mercredi 28 mai 2014

Les medias spéculent sur l’attentat de Bruxelles


Le meurtre de deux israéliens par un inconnu à Bruxelles pourrait avoir été un assassinat planifié, plutôt qu’un acte aléatoire, a déclaré mardi le journal israélien d’extrême gauche Haaretz. L’attaque, dans laquelle un homme armé a ouvert le feu au Musé Juif de la capitale belge samedi, a tué trois personnes, dont un couple d’israéliens dans la cinquantaine qui aurait eu des liens avec un organisme du gouvernement israélien...
 

Ecrivant dans Haaretz, l’analyste Amir Oren a déclaré que, bien que Miriam et Emmanuel Riva aient dans le passé travaillé pour le gouvernement, ils étaient des comptables plutôt que des espions.
« Tous deux étaient des comptables qui ont été employés séparément par des organismes gouvernementaux, » a-t-il dit, décrivant leurs outils comme « des chiffres et des ordinateurs, et non pas des manteaux et des poignards. »
« Pourtant, il est possible que l’assassinat de Bruxelles n’était pas un crime de haine ou une attaque antisémite, mais une agression ciblée… une bataille dans la guerre secrète, bien que peut-être il y ait eu une erreur d’identification des victimes visées. »
Les enquêteurs belges ont déclaré lundi qu’ils envisageaient un possible lien terroriste dans la fusillade, qui a également tué une femme française, et laissé une quatrième personne, un ressortissant belge, en état de mort cérébrale.
Les deux corps des israéliens sont arrivés en Israël pendant la nuit et devraient être enterrés dans le cimetière de Tel Aviv à 14 heures GMT.
Emmanuel Riva avait travaillé au ministère des finances ainsi que dans une organisation appelée Nativ qui a été fondée dans les années 1959 pour encourager secrètement l’éducation juive en Union Soviétique durant la guerre froide, et pour encourager l’immigration en Israël. Miriam Riva a travaillé pour une organisation gouvernementale non spécifiée.
« Dans ce travail, et quand elle était affectée a une des missions de l’agence en Europe, son poste était uniquement administratif, » dit le journal. « Elle n’était pas Mata Hari, » ajoute-t-il, se referant à la danseuse d’origine hollandaise, séductrice et espionne, qui a été exécutée par un peloton d’exécution français pendant la première guerre mondiale.
Contacté par l’AFP, le ministère israélien de la défense a nié que le couple avait leur employé, tandis que le bureau du premier ministre a refusé de commenter le rapport.

Source JerusalemPlus