mercredi 26 juin 2013

De l’eau dans le gaz entre le ministère de l’Energie et les compagnies pétrolières



Le ministère israélien de l’Energie exigerait que le consortium des compagnies pétrolières exploitant le champ de gaz Tamar construise un deuxième pipeline depuis la plateforme de production offshore d’Ashkelon jusqu’à un nouveau terminal terrestre. Une nouvelle exigence qui passe très mal auprès de ces dernières.
 
Le gouvernement israélien exigerait à présent des partenaires de Tamar (Noble Energy, Delek, Isramco et Alon Natural Gas Exploration) la création d’un deuxième pipeline, en plus de leur proposition visant à augmenter la capacité du pipeline actuel.
Des sources proches du consortium de Tamar ont averti que l’économie affrontera des pénuries de gaz si le gouvernement insiste sur ce nouveau pipeline, parce qu’ils n’ont pas l’intention de mener à bien deux projets en même temps.
Le sujet est une pomme de discorde entre les entreprises et l’autorité du gaz naturel. Les compagnies s’opposent à l’oléoduc au motif qu’il serait coûteux et inefficace, car la quantité additionnelle de livraisons de gaz sera faible en raison de la capacité de production limitée du pipeline de Tamar.
Au lieu d’un deuxième gazoduc de la plate-forme de production, qui a coûté 250 millions de dollars, les compagnies proposent d’installer des compresseurs pour renforcer les capacités du pipeline actuel et d’utiliser le gisement épuisé de Mari B, appartenant à Noble Energy et de Delek Yam Tethys, comme un réservoir de stockage opérationnel. Les compagnies disent que c’est une solution beaucoup moins coûteuse, qui peut être terminée beaucoup plus rapidement, ne nécessitant pas d’approbations de planification et de construction des commissions.

Source LemondeJuif.info