dimanche 20 juillet 2014

Selon Al Jazeera (Qatar), 75% des pertes à Gaza sont des « combattants » !


Le représentant palestinien du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies (CDHNU), Ibrahim Khreisheh, déclare que les tirs de missiles et de mortiers contre Israël sont des « crimes contre l’humanité », du fait que ces tirs sont dirigés volontairement contre une population civile. De ce fait, le Hamas ne peut pas faire appel à la Cour Pénale Internationale pour accuser les bombardements israéliens qui, eux, sont ciblés et la population avertie à l’avance. Cet homme oublie de dire que le Hamas utilise des civils innocents comme boucliers humains, ce qui est un autre crime de guerre. En fait le Hamas ne respecte aucune loi internationale...
 

Selon ce droit, les troupes combattantes doivent 1) n’attaquer que le personnel et les objets ennemis ; 2) s’abstenir de toute attaque aveugle ; 3) s’abstenir d’attaques au cours desquelles le nombre de victimes civiles auxquelles on peut s’attendre sera excessif à la lumière de la valeur militaire de la cible ; et 4) avertir les civils d’attaques lorsque cela est possible.
Dans leur propre territoire, les forces armées et les groupes armés doivent s’abstenir de placer des objectifs militaires dans des zones densément peuplées et prendre d’autres mesures pour maintenir les civils hors de danger. Plus précisément, la loi criminalise également l’utilisation de civils comme boucliers humains.
Mahdi Abdel Hadi, directeur du « think tank » palestinien Passia, explique l’engrenage qui a entraîné la crise actuelle. « Après l’élection d’Al-Sissi en Egypte, le Hamas a perdu son traditionnel soutien. C’est pourquoi il a accepté de se réconcilier avec le Fatah, aux conditions que posait Mahmoud Abbas. Celui-ci exigeait de garder son gouvernement, composé de technocrates et d’employés formés par ses soins, et de maintenir son propre agenda basé sur la poursuite des négociations avec Israël et le refus de la violence.
En échange, Abbas a promis au Hamas de négocier avec l’Egypte la réouverture de Rafah, le point de passage entre Gaza et l’Egypte. Le Hamas a accepté toutes ces conditions pour voir Rafah ouvert. En contrepartie, il a juste demandé que des élections aient lieu dans six mois. 

C’est alors que deux épisodes ont changé la donne. D’abord, trois jeunes Israéliens ont été portés retrouvés tués par balle en Cisjordanie. Israël a alors traqué le Hamas ville après ville, village après village. Plusieurs centaines de membres du mouvement ont été arrêtés.
Puis des extrémistes israéliens ont kidnappé un jeune Palestinien et l’ont brûlé vif. C’est cet épisode qui a réveillé Jérusalem. Ce n’est pas une Intifada, car une Intifada implique un leadership, un consensus, un financement. Là, les Palestiniens restent divisés. Et ces manifestations se sont propagées dans les villes arabes d’Oum el-Fahem, de Nazareth… Encore une fois, sans leadership, ni projet politique, c’est juste une population qui s’est soulevée pour réclamer un peu de « respect ».
On a découvert dans une école de l’Unrwa (onu) une vingtaine de roquettes cachées dans une classe. Près de la frontière égyptienne, des soldats de Tsahal se sont trouvés face à un âne bourré d’explosifs par le Hamas, sur lequel ils étaient obligés de tirer.
Selon debka.com une véritable cité administrative, de commandement militaire et de stockage d’armes sophistiquées se trouve dans un dédale enterré sous Gaza City. On ignore si cette cité souterraine est visée par Tsahal dans son incursion terrestre. Une trentaine de tunnels ont déjà été repérés et détruits. Mais comme Israël est absent de la bande de Gaza depuis 9 ans, il manque d’informations venant du terrain (Humint ou Human Intelligence). Ceci expliquerait l’entrée dans la bande de Gaza, après les longs bombardements aériens pendant 10 jours, avec un succès relatif.
 

Israël
 

- Ali Shaaban, un Arabe israélien, a écrit au Premier ministre Benjamin Netanyahu lui soulignant que si l’Etat juif veut vraiment la paix, il faut qu’il chasse du pouvoir les groupes terroristes qui actuellement ont l’emprise sur la population palestinienne, et qu’il traite plutôt directement avec les Arabes ordinaires qui veulent juste vivre en paix. Il a exhorté M. Netanyahu d’ »agir maintenant, de ne pas fléchir ni d’avoir peur. Les Palestiniens terroristes ne comprennent que la force, et si vous n’attaquez pas maintenant, alors vous et moi et tous les Israéliens allons payer le prix fort ».
Aujourd’hui, l’opinion se propage que l’idée d’un Etat palestinien doit être enterrée après l’opération « Falaise imprenable » contre le Hamas à Gaza. Le 1er ministre Netanyahou a bien précisé que la Judée et la Samarie indépendantes se transformeraient en 20 Gazas, la population prise en otage, et les armes braquées contre Israël. Selon l’ancien ministre de la Défense, Shaoul Mofaz, Gaza devrait être démilitarisée. Encore faut-il savoir comment contrôler cette démilitarisation…à moins de réoccuper le couloir « Philadelphi ».
- Lors d’un sondage mené à l’orée de l’opération « Falaise imprenable » ou « Roc solide », 48 % des personnes interrogées font confiance au Chef du gouvernement, au Ministre de la Défense, et au Chef d’État-major pour régler ce conflit d’une manière mesurée. Mais 40 % des sondés pensent qu’il faut aller jusqu’au bout et éradiquer le Hamas au cours d’une opération terrestre quitte à réoccuper la bande de Gaza.
- Selon des analystes proches de l’organe debka.com, par ses nombreux tirs au hasard, le Hamas chercherait à recueillir des informations précieuses sur les forces et les faiblesses du nouveau système de défense israélien, des informations convoitées par des forces alliées ou concurrentes comme le Hezbollah au Liban et les militaires iraniens. Par ailleurs, il chercherait à réaliser « un coup d’éclat », soit en touchant par hasard un objectif stratégique, soit en provoquant d’un coup un grand nombre de victimes civiles.
 

Témoignages arabes
 

Le Tunisien Salem Ben Ammar a écrit que ceux qui soutiennent l’organisation terroriste du Hamas aillent lui servir de boucliers humains.
« J’aimerais que tous ceux qui défendent becs et ongles le Hamas me fassent un topo sur ce mouvement et me renseignent sur ses liens de parenté idéologique avec Ennahdha, la Qaïda, les Talibans, l’E.I.I.L., les Boko Haram, les Shebabs, le F.I.S. et tant d’autres groupes connus pour leur immense vertu humaniste et pacifique nourris au biberon du wahabisme et à la doctrine du Tawhid (unification) des Frères Musulmans.
Que connaissent-ils de son histoire, de sa doctrine politique, de sa charte, de ses crimes anti-palestiniens, de sa guerre fratricide avec le Fatah’ en 2007, de sa politique de purification religieuse à Gaza, des mœurs de ses dirigeants, du péril qu’il présente pour l’Égypte, la Tunisie et la Palestine elle-même ?
Isolé à 6 mois des élections palestiniennes, avec une population qui n’en peut plus de cette guerre permanente avec Israël et qui aspire à vivre en paix, le Hamas ne cherche-t-il pas un moyen de porter le coup de grâce définitif à la volonté de paix avec Israël chez Abbas, car comme tout mouvement extrémiste, il ne peut prospérer que sur l’état de chaos permanent.

Qu’ils se posent des questions et ne fassent de leur parti pris une vérité historique, y compris sur les vraies causes du conflit israélo-palestinien qui est leur seul fonds de commerce. Si celui-ci disparaît, ils n’auront plus leur raison d’être et découvriront enfin qu’ils n’ont jamais été arabes. S’ils ont le courage qu’ils aillent servir de boucliers humains en lieu et place de ces pauvres écoliers. A moins qu’ils n’offrent leurs fillettes aux pédophiles de cette secte infâme ».
Le présentateur TV syrien Faisal al Qassem: « Pourquoi n’apprenons-nous pas de l’armée israélienne qui fait d’énormes efforts pour éviter de bombarder les zones civiles au Liban comme en Palestine ? Et le Hezbollah ne s’est-il pas réfugié dans des zones peuplées par des civils, sachant parfaitement que les Israéliens ne les bombarderaient pas ? 

Pourquoi l’armée syrienne ne respecte pas les bâtiments des universités, des écoles et des zones résidentielles ? N’a-t-elle jamais entendu parler des principes et de l’éthique dans une guerre urbaine ? Quand elle veut arrêter une manifestation, l’armée israélienne utilise des canons à eau ou des balles en caoutchouc et non pas des explosifs comme le fait l’armée syrienne à Alep ». 
La peur de l’extrémisme grandit dans les pays musulmans. Un sondage Pew auprès de 14200 personnes dans 14 pays montre les nombres suivants.
Au Liban 92% des personnes interrogées disent avoir peur de la montée de l’extrémisme islamiste, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2013, réparti à quasi égalité entre communautés chiites, sunnites, et chrétiennes du pays. 62% des Jordaniens expriment leur inquiétude en hausse de 13 points par rapport à 2012. En Turquie, 50% partagent cette crainte, un chiffre en hausse de 18 points par rapport à 2012. Les Palestiniens: 53%, mais à Gaza, 63% ont une opinion défavorable du Hamas… 

En Asie, on recense de forts taux, au Bangladesh (69%), au Pakistan (66%) et en Malaisie (63%) s’inquiètent de l’extrémisme de l’Islam, mais seulement 40% en Indonésie, où on trouve une forte majorité de Musulmans.
En Afrique, au Nigéria du fait de Boko Haram, on trouve 79% d’inquiets. 

En Iran, lors d’une récente interview sur la principale chaîne d’Etat IRIB, un sheikh religieux et professeur à l’Université de Téhéran, Valiollah Naghipourfar, a affirmé que « le juif est très fort en sorcellerie, et la plupart des sorciers sont des Juifs. Ils utilisent cette pratique pour nous espionner… » . Selon la journaliste Melanie Phillips “Le leadership iranien suggère que le prix de son aide pour « stabiliser » l’Irak serait un accord sur son programme nucléaire ». Dernière trouvaille des ayatollahs. 
Aux Etats-Unis, un sondage Pew portant sur 1805 adultes montre que 68% des Américains sont favorables à Israël contre 14% pour les Palestiniens et 15% sans opinion, le reste 3% étant favorables aux 2 parties. Les Républicains sont favorables à 73%, valeur en nette progression, et les démocrates à 44% en faible diminution. L’écart de sympathie entre les 2 principaux partis envers Israël augmente au point que l’on parle de plus en plus de revirement à la base du parti démocrate
Source JerusalemPlus