dimanche 10 août 2014

Erdogan avoue que l’Etat Islamique recrute et s’entraîne en Turquie


Le Gouvernement Erdogan a avoué que l’Etat Islamique recrute en Turquie et y offre des salaires très lucratifs. Les renseignements turcs d’Hakan Fidan participent à la fourniture d’armes iraniennes et de combattants en Syrie et en Irak. Mais, ils prétendent ne pas être suffisamment soutenus par… l’OTAN pour contrôler leurs frontières...
 

Le gouvernement du Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan a reconnu le recrutement significatif de nationaux turcs par l’Etat Islamique.
Des officiels ont déclaré au Parlement de Turquie qu’au moins 1000 Turcs combattent dans les rangs de l’Etat Islamique en Irak et au Levant. Ils affirment que ces Turcs se sont vus offrir des salaires très lucratifs, qu’ils sont recrutés dans des mosquées, des écoles et même parmi les forces de sécurité.
« L’Etat Islamique recrute à travers toute la région et la Turquie n’est pas une exception », a dit un officiel du gouvernement.
Cette configuration a été publiée à la suite des allégations de l’opposition parlementaire, disant que la Turquie est le lieu d’un fort recrutement et sert de base d’entraînement de la part de l’Etat Islamique. L’opposition a cité des vidéos qui démontrent des prétendants à devenir combattants de l’EI, lors de festivités à l’extérieur d’Istanbul, en fin juillet.
La Turquie est accusée depuis longtemps de tolérer l’Etat Islamique comme une façon de poursuivre ses efforts pour entretenir la guerre dans la Syrie voisine. DEs sources de l’opposition ont affirmé que les renseignements turcs ont facilité la fourniture d’armes provenant d’Iran et de combattants, à travers la Turquie et toute la Syrie.
« Le Parti de la Justice et du Developpement -l’AKP d’Erdogan – a préféré se taire, lorsqu’il a été confronté à l’Etat Islamique et ne dit toujours rien sur ce sujet », a déclaré le leader de l’opposition Faruk Logoglu, le 4 août.
La croissance de l’Etat Islamique a eu pour conséquence des attaques sectaires en Turquie même. Elles comprennent des attentats sunnites contre une mosquée chi’ite et des rapports sur le recrutement de Sunnites pour la guerre dans l’Irak voisin.
Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas répondu aux exigences de l’opposition pour qu’il dévoile les activités et les infrastructures de l’Etat Islamique sur le sol turc. Au lieu de quoi, Erdogan et ses lieutenants se sont plaints du manque de soutien de l’OTAN, pour l’aider à contrôler les énormes zones frontalières de la Turquie, avec l’Irak et la Syrie.
« Avant qu’il ne soit trop tard, les forces des renseignements et de la sécurié doivent être mis en état d’alerte maximal pour stopper la croissancve de ces groupes jihadistes, le recrutement pour l’E.I ou d’autres organisations terroristes, alors que l’Etat devrait diffuser des communiqués forts disant qu’il ne tolérera plus ces tendances dans une société multi-ethnique etmuti-confessionnelle », a écrit le quotidien turc Hurriyet.

Adaptation : Marc Brzustowski (worldtribune.com
)
Source JersualemPlus