jeudi 15 novembre 2012

les civils de Gaza ne sont pas la cible de Tsahal

Tracts, appels téléphoniques, avertissements enregistrés, frappes ciblées : voici les différents moyens déployés par Tsahal pour réduire la menace sur les civils palestiniens. Tsahal a lancé hier l’Opération Pilier de Défense contre le Hamas, l’organisation terroriste qui contrôle la bande de Gaza. Cette situation a déjà fait des dégâts et des blessés dans la bande de Gaza. Certains civils innocents ont été blessés au cours des frappes menées par Tsahal. Cependant, il s’agit d’accidents, de cas isolés qui ne représentent en rien le mode d’action de l’armée israélienne.
Comment Tsahal minimise les risques ?



1. Avertissements par téléphone: des milliers de coups de téléphone ont été passés aux civils de Gaza se trouvant près d’infrastructures terroristes avant que des frappes ciblées ne soient effectuées.

2. Des tracts sont lâchés au-dessus de Gaza: plus de 2.5 millions de tracts ont été lancés sur plusieurs secteurs où sont dissimulés des sites d’activités terroristes. Ces tracts sont en arabe :
Aux habitants de cette zone, en raison des activités militaires menées par des agents terroristes contre Israël dans la zone que vous habitez, Tsahal est obligé de répondre et d’agir à l’intérieur dans la zone. Pour votre sécurité, nous vous demandons d’évacuer la zone le plus vite possible”, le Commandant de l’Armée de Défense d’Israël.

3. Les frappes ciblées: ettant une très grande précision de tir afin d’épargner les civils présents dans le périmètre, ajourne des frappes terrestres et aériennes sur des zones densément peuplées voire les annule quand il y a un risque de toucher des civils.

4«Les frappe avortées»: l’armée de l’air ne frappe pas à tout prix, elle s’efforce au contraire à ne tirer que lorsque la menace se concrétise (déploiement de missile, tirs, etc) et lorsque le risque pour les populations civiles est minimale. Une commission avant chaque frappe donne l’autorisation de tirer, et fera avorter la mission si le risque pris est trop important. Ainsi, à de nombreuses reprises, des frappes ont été annulées au dernier moment, et ce à cause d’un imprévu dont le plus commun est le passage de civils dans les zones depuis lesquelles sont tirées des roquettes.

5. “Frapper sur le toit”: est un nom de code utilisé avant une attaque sur une cache d’armes afin d’avertir les habitants de l’immeuble visé avant que la frappe ne soit effectuée.
Cependant, en dépit de ces précautions, Tsahal a par erreur touché des bâtiments et des civils palestiniens. Ces erreurs sont prises très au sérieux. Toute erreur fera l’objet d’une enquête après l’opération.
A ces mesures, le Hamas oppose la technique du bouclier humain et place ainsi ses civils en première ligne. Les terroristes dissimulent leurs munitions et leurs rampes de lancement dans des quartiers résidentiels.


Source : Tsahal