mercredi 13 février 2013

Un ménage israélien consacre 25% de son budget mensuel au logement



Nouvelle confirmation de la cherté du logement en Israël: en 2013, le poste “logement” représente la principale dépense du “panier de la ménagère”
L’Institut de la Statistique à Jérusalem vient de corriger la composition du “panier de la ménagère” qui est utilisé pour mesurer le coût de la vie. Cette opération est effectuée une fois tous les deux ans pour prendre en compte les changements dans les habitudes de consommation des Israéliens. A partir de janvier 2013, trois grandes évolutions dans les dépenses des ménages apparaissent: la part du logement augmente, les transports et télécoms sont en baisse alors que l’alimentation stagne.


1/ LE LOGEMENT EN HAUSSE
La part du logement dans les dépenses des foyers israéliens a été revue à la hausse: désormais, le logement représente 25,2% des dépenses d’un ménage moyen. En cinq ans, le dépenses de logement ont fait un bond significatif, puisqu’elles ne représentaient que 21% des dépenses familiales en 2007.

2/ LES TÉLÉCOMS EN BAISSE
Le logement a détrôné le poste des “transports et télécoms” qui est relégué au second rang des dépenses familiales en Israël avec 20,6% du panier de la ménagère. Ce poste reste dopé par la consommation des biens et services fournies par les technologies de l’information et de la communication, comme la téléphonie et l’Internet, mais la concurrence dans le secteur a fait baisser les prix: il y a cinq ans, ce poste absorbait 21,1% des dépenses d’un ménage.

3/ L’ALIMENTATION À LA TRAÎNE
De même, la part du budget consacrée à l’alimentation continue sa baisse inexorable: dorénavant, les produits alimentaires (fruits et légumes compris) absorbent 16,5% des dépenses des foyers israéliens, contre 17,1% des dépenses il y cinq ans.

L’enquête de l’Institut de la Statistique constate aussi de très fortes inégalités de consommation qui trouvent leur origine dans les écarts de revenu et de patrimoine. Ainsi, en 2012, le panier de dépenses des 20% des Israéliens les plus riches (21.472 shekels par mois, soit 4.300 euros) était 2,5 fois supérieur à celui des 20% les moins aisés (8.468 shekels par mois, soit 1.700 euros).
Cet écart dans le niveau de consommation entre les Israéliens les plus riches et les Israéliens les plus pauvres se retrouve dans l’affectation du budget familial entre les différents postes de dépense. C’est ainsi que les Israéliens les plus pauvres consacrent 18,4% de leur budget pour l’alimentation, contre 11,3% pour les Israéliens les plus riches. En revanche, les Israéliens plus riches consacrent 25,5% de leurs dépenses pour les télécoms, contre 14,4% chez les Israéliens les plus défavorisés.

Source Israel Valley