vendredi 19 septembre 2014

Agroalimentaire : Osem vend moins que Strauss mais Gagne Plus

 
La concurrence entre les deux géants israéliens de l’agroalimentaire tourne au profit d’Osem qui accroît ses profits de 7% au premier semestre 2014. Le ralentissement de l’activité, qui touche l’économie israélienne depuis le début de cette année, semble avoir épargné le secteur de l’agroalimentaire. Les deux leaders du secteur, Osem et Strauss, rivalisent pour maintenir leurs parts de marché, tout en bénéficiant d’un taux élevé de rentabilité...



OSEM : PROFITS EN HAUSSE

Contrôlé par le groupe Nestlé, l’Israélien Osem a terminé le premier semestre 2014 avec un profit net de 198 millions de shekels (40 millions d’euros), soit une progression de 7% par rapport à l’an dernier.
Le directeur d’Osem attribue les bons résultats de son entreprise à l’amélioration de ses coûts de fonctionnement et au développement de ses parts de marché à l’étranger : « nous nous sommes préparés à la crise économique en augmentant nos opérations de marketing et en multipliant les soldes » explique la direction d’Osem.
Osem fabrique plus de 2.000 produits alimentaires différents comme pâtes, soupes, condiments, cornflakes, boissons, plats surgelés, aliments pour bébés, etc. À l’étranger, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les ventes d’Osem sont fortes dans le domaine de salades cuites, houmous et tehina.

STRAUSS : LE PLUS FORT CHIFFRE D’AFFAIRES

Désormais, Osem est coté à la Bourse de Tel Aviv pour une valeur de 8,75 milliards de shekels (1,8 milliard d’euros), soit 8% de mieux que l’an dernier. La bonne santé financière d’Osem est aussi due à son faible endettement ; l’entreprise n’a pas de dette à long terme, et ses dettes à court terme ne menacent pas sa stabilité financière.
La bonne performance financière d’Osem depuis le début de 2014 se retrouve aussi dans son taux élevé de rentabilité. Si au premier semestre 2014, le volume de ventes d’Osem (2 milliards de shekels) équivalait à la moitié de son concurrent Strauss (4 milliards de shekels), les profits d’Osem (198 millions de shekels) étaient plus importants que ceux de Strauss (168 millions de shekels).
Propriété de la famille Strauss, le groupe agroalimentaire reste le leader de son secteur pour le volume de son chiffre d’affaires. En revanche, son taux de profit (9,5%) est plus bas que celui de son concurrent Osem (12,5%). Strauss indique même une baisse de son profit net de l’ordre de 5,6% au premier semestre de 2014.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Source Israel Valley