mardi 16 septembre 2014

Des bérets bleus de la FNUOD quittent le Golan syrien


Des centaines d'observateurs de la Force de l'Onu chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan entre Israël et la Syrie (Fnuod) quittaient hier la partie syrienne du plateau en direction de la zone occupée par Israël, a constaté un photographe de l'AFP. Un important convoi de l'Onu traversait à la mi-journée la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie...



Il s'éloignait ainsi de la zone des combats qui opposent les soldats de l'armée régulière syrienne et les rebelles, dont ceux du Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda.
La raison du départ du convoi n'a pour le moment pas été communiquée par les Nations unies. Mais des dizaines de membres de la Fnuod ont récemment été capturés ou attaqués du côté syrien du plateau.
Pour sa part, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé dans un communiqué avoir fourni, en collaboration avec le Croissant-Rouge syrien, une aide d'urgence à 50 000 personnes ayant fui les combats sur le Golan syrien vers la banlieue de Damas. L'eau potable, la nourriture et les services sanitaires se font rares à cause des combats. Ces derniers jours, plus de 25 000 habitants de Qouneitra sont arrivés près de Qatana, dans la banlieue sud-ouest de Damas, selon le CICR, et le nombre de déplacés risque de s'accroître avec la poursuite des combats.
Sur un autre plan, le dernier pont en activité à Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, a explosé hier, vraisemblablement détruit par le régime, coupant ainsi la dernière ligne d'approvisionnement des jihadistes de l'État islamique (EI) qui contrôlent la moitié de la ville, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
La destruction de ce pont laisse la partie de la ville sous contrôle de l'EI en « état de siège », a affirmé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui a souligné que des dizaines de milliers de personnes se trouvaient désormais prises au piège.
Selon Mohammad al-Khleif, un militant de la ville, « c'est désormais devenu extrêmement difficile de se déplacer à Deir ez-Zor. Combattants et civils vont devoir utiliser des embarcations pour traverser le fleuve ».

Source L'Orient le jour