lundi 26 novembre 2012

La crainte des juifs tunisiens




La peur <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->monte graduellement dans la petite communauté juive tunisienne, l’une des dernières existant encore dans le monde arabe. La Tunisie, renversée par un coup d’État, est passée de « Suisse du Maghreb » à État dirigé par les islamistes. Malgré cela, les juifs de Tunisie ne veulent pas quitter leur terre. Ils ne veulent pas partir. Ils aiment la Tunisie. Mais ils sont juifs et la situation à évolué depuis le départ de Ben Ali.


Il y a d’abord eu le retour des islamistes interdits sous la dictature précédente. Ils étaient trop dangereux. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus considérés de la sorte. Puis il y a eu les lois anti-liberté. Puis la tentative d’attaque à Zarzis il y a quelques jours où le responsable musulman de la communauté juive planifiait des kidnapping de juifs pour obtenir une rançons des riches juifs.

Ecole juive a Zarsis

<! - d ----------- DEBUT : TEXTE DDP --------->« Nous nous sentons <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->dorénavant très inquiets à Djerba et à Zarzis », explique Perez Trabelsi, le président de la communauté juive du pays au site Magharebia.. « Le gouvernement tunisien doit nous accorder davantage de protection afin de nous épargner ces menaces répétées qui planent sur nos têtes ». « Toutefois, il s’agit de notre pays et nous ne le quitterons pas ; nous avons le droit d’y vivre comme tous les Tunisiens », a-t-il ajouté. Trabelsi a mis en garde contre le fait que de telles actions « étaient susceptibles de nuire à l’image de la Tunisie à l’étranger ». « Il faut donc mettre un terme à ces actes, et nous devons parvenir à vivre ensemble, quelles que soient nos différences », a-t-il expliqué.
<! - d ----------- DEBUT : TEXTE DDP --------->Et il n’a pas tort. <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->Le nombre de tentatives d’attaques contre les juifs, en Tunisie, explose depuis quelques mois.


Manifestation antijuive devant la grande Synagogue de Tunis

Est-ce le résultat de 40 ans de haine interdite sous Ben Ali ou une soudaine montée de l’antisémitisme, les évènements sont difficiles à décrypter à chaud. Il n’en demeure pas moins que le gouvernement, le ministre de l’intérieur précisément, se dit lui-même « très inquiet. »

<! - d ----------- DEBUT : TEXTE DDP --------->Quid des tunisiens <! - f ------------ FIN : TEXTE DDP --------->de la rue. Qu’en sera t-il demain ? Seront-ils prêts à descendre dans les rues pour soutenir les juifs ou bien préfèreront-ils ne pas bouger une oreille ?


Source Jss News