dimanche 13 avril 2014

Un responsable américain dit que la libération de Pollard est une question de jours


Un haut responsable américain a rapporté jeudi qu’un accord pour libérer Jonathan Pollard en échange de terroristes arabes serait effectué dans les prochains jours. Selon le rapport, le dictateur de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, va suspendre certaines de ses demandes d’adhésion à des conventions internationales, alors qu’Israël libèrera des terroristes et gèlera la construction en Judée Samarie, et les Etats Unis libèreront Pollard...
 

Des sources au sein de l’AP ont précisé qu’elles n’ont pas l’intention de revenir sur leur demande pour la libération de terroristes arabes israéliens promis dans le cadre des « gestes » pour parvenir aux pourparlers. Alors que la libération du dernier lot, comprenant des terroristes arabes israéliens, a été annulée jeudi dernier, Israël n’a pas exclu leur libération à l’avenir, disant qu’un débat sur le sujet aura lieu.
Un tel accord serait soumis à l’approbation du gouvernement israélien dans les prochains jours. Cependant, il n’est pas clair qu’un tel accord passe, étant donné que le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré plus tôt cette semaine qu’il soutiendrait la poursuite des pourparlers « de paix », mais pas la libération de terroristes supplémentaires.
Mettant également cet « accord » en danger est Jonathan Pollard lui-même, qui s’oppose à la libération de terroristes. Pollard, maintenant dans sa 29e année d’emprisonnement pour espionnage au profit d’Israël, a renoncé mardi dernier à une audience de libération conditionnelle pour protester contre la proposition d’accord, lui contre des terroristes.
A ce moment, les Etats Unis avaient proposé de libérer Pollard en échange de 400 terroristes arabes détenus en Israël, y compris le chef terroriste Marwan Barghouti, ainsi qu’un gel de la construction juive à Jérusalem et en Judée Samarie.
Abbas a déclaré jeudi matin qu’il serait ouvert à l’idée d’étendre les « pourparlers de paix » au-delà de leur date limite du 29 avril, mais avec comme condition préalable que Jérusalem Est soit acceptée comme une capitale arabe.
En ce qui concerne les demandes auprès des conventions internationales qu’Abbas suspendrait dans le cadre de l’accord, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a signé mercredi les documents officiels pour confirmer la réception de 10 de ces demandes de conventions co-signées par l’ONU.
Ban a écrit dans les documents officiels que « l’état de Palestine » serait ajouté aux conventions internationales le 2 mai, marquant les 30 jours de la demande d’Abbas.
Source JerusalemPlus