jeudi 14 août 2014

Le témoignage du colonel Richard Kemp devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

 
 
Voici le témoignage lucide du colonel britannique Richard Kemp, ex com-mandant en chef des forces britanniques en Afghanistan, officier des troupes de l’OTAN et de l’ONU en Bosnie, en Macédoine et en Irlande du Nord, délivré le 16 octobre 2009 devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Et ce, dix minutes avant que cette institution anti-israélienne par vocation et qui vient de décider d’ouvrir une nouvelle enquête sur la conduite d’Israël dans la 3e guerre de Gaza n’adopte ce jour-là avec une large majorité le Rapport Goldstone accusant fallacieusement Tsahal d’avoir perpétré des « crimes de guerre » pendant l’opération Plomb durci à Gaza  de décembre 2008 et janvier 2009. Un rapport dont Goldstone devait lui-même démentir plus tard le contenu et les conclusions...


« Sur la base de mes connaissances et de mon expérience, je puis dire ceci : au cours de l’opération ’Plomb durci’, l’armée de défense d’Israël a fait davantage pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l’histoire des guerres. Et ce, alors qu’Israël affrontait un ennemi qui plaçait délibérément ses forces militaires derrière le bouclier humain de la population civile locale.
Le Hamas comme le Hezbollah sont experts dans l’art de dicter aux médias ce qu’ils diront. L’un et l’autre ont toujours des gens prêts à accuser les soldats israéliens de ’crimes de guerre’. Ils sont excellents pour mettre en scène et déformer des incidents.
L’armée israélienne est confrontée à un défi auquel les Britanniques n’ont pas à faire face à un tel degré. Il s’agit du préjugé automatique, pavlovien, qu’ont en commun beaucoup de médias du monde entier ainsi que de nombreuses associations des Droits de l’homme, selon lequel les soldats de Tsahal ont nécessairement tort et qu’ils violent les Droits de l’Homme.
La vérité est que Tsahal a mis en œuvre des mesures extraordinaires pour signaler aux civils de Gaza les zones qu’elle prenait pour cibles, en lançant plus de deux millions de tracts et en passant plus de 100 000 communications téléphoniques d’avertissement. Beaucoup de ses missions qui auraient pu neutraliser les capacités militaires du Hamas ont été suspendues pour éviter des pertes civiles. Durant ce conflit, Tsahal a permis l’entrée dans Gaza d’énormes quantités d’aide humanitaire. Fournir ainsi une aide susceptible de tomber aux mains de votre ennemi est normalement tout à fait impensable pour un expert en stratégie militaire… Pourtant, Tsahal a pris ce risque !
Malgré cela, des civils innocents ont été tués. La guerre est chaos et erreurs multiples. Des erreurs ont été commises par les Anglais, les Américains et d’autres armées, en Afghanistan et en Irak ; beaucoup d’entre elles peuvent être imputées au facteur humain. Mais les erreurs ne sont pas des crimes de guerre’.
Plus que tout, les pertes civiles à Gaza ont été la conséquence de la manière de combattre du Hamas, qui a délibérément tenté de sacrifier les civils locaux. Israël n’avait d’autre choix que de défendre sa population pour empêcher le Hamas de l’attaquer avec ses tirs de roquettes. Et je le dis à nouveau : l’armée de défense d’Israël a fait plus pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l’histoire des guerres ! ».

Source Hamodia