dimanche 13 avril 2014

L’université Brandeis annule le doctorat honorifique à Ayaan Hirsi Ali, une anti-islamiste…


L’université Brandeis a annoncé mardi qu’elle n’attribuerait pas de doctorat honorifique à Ayaan Hirsi Ali, une militante pour les droits des femmes et  fervente critique de l’Islam, religion qu’elle a appelé la religion « destructrice, nihiliste du culte de la mort ». Dans un communiqué publié huit jours après l’annonce, le porte-parole de l’université a déclaré :  " Nous ne pouvons pas oublier certaines déclarations qu’a prononcé Mme Ayaan Hirsi, celles-ci sont incompatibles avec les valeurs fondamentales de l’Université Brandeis "...
 

Ayaan Hirsi Ali, de son vrai nom Ayaan Hirsi Magan, est une femme politique somalienne et néerlandaise, née à Mogadiscio en Somalie le 13 novembre 1969. Ancienne membre de la Seconde Chambre des Pays-Bas, elle appartenait au Parti populaire libéral et démocrate des Pays-Bas et est connue pour son militantisme contre l’excision et ses prises de position contre la religion musulmane. Alors qu’elle est âgée de six ans, sa famille quitte la Somalie pour suivre le père qui voyagera beaucoup mais sa famille restera dix ans à Nairobi, où Ayaan Hirsi Magan est scolarisée dans une école coranique pour jeunes filles.
L’université Brandeis est une université privée américaine située  dans le Massachusetts  à l’ouest de Boston.L’université Brandeis est la première université financée par la communauté juive aux États-Unis. Bien que multiconfessionnelle, elle compte dès ses débuts, en 1948,  une forte proportion d’étudiants et d’enseignants juifs (80 % au cours des années 1950), et c’est toujours le cas aujourd’hui (50 % environ).
Le New York Times a rapporté que des milliers de personnes avaient signé une pétition pour annuler l’attribution du doctorat honorifique à Ayaan Hirsi. Le Conseil des relations américano-islamiques a envoyé une lettre au directeur de l’université pour l’informer « de l’ islamophobie notoire de Mme Ayaan Hirsi » .
« C’est une des pires ennemis de l’Islam non seulement en Amérique mais dans le monde entier  » a déclaré Ibrahim Hooper, le porte-parole du groupe.
 Ayaan Hirsi Magan est la fille d’Hirsi Magan Isse, un intellectuel et homme politique somalien qui a étudié en Italie et aux États-Unis dans les années 1960. À l’âge de cinq ans, alors que son père est en prison, sa grand-mère s’arrange pour faire exciser Ayaan et sa sœur à l’insu de leur mère qui doit souvent voyager.
 Bien plus tard en 2004, elle a écrit le scénario de « Submission », un film qui critique le traitement fait aux femmes musulmanes. Peu de temps après sa sortie, le réalisateur, Theo van Gogh, est assassiné dans une rue d’Amsterdam par un islamiste radical qui a aussi menacé de mort Ayaan Hirsi Ali.
 Dans son livre, elle écrit :  » En déclarant notre Prophète infaillible et en ne nous permettant pas de s’interroger, nous, musulmans, avons mis en place une tyrannie statique. Le Prophète Muhammad a tenté de légiférer sur tous les aspects de la vie. En adhérant à ses règles, de ce qui est permis et de ce qui est interdit, nous, musulmans, avons supprimé notre liberté de penser par nous-mêmes et d’agir comme nous le souhaiterions. Nous avons gelé les perspectives morales de milliards de personnes dans l’état d’esprit des arabes du VIIe siècle. Nous n’étions pas seulement serviteurs d’Allah, nous étions aussi des esclaves. Après les attaques terroristes du 11 Septembre, elle a déclaré :  » Les Hollandais avaient … oublié qu’il était possible pour les gens de se lever et de faire la guerre, détruire des biens, emprisonner, tuer, imposer des lois de la vertu en raison de l’appel de Dieu. Ce genre de religion n’était pas présente en Hollande durant des siècles ».
L’université Brandeis possède des campus à Jérusalem et ses environs. L’Université Brandeis avait  un partenariat avec l’Université Al Quds dans le but de conserver un prétendu «dialogue». Il y a quelques mois, l’Université Brandeis a  rompu ses relations avec le Hamas et l’Université Al Quds après que se soit tenu un rassemblement  nazi  qui avait scandalisé les étudiants sur le campus.
Source Tel-Avivre