jeudi 22 mai 2014

Abbas : "le gouvernement d'union doit reconnaître Israël et dénoncer le terrorisme"


Le dictateur de l'autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a déclaré mercredi que l'OLP n'a pas l'intention de demander l'adhésion à plus d'organisations internationales, du moins dans un proche avenir. Abbas, qui a fait ces commentaires au site d'information israélien Walla!, a déclaré que la décision finale dépendra de "l'évolution politique" du gouvernement d'union avec le groupe terroriste Hamas...



Abbas a également révélé au cours de l'entrevue qu'il avait fait parvenir un message aux équipes de négociateurs israéliens et américains deux jours avec que l'AP ait demandé l'adhésion aux organismes internationaux en avril, menaçant de présenter ces demandes si Israël ne libérait pas immédiatement le dernier lot de 26 terroristes.
Il a allégué que le gouvernement de l'OLP a attendu 48 heures pour voir si le gouvernement israélien allait changer d'avis, et a seulement fait ce geste après qu'Israël ait refusé.
Israël a reporté la libération du quatrième lot de terroristes fin avril dans l'attente de voir l'AP prendre une décision positive quant à la suite des "négociations". La réponse de l'AP a été de poser ses demandes d'adhésion aux organismes de l'ONU, ce a quoi Israël a répondu par l'annulation de la libération du quatrième lot. L'AP a ensuite signé un accord avec le groupe terroriste Hamas, entraînant Israël à se retirer complètement des négociations.
Abbas a également donné de nouveaux éclairages sur l'évolution du pacte d'union entre le Fatah et le Hamas, disant qu'il avait promis a Tzipi Livni, lors de leur réunion controversée à Londres, que le gouvernement travaillera selon ses propres lignes directrices, et non celles du Hamas. Il a souligné que lui-même pourrait ne pas diriger le gouvernement, mais qu'un autre responsable du Fatah pourrait, comme par exemple le "premier ministre" de l'AP Rami Hamdallah.
Il a également indiqué que le gouvernement sera composé entièrement de politiciens "indépendants", et qu'il sera fondé sur quatre principes internationaux : la reconnaissance d'Israël, la reconnaissance des termes des accords internationaux, et le rejet explicite de la violence et du terrorisme.
Ce geste est un surprenant volte-face pour Abbas, qui a insisté sur le fait que le Hamas "n'a pas besoin de reconnaître Israël" dans le cadre d'un gouvernement d'union.
Le Hamas continue d'être catégorique sur son contrôle complet d'un gouvernement d'union, exprimant maintes et maintes fois qu'il resterait au contrôle de Gaza et des territoires occupés par l'autorité palestinienne après les élections, insistant également pour que le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, dirige le gouvernement.
Plus récemment, le Hamas a annoncé qu'un gouvernement d'union serait sans équivoque sujet à leur approbation avant d'être mis en place.
La charte actuelle du groupe terroriste appelle à la destruction d'Israël, et son leader adjoint, Moussa Abou Marzouk, a exclu la possibilité que le Hamas reconnaisse "l'entité sioniste", même après le pacte d'union avec le Fatah.
Des représentants du Hamas ont déjà affirmé que les forces de police de l'AP seront intégrées dans la "police" du Hamas à Gaza, moins d'une semaine après que le co-fondateur Mahmoud Al-Zahar ait nié avec colère que le Hamas serait intégré dans les services de sécurité de l'AP.

Sourc Juif.Org