Des Israéliens ont décidé de déposer plainte contre Khaled Meshaal devant la Cour pénale internationale de La Haye. L'organisation israélienne "Shourat Ha Din" (Centre israélien pour la Loi) a déposé une plainte mercredi auprès du Tribunal pénal international de La Haye contre le chef du Bureau politique du Hamas Khaled Mechaal pour son implication dans l'exécution de 38 Palestiniens de la Bande de Gaza au cours de l'opération "Barrière protectrice"...
La plainte s'appuye sur le fait que Khaled Mechaal détient la nationalité jordanienne et que la Jordanie est membre de la Cour pénale internationale (CPI).
Les plaignants font valoir que Mechaal "met en oeuvre la politique meurtrière de l'organisation terroriste islamiste et a ainsi autorisé l'exécution de 38 citoyens palestiniens suspectés d'activités anti-Hamas et de collaboration avec Israël".
Selon le droit international, l'exécution de personnes sans procès est assimilé à un "crime de guerre".
L'organisation Shourat Ha Din indique que c'est la première fois qu'un activiste terroriste palestinien est l'objet d'une plainte en tant que citoyen jordanien.
"La Jordanie n'est pas en mesure ou n'est pas intéressée à exiger l'extradition de Khaled Mechaal au pays qui l'héberge, en l'occurrence le Qatar, afin de le traduire en justice. En outre, Amman n'a jamais exigé des membres du Hamas détenant la nationalité jordanienne d'assumer les crimes de guerre qu'ils ont commis", écrit l'organisation israélienne.
La responsable de l'organisation, l'avocate Nitzana Dershan-Leitner, explique que "le Tribunal pénal international a l'obligation d'appliquer sa compétence sur chaque crime de guerre commis par un citoyen d'un pays membre de la Cour pénale internationale".
Le Hamas a exécuté le 22 août 18 Palestiniens suspectés d'avoir aidé Israël durant son opération "Bordure protectrice".
Six d'entre eux ont été exécutés devant une mosquée par des membres du Hamas en uniforme militaire dont l'un d'entre eux criait: "Ce sont les derniers instants des collaborateurs de l'ennemi sioniste".
Auparavant, 11 personnes avait été fusillées en place publique près des ruines du quartier-général de la police de Gaza, selon un témoin oculaire.
Source I24News