lundi 28 avril 2014

Des hackers anti-israël punis par où ils ont péché


Un hacker israélien, qui a pris le pseudo de “Buddhax”, a révélé les identités des participants de la cyberattaque menée par les « Anonymous », qui a frappé un certain nombre de sites israéliens, il y a trois semaines, selon le Haaretz. Diffusant ses informations sur la page Facebook des Forces d’Elite Israéliennes, “Buddhax” a joint le lien d’un document Dropbox avec les noms, la localisation et les photos prises par leur propre webcam personnelle de ces hackers piratés...



“Je suis sûr que les “hackers” hackés d’Anonymous y réfléchiront à deux fois avant d’essayer une nouvelle fois, d’attaquer Israël ! », écrit « Buddhax » dans ce document. « Le service DDoS [distributed denial-of-service] & défacement ne sont pas du piratage. Je ne suis pas, non plus, un très grand hacker… mais je suis assez bon pour révéler qui tu es ! ». Un défacement, défaçage ou défiguration (defacing en anglais) est un anglicisme désignant la modification non sollicitée de la présentation d’un site web, à la suite du piratage de ce site. Il s’agit donc d’une forme de détournement de site Web par un hacker.
En plus d’avoir obtenu l’accès aux ordinateurs de 16 des hackers participants, Buddhax les a alertés, par un message popup qui disait : “La prochaine fois, ne participle pas à OPIsrael. Nous savons pertinemment qui tu es. Nous savons où tu habite, Israël Vivra ! » selon le Haaretz.
Le lien vers ce document Dropbox ne fonctionne plus, aussi pour voir le document à votre convenance :
Hackers Information by Buddhax @ iEF
Posté par : Aussie Dave in Aussie Dave 13 avril 2014 0 537 Views.
israellycool.com
Près d’un mois plus tard, la TV israélienne révèle qu’une unité secrète de cyber-défense a été créée au sein du Shin Bet, les renseignements intérieurs.
Des dizaines de pirates travaillent pour l’unité S- 74 , le nom de code pour l’unité du Shin Bet qui protège le cyberespace israélien. Pendant des jours des opérations #op-Israel, ils se regroupent autour de leurs ordinateurs, suivent les attaques et… défendent Israël !
Quelques instants avant une action qui va perturber le système informatique israélien, ils frappent…
Les hackers anti-israéliens sont surtout bons pour parler et dans des actes de petit piratage, mais nous ne traitons pas là de l’Anonymous en général”, déclarait l’Israélien, en expliquant que “Anonymous Palestine” est fondamentalement constitué de petits groupes de hackers anti-israéliens qui décident unilatéralement de se servir du nom d ‘anonymous ».
La plupart des participants ont été découverts en Malaisie et en Indonésie, d’autres au Portugal, au Royaume-Uni, en Italie, en Finlande, en Arabie Saoudite, selon un reportage de la chaîne 2 israélienne.
L’attaque connue sous le nom de #OpIsrael était une attaque coordonnée contre les sites israéliens, le 7 avril, qui s’est soldée par le piratage d’un petit nombre de sites gouvernementaux et privés, selon J Weekly. Bien que quelques membres de la Knesset se soient fait détourner leurs adresses mail et mots de passe, l’agence de sécurité du pays a rapporté que ces attaques n’ont pu avoir que des résultats mineurs, selon le JerusalemPost.
L’attaque de l’an dernier (2013), « en représailles contre le mauvais traitement des habitants de Gaza et d’autres régions », avait eu des conséquences plus graves, où de nombreux sites avaient été bloqués et des numéros de cartes de crédit ainsi que des répertoires emails avaient été publiés , dont ceux d’une entreprise dont on prétendait qu’elle faisait des affaires avec l’armée israélienne.
Cela vaut la peine de remarquer que ce n’est pas la première fois que l’IEF révèle l’identité de membres d’Anonymous. L’an dernier, le groupe avait publié des photos, des localisations et des adresses IP de personnes dont le groupe disait qu’elles faisaient partie de l’opération.

ource : businessinsider
Adaptation : Marc Brzustowski.

Source JerusalemPlus