vendredi 25 juillet 2014

En Israël, la productivité agricole a augmenté de 46 % entre 2002 et 2011


D’habitude peu enclins aux états d’âme, c’est avec une certaine nostalgie que les économistes israéliens font le point sur l’agriculture de l’Etat hébreu. La raison ? Alors qu’en 1949, l’agriculture générait 12 % du PIB et 65 % des exportations israéliennes, en 2011 celle-ci ne représentait plus que 1,7 % du PIB et 2 % du total des exportations...



Cette diminution des chiffres ne signifie pas un déclin de l’agriculture israélienne, qui s’organise autour de 919 points de production. En effet, en même temps qu’Israël devenait un pays industriel et innovant, la productivité agricole progressait de 46 % entre 2002 et 2011 – un taux bien plus élevé que dans la zone OCDE, et cela malgré des conditions climatiques et sécuritaires extrêmes. La raison de ce succès tient en deux mots : l’innovation et la technologie. Cette hausse de productivité a permis de réaliser d’énormes économies de main d’œuvre, même si actuellement 24 000 travailleurs étrangers sont employés dans le secteur.
Au fil des années, autant pour satisfaire la demande intérieure que pour éviter des coûts de transports élevés à l’importation, l’agriculture israélienne s’est orientée vers la production de produits frais. Ce qui n’est pas sans avantages, comme l’explique le Dr Ido Kan, de l’Institut de gestion agricole de Réhovot : « Si nous devions être coupés du monde, du fait qu’Israël produit en quantité suffisante du lait, des fromages, des œufs, des légumes, des fruits et des volailles, notre sécurité alimentaire ne serait pas compromise. » Un constat des plus rassurants.
Source Hamodia