jeudi 14 août 2014

Bennett critique la formule « cash contre calme » des pourparlers

 
Le ministre de l’économie Naftali Bennett (Bayit Yéhoudi) s’oppose fermement aux pressions pour qu’Israël accepte des exigences du groupe terroriste islamiste Hamas, qui comprennent le paiement des salaires des « fonctionnaires » du Hamas...
 

« Au cours de la dernière journée, des rapports ont fait surface qu’Israël a accepté de financer les responsables du Hamas à Gaza, » a dit Bennett. « C’est un euphémisme dangereux. C’est de la protection politique monétaire : vous nous payez, nous vous tirerons dessus plus tard, vous ne nous payez pas, nous vous tirerons dessus maintenant. »
L’agent va inévitablement aller pour la reconstruction de tunnels terroristes et la fabrication ou l’importation de missiles, a dit Bennett.
« Il s’agit d’une formule de ‘calme contre de l’argent’, » a-t-il poursuivi. De cette façon, a-t-il expliqué, « l’état d’Israël laisse Gaza au renforcement du Hamas et cela endommage notre dissuasion. Il est impossible de combattre notre ennemi d’une main et de le financer avec l’autre. »
Bennett a également fortement rejeté les arguments que le Hamas n’utilisera pas cet argent pour le terrorisme.
« C’est exactement la raison pour laquelle le Hamas insiste pour obtenir ces financement, » a-t-il déclaré.
L’estimation que l’argent est le principal facteur derrière l’accord du Hamas de reprendre les négociations au Caire la semaine dernière persiste alors que la confusion règne sur les progrès des négociations.
Dimanche, l’agence de presse (…) palestinienne Sawa a révélé que le Hamas avait été en mesure de canaliser des millions de dollars dans la bande de Gaza au cours des deux derniers mois en dépit de la campagne de Tsahal, et que deux mois de salaires avaient été complètement payés aux terroristes de « l’aile militaire » du Hamas, les ‘brigades al-Qassam’, dans les premières heures de dimanche matin. Des fonds supplémentaires seront également versés aux « fonctionnaires » du gouvernement du Hamas.
Les analystes soupçonnent que les fonds, qui surgissent apparemment de nulle part, aient pu être obtenus, au moins en partie, de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis.
Des responsables de l’autorité palestinienne ont également affirmé dimanche soir que le financement saoudien est subordonné à la promesse que les fonds seront utilisés seulement pour des projets civils légitimes, interdisant spécifiquement la reconstruction de tunnels terroristes.
On ne sait pas quel système de surveillance existe (ou n’existe probablement pas) pour s’assurer que les promesses faites par le groupe terroriste soient tenues.
Source JerusalemPlus