mercredi 27 novembre 2013

Dunkerque: France-Israël projette le documentaire « Frères de cœur », jeudi


L’antenne dunkerquoise de l’association France-Israël, présidée depuis le 8 novembre par Nicole Lanoote, qui a succédé à Nicolas Pruvost (qui avait pris le relais de Daniel Oren fin 2011), propose une belle affiche ce jeudi : la projection du documentaire de la réalisatrice Esther London, Frères de cœur, sorti en avril. Une tragédie qui se termine en happy end sur fond de conflit israélo-palestinien.



L’histoire débute par la mort d’un soldat israélien de 19 ans, Yaniv, qui vient de tomber sous un tir de balles. Mais le jeune combattant de Tsahal n’est ni au front, ni en opération militaire. Il vient d’être abattu par son camarade de chambrée. Transporté d’urgence à l’hôpital, il décède peu après. En état de mort cérébrale mais maintenu artificiellement, son cœur continue de battre. Arrivé sur place, le père, confronté à la mort de son fils, n’hésite pas : il donne son accord pour des dons d’organes, sa manière de dépasser la douleur, de la transcender.
Dans un hôpital proche, un jeune Arabe, Saleem, vit avec l’assistance d’un cœur artificiel, dans l’attente d’une greffe cardiaque. Les soins d’une équipe médicale hors pair ont déjà permis au futur receveur de se préparer psychologiquement et physiquement à cette épreuve. La décision est prise. Tout se passe très vite. L’opération est un succès. La caméra de la réalisatrice Esther London suit le jeune homme greffé au cours de sa convalescence, son retour à la force, à la joie, vers une nouvelle vie, encore plus précieuse. Il va nouer des liens inédits avec la famille de son donneur, la soutenant même dans son combat judiciaire envers le meurtrier de leur fils. Le documentaire, salué à sa sortie, explore, selon Esther London, « les différentes facettes, médicale, éthique, religieuse, du don d’organes, ce formidable vecteur d’union entre les hommes. C’est d’abord une réflexion sur la vie. Sur la victoire de la vie». Jean-Louis Touraine, président de l’association France-Transplant, parle de « ton juste, sans pathos excessif», d’un film « qui privilégie les questions humaines aux particularités géopolitiques».B.C.

 Projection ce jeudi, à 18 h 30, Studio 43 (Pôle Marine), à Dunkerque. Entrée libre.
Source La Voix du Nord