lundi 7 avril 2014

Israël anticipe les hackers d’Anonymous piratés


Des pirates israéliens ont contre-piraté le site de Hacker « Anonymous », sous la bannière de « OpIsrael », qui menaçait de paralyser les sites internet de toutes les grandes institutions israéliennes demain, lundi 7 avril. Israël se préparait à une cyber-attaque globale et massive d’OpIsrael, réunis par les terroristes de la toile « Anonymous » et « militants pro-Gaza », lundi 7 avril, à l’occasion de l’anniversaire d’une tentative échouée l’an passé de paralyser les internautes israéliens...



C’est pourtant un drapeau israélien flottant, titrant en haut de page « Il n’y a pas de Palestine », une vidéo Youtube faisait défiler des versets de la Torah et un compte à rebours qui accueille les internautes sur un site antisioniste et cyber-terroriste. Le contre-piratage israélien annonce des « suites » d’ici la nuit de dimanche à lundi.
OpIsrael ou « OpIsraHEIL » – en référence au « Heil Hitler » – est une « cyber-communauté » de hackeurs pro-palestiniens qui communique depuis le Moyen-Orient sur Twitter, Facebook et leur site internet www.opisrael.com; répandant des messages largement antisionistes, et des appels à la haine sur les réseaux sociaux qui annoncent une grande opération de sabotage des institutions israéliennes.
« Etes-vous prêts pour OpIsraheil 2? » pouvons-nous lire sur la page Facebook des « hacktivistes » dimanche 6 avril, révélant le nom de l’opération. OpIsrael se montre prêt à l’attaque. Sur le site du groupe, issu des « hacktivistes » et pirates du web Anonymous, on annonce déjà une journée entière de piratage de grands sites israéliens.
La page Facebook de #OpIsrael, a reçu plus de 7247 mentions « j’aime » et son twitter est suivi par 27 000 abonnés.

 


L’évènement organisé lundi a rassemblé près de 4000 fans.
« Le 7 avril 2014, nous demandons à nos frères et sœurs de pirater, d’altérer, de détourner, les bases de données, de réutiliser les mots de passe et d’administrateur, et de simplement résilier le cyberespace israélien par tous les moyens nécessaires », appellent les pirates.
« Nous sommes musulmans, des soldats d’Allah », revendiquent-ils le groupe.
Une photographie de Bernard-Henri Levy, le journaliste français juif, dans une cuvette de WC a été notamment postée dimanche sur la page Facebook du groupe, attirant quelques mentions « j’aime » des fans de la page.

Israël prêt à affronter la menace ?

Les autorités de l’Etat hébreu ont conseillé aux services administratifs de ne pas ouvrir leurs emails de la journée, et de ne pas se connecter avec des identifiants sur des sessions informatiques susceptibles d’être hackées. Des données et des renseignements importants peuvent être mis en danger et exposés à des personnes malintentionnées, comme se déclare ouvertement Anonymous via son entreprise « OpIsrael ».
Les groupes de pirates qui mènent l’attaque à l’occasion de l’anniversaire de #OpIsrael sont des membres de l’Autorité palestinienne, des Syriens, des Iraniens, des Indiens, des Malaisiens et des Jordaniens. Mais ils déclarent se trouver officiellement à Gaza et se revendiquent fervents défenseurs de la « lutte armée révolutionnaire » dans l’enclave dirigée par le groupe terroriste du Hamas.
La cyber-menace se concentrera probablement sur des attaques de ​​ »service inaccessible », qui consistent à inonder un site par des milliers de demandes d’accès jusqu’à ce qu’il se bloque.
Les cibles sont principalement les institutions financières comme les banques et les sociétés de cartes de crédit, mais les institutions universitaires et les ministères sont également menacés.
Un utilisateur a partagé une liste de 161 cibles, dont les adresses se terminent toutes par « .gov.il ».
L’an passé, seuls les sites internet du ministère de l’Education et du Bureau central des statistiques avaient été la cible de ces attaques, et bloqués pendant quelques heures.
Si les pirates se vantent de leurs exploits et ont provoqué un tapage médiatique important en 2013, Israël constitue un cyber-espace multi-sécurisé, dans un pays où les spécialistes informatiques anti-piratage ne manquent pas et qui, par conséquent, se montrent prévoyants – comme le piratage du site « www.opisrael.com » dimanche a pu le prouver.

Source JerusalemPlus