dimanche 14 septembre 2014

11 septembre: témoignage d’un rescapé devenu israélien


Plusieurs commémorations ont été organisées ce jeudi aux Etats-Unis pour marquer le 13e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Ce jour là, rappelons-le, quatre avions de ligne ont été détournés par des terroristes. Deux de ces appareils ont été projetés sur les tours jumelles de New York, un troisième s’effondrait sur le Pentagone, à Washington, et le quatrième s’écrasait en rase campagne, dans l’Etat de Pennsylvanie. Au total, ces actions meurtrières ont causé la mort de 2 973 personnes...


 
L’un des rescapés de ces scènes d’horreur, Henry Forte, un Juif américain, a confié son témoignage au site Ynet, racontant comment il avait été sauvé et avait alors décidé de quitter les USA pour Israël. Il a indiqué que les avions avaient frappé l’une des tours où il se trouvait au moment où il entrait dans l’ascenseur, au 78e étage. « L’ascenseur a explosé et j’ai été projeté plusieurs mètres plus bas ». 
Et de poursuivre : « Je suis arrivé, blessé, à l’hôpital et j’avais dans ma poche un livre de Tehilim qui avait appartenu à un soldat de Tsahal tombé au Liban. J’ai récité des psaumes et j’ai décidé de monter en Israël ».  
Son bureau se trouvait au 95e étage de la tour Nord et 256 employés de sa société ont péri dans l’attentat. Généralement, il commençait sa journée de travail à 8 heures. Exceptionnellement, ce jour là, il est arrivé vers 9h15.

Après avoir pris un ascenseur express jusqu’au 75e étage, il s’apprêtait donc à en prendre un autre et c’est là que tout a basculé.
« J’étais seul au milieu d’une épaisse fumée et je me suis mis à descendre. Au 35e étage, j’ai rencontré des pompiers qui m’ont aidé à trouver mon chemin et j’ai finalement réussi à rejoindre le rez-de-chaussée et sortir de la tour. Alors que je m’éloignait en courant, j’ai vu le deuxième bâtiment s’écrouler ». 
Henry Fonte a trouvé du travail en Israël dans la protection d’informations. Il y a aussi rencontré sa femme. Mais il ne peut oublier les moments terribles qu’il a vécus et s’en souvient « comme si c’était hier ». Il considère qu'il a le devoir d’en parler et constate que le terrorisme ne fait que prendre de l’ampleur et menace le monde plus que jamais.

Claire Dana-Picard


Source Chiourim