lundi 1 septembre 2014

Israël : un projet de loi pour la minorité arabe


Un législateur israélien a déclaré dimanche qu'il ferait pression pour insérer une nouvelle loi fondamentale appelant à "un partenariat civique et à la reconnaissance des Arabes comme une minorité nationale", rapportent les médias israéliens. Le membre du Parlement israélien (Knesset) du parti arabe Ta’al, Ahmed Tibi s’est societexprimé après que les partisans de droite ont déclaré la semaine dernière vouloir faire de l’hébreu l’unique langue nationale d’Israël...



Tibi pourrait faire passer son projet de loi lors de la session d’hiver de la Knesset qui débutera le 26 octobre.
Le membre de la Knesset a affirmé que la nouvelle Loi fondamentale serait fondée sur les chartes internationales traitant des minorités, afin d’améliorer les droits des Arabes à l'égalité de la diversité cultirelle, et les protéger contre la discrimination.
"Je mets au défi la démocratie israélienne d’assurer l'égalité de tous ses citoyens, y compris les Arabes", a déclaré Tibi au quotidien Haaretz. "Si la Knesset et le gouvernement rejettent ce projet de loi, cela confirmera le refus de l'Etat d'accorder l'égalité de ses citoyens arabes. Il gèlera ainsi la situation actuelle de la discrimination personnelle et nationale dans tous les aspects de la vie ".
Selon le projet de loi de Tibi, "la minorité arabe a le droit au respect de sa culture et de son patrimoine dans l'État d'Israël. La minorité arabe a le droit à l'égalité et à l'absence de discrimination dans l'éducation, le logement, la langue, les droits de propriété et de l'emploi ".
Ahmed Tibi a reçu le soutien d’Issawi Freij, député du parti de gauche Meretz, qui a notamment déclaré que "les partisans de droite ont adopté un ton raciste et violent (…). Ceux qui veulent éradiquer la langue arabe en Israël voudront plus tard brûler les livres d’auteurs arabes".
Selon le projet de loi de droite qui a été dévoilé la semaine dernière, le gouvernement et les autorités locales ne seraient plus tenus à publier des annonces et des formulaires en arabe. La langue arabe ne serait plus utilisée dans les ministères et dans les tribunaux.

Source I24News