainsi qu' en Orient...