mardi 12 août 2014

Les Opérateurs Mobiles en Israël Vont Commencer à Fournir le 4G


Le ministère de la Communication a indiqué aux différents opérateurs mobiles en Israël qu’ils pourraient désormais commencer à fournir “le très haut débit mobile”, ou 4G. Cette 4ème génération de standards pour la téléphonie mobile utilisera des fréquences qui sont déjà autorisées à l’emploi. Cela signifie que les entreprises seront en mesure de commencer le déploiement immédiat de la 4G, alors que de nombreuses villes ne pourront faire cette mise en place que progressivement...


Partner Communications, qui a déjà des centaines d’antennes LTE (Long Term Evolution) en place, sera le premier fournisseur, suivi par Cellcom et Pelephone. «Nous veillons à ce que les investissements dans les infrastructures permettent une mise à disposition de ce service uniforme tant dans les zones périphériques que dans le centre du pays," a déclaré le ministre des Communications Gilad Erdan.
Les sociétés de téléphonie mobile israélienne seront tenues d’offrir le service 4G sans frais supplémentaires pour leurs clients. Un appel d’offres pour la mise à disposition de nouvelles fréquences en particulier pour les services 4G, aura lieu d’ici la fin de l’année.
La 4G (les initiales signifient quatrième génération) s’inscrit dans la suite logique d’une série de sauts technologique en matière de téléphonie mobile. En voici les grandes étapes :


Première génération : des échanges vocaux pour quelques fortunésLes ancêtres des mobiles en France ont vu le jour à partir de 1986, date du lancement du réseau Radiocom 2000. Chaque antenne de ce réseau couvre de ses émissions radio une zone géographique donnée. Lorsqu’un téléphone entre dans la « cellule » (d’où l’appelation de téléphone « cellulaire ») couverte par les ondes radio émises par chaque antenne, il s’y connecte afin qu’elle lui attribue un « canal » pour passer ses communications. Les utilsateurs se partagent donc la bande de fréquence radio disponible autour de l’antenne: s’il y a trop d’utilisateurs, l’antenne peut donc être saturée.

Seconde génération (2G) : La voix et les SMS pour tousEn 1987 un consortium d’opérateurs européens met au point un nouveau standard de communication pour les mobiles : le Global System for Mobile Communication ou GSM. Et celui-ci a l’avantage d’être international. Chaque mobile est identifié par une carte SIM (Suscriber Identification Module). Toutes les données y circulent de manière numérique et les utilisateurs peuvent pour la première fois s’échanger des SMS. Par la suite, des améliorations technologiques telles que le GPRS puis l’EDGE permettent d’augmenter le débit de communication entre les téléphones et le réseau.

Troisième génération (3G) : L’ère du mobile communicantEn 2004, les premières offres de téléphones 3G sont proposées dans l’hexagone. De nouvelles techniques de codage et de répartition des fréquences radio sur les antennes permettent de faire transiter un flux de données bien plus important. Désormais, les mobiles permettent d’échanger rapidement des photos ou de surfer sur Internet. Là encore, des améliorations technologiques (3G+, 3G++, HSPA+ Dual Carrier) contribuent à accroître le débit.

Quatrième génération (4G) : Le multimédia en HD et en directEn 2013, les mobiles passent au haut débit. L’architecture de ce nouveau réseau ressemble d’ailleurs beaucoup à celui d’Internet. Durant les appels, la voix ne circule plus sur le réseau téléphonique commuté (RTC) (comme c’est actuellement le cas lorsqu’on passe un coup de fil depuis un téléphone fixe ou un mobile) mais directement sur internet (voix sur IP). De plus, le réseau recourt massivement au multiplexage (faire passer plusieurs types d’information par un même canal. De ce fait, pour chaque Mhz opéré, la quantité d’information transmise est plus importante, ce qui augmente considérablement les débits, même par rapport aux générations les plus évoluées de 3G. (Source: Science et Avenir).

Avner Myers

Source Israel Valley