mercredi 28 mai 2014

L'Iran exhorte l'Occident à résister à la pression d'Israël et ses alliés


L'Iran a exhorté mardi les puissances occidentales à résister à toute pression exercée par des parties non impliquées directement dans les négociations nucléaires, dans une référence claire à Israël et à ses alliés. Après des discussions à Istanbul avec la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a en outre appelé «à du sérieux et du réalisme» lors du prochain round de négociations à Vienne, du 16 au 20 juin...



Considéré comme la seule puissance nucléaire de la région, Israël dénonce l'accord temporaire conclu fin 2013 entre l'Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), en vertu duquel l'Iran a suspendu quelques activités nucléaires sensibles en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales.
L'objectif des négociations de Vienne entre l'Iran et le groupe 5+1 est de parvenir à un accord définitif sur la dimension du programme nucléaire iranien.
Le groupe 5+1 «ne doit pas se laisser leurrer par les groupes de pression et les personnes étrangères aux négociations», a dit M. Zarif, en allusion à Israël et au Congrès américain, qui ont maintes fois mis en garde contre l'allègement des pressions contre l'Iran.
Israël et les puissances occidentales soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique ce que Téhéran dément.
Pour M. Zarif, il est «tout à fait possible» de parvenir à un accord sur le dossier nucléaire. L'Iran participera aux négociations de manière «sérieuse, correcte et sans précipitation».
Le levée des sanctions imposées à l'Iran est «la base de notre travail» pour trouver un accord global qui «préserverait le droits et la dignité de notre nation», a-t-il rappelé.
En attendant le prochain round de négociations, des experts de l'Iran et des 5+1 doivent se retrouver à partir du 2 juin pour des discussions techniques en marge d'une conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne.
Selon un porte-parole de l'AIEA, ces discussions dureront «probablement quatre à cinq jours».
Source 20 Minutes