mercredi 17 septembre 2014

Le Hamas a arrêté les terroristes qui ont tiré sur Eshkol


Des sources sécuritaires israéliennes ont déclaré mardi soir que le Hamas a arrêté les terroristes responsables du tir d'une roquette sur Israël plus tôt dans la soirée. Les terroristes ont tiré une roquette depuis Gaza sur le conseil régional d'Eshkol, trois semaines après qu'un cessez-le-feu a été convenu entre Israël et le Hamas. En réponse à l'attaque, le Hamas a déclaré qu'il n'était pas au courant d'un tir de roquette sur Israël et que le groupe terroriste était engagé à la trêve...
 


Des sources sécuritaires ont indiqué mardi soir qu'après le tir de roquette, le Hamas a transmis un message à Israël via des médiateurs, insistant sur le fait qu'il honore la trêve et enquête sur l'incident.
Israël a déclaré au Hamas qu'il attendu du groupe d'agir pour arrêter et punir les responsables du tir sur Eshkol, ou l'armée israélienne sera obligée de répondre. Le Hamas a déclaré son intention d'arrêter les tireurs, et peu de temps après, a annoncé à Israël avoir arrêté la cellule derrière l'attaque, des membres supposés d'une faction rebelle.
Après avoir reçu cette mise à jour, Israël a envoyé un message clair au Hamas : "nous vous jugeons par vos actes, et non par vos mots, si ceux qui ont violé la trêve ne sont pas traités avec force, nous serons obligés d'agir."
La roquette n'a causé ni blessé ni dégât, bien que les habitants de la zone frontalière craignent que la fragile trêve approche de sa fin.
Immédiatement après la fin des combats a Gaza, le premier ministre Benyamin Netanyahou, dans une allocution publique, a affirmé que lors de l'opération, "le Hamas a été roué de coups", mais a également noté qu'il était difficile de savoir si l'objectif du gouvernement, un calme durable, a été atteint.
Netanyahou a également dit alors qu'Israël ne tolèrerait pas même une "pincée" sur son territoire, mais cette promesse n'a pas apaisé les préoccupations des habitants d'Eshkol.
"C'est le vrai test," a déclaré un des résidents du conseil régional. "Si il n'y a pas de réponse, il y aura plus de tirs de roquettes. Rosh Hashana arrive, et il y a un sentiment de déjà-vu. C'est maintenant au premier ministre de réagir, si il ne répond pas, il y aura une deuxième roquette, une troisième et une quatrième."
Source Juif.Org