Près d’un tiers des Israéliens et 40% des enfants vivent à la limite du seuil de pauvreté . Le rapport du CBS ( Central Bureau of Statistics ) qui sera publié demain présente une situation alarmante et précise que le risque de pauvreté pour les citoyens israéliens n’a jamais été si élevé.
Selon le rapport, 31 % de la population d’Israël risque de sombrer dans la pauvreté en 2011, contre 17 % en moyenne dans l’UE et environ 10 % de plus que la Grèce et de l’Espagne, malheureux leader européens . Ce chiffre représente une augmentation de 5 % par rapport à la décennie précédente. C’est la plus forte hausse enregistrée dans l’Union européenne, sauf en Allemagne et en Suède.
Les familles monoparentales avec enfants à charge représentent 44% des personnes à risques soit une augmentation d’environ 3% depuis une décennie. La moyenne européenne est de 35%.
40 % des enfants du pays risquent de sombrer dans la pauvreté contre 20% en moyenne dans l’UE. En Espagne, bien que le pays connaisse une grave crise économique, le risque de pauvreté chez les enfants est beaucoup plus faible et s’élève à seulement 25%. Selon la définition de CBS, une famille est considérée comme à risque et pouvant basculer en dessous du seuil de pauvreté si le revenu par habitant est inférieure à 60 % de la moyenne nationale.
Les données sur l’emploi indiquent que le taux de la main-d’œuvre en âge de travailler ( 25-64 ans) est de 74% en Israël, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne de l’OCDE qui est de 71,1% . En conséquence, le taux de chômage dans le pays est beaucoup plus faible que dans les pays développés ( 5,9 % contre 7,0% ).
Le rapport a également noté que les chômeurs au fil du temps ont tendance à perdre leur expérience et leur confiance en eux, ajouté aux difficultés sociales, celadevient un obstacle à leur retour sur le marché du travail. Le rapport montre également que le nombred e meurtres en Israël est similaire à la moyenne des pays de l’OCDE bien que légèrement plus élevé avec 2,4 meurtres pour 100.000 citoyens comparativement à 2,1 dans l’OCDE. Cependant, les Israéliens se sentent plus en sécurité lorsqu’ils marchent seuls dans la rue le soir : 73,3 % des Israéliens ont déclaré qu’ils se sentent en sécurité comparativement à 67,3% en moyenne dans les pays membres de l’OCDE. Cependant le pourcentage de personnes qui ont déclaré s’être fait attaqué en Israël en 2010 est nettement inférieur à la moyenne de l’OCDE avec 1,8% par rapport à 3% dans les pays développés.
Source Tel-Avivre