jeudi 10 avril 2014

Israël coupe la plupart de ses liens avec Ramallah


Le premier ministre Benyamin Netanyahou a donné des instructions aux ministères interdisant toute réunion avec des responsables de l’autorité palestinienne, et l’arrêt de toute coopération civile et économique avec l’AP, suite à l’échec des « négociations de paix ». « En réponse à la violation par l’autorité palestinienne de ses engagements aux pourparlers de paix… les ministres du gouvernement israélien se sont vu interdire de rencontrer leurs homologues palestiniens, » a déclaré un responsable à l’AFP, parlant sous couvert d’anonymat...



Les nouvelles instructions ne comprennent pas le ministère de la défense ou des entretiens effectués entre Israël et l’autorité palestinienne dans le cadre sécuritaire.
Israël a informé jeudi l’autorité palestinienne d’une série de mesures punitives contre elle, suite à la demande faite par l’AP de rejoindre 15 conventions internationales, afin de devenir membre de divers organes de l’ONU.
Selon la radio publique Kohl Israël, ces mesures comprennent une suspension des contacts de haut niveau entre les ministres et patrons, et tout contact avec l’autorité palestinienne sera désormais dirigé par le coordinateur des activités gouvernementales en Judée Samarie, le major-général Yoav Mordéchai.
Il a également été décidé de geler la mise en œuvre de la technologie cellulaire 3G dans les zones contrôlées par l’AP, et l’arrêt du transfert à Gaza du matériel de communication appartenant à la compagnie de téléphone cellulaire de l’AP, Watania.
Le secrétaire d’état américain John Kerry a parlé mardi devant le Sénat américain, où, comme on s’y attendait depuis des mois, il a accusé Israël de l’échec des pourparlers de « paix » la semaine dernière.
« Israël n’a pas libéré les terroristes palestiniens le jour où ils devaient être libérés, et un autre jour passa, et une autre jour… puis 700 autres unités de logement ont été annoncées à Jérusalem, et « pouf »,… c’était un peu le moment, » a souligné Kerry devant le comité des relations étrangères du Sénat.
Ce qui était donc important pour Kerry, qui se calque exactement sur les idées de Mahmoud Abbas, dictateur de l’autorité palestinienne, c’était qu’Israël libère plus de terroristes, sans aucun geste arabe en retour, et qu’Israël ne construise pas de logements juifs à Jérusalem.
Les dirigeants américains d’aujourd’hui sont faibles, veulent une Amérique faible, montrent une Amérique faible, sont la risée du monde, et donc, bien entendu, quoi de plus facile pour eux que de se tourner vers la « victime » idéale, l’état juif.
Cette animosité de l’administration Obama envers Israël, semblable à celle des dictatures arabes, devrait toutefois avoir peu d’influence sur les relations entre Israël et les Etats-Unis. En effet, Obama est muselé par un Congrès qui reste toujours l’ami d’Israël, et empêchera la Maison Blanche de prendre toute décision dommageable pour la sécurité de l’état hébreu.

Source JerusalemPlus