mercredi 10 septembre 2014

Vu d'Israël : La France, Un Pays Attractif pour les Etudiants Etrangers

 
Les chiffres sont sans appel. Les jeunes étrangers, sauf semblent-ils les israéliens, continuent de vouloir venir en France pour étudier. Le résultat de l’enquête de l’OCDE place très bien la France comme pays qui intéresse beaucoup les étudiants du monde entier. Selon les statistiques officielles, les jeunes israéliens ne sont qu’une poignée à s’intéresser à la France. Nombre d’entre eux ne parlant pas le français, estiment à tort, que le pays leur est fermé à jamais. Ils ne savent pas que la France offre de très nombreux cours en Anglais (les MBA)...



Pas plus de quelques centaines de jeunes israéliens s’inscrivent dans les Universités de France. Ils préfèrent la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, le Canada et bien sûr les Etats-Unis. Le Groupe HEC a fait un effort certain (bourses offertes) pour attirer de jeunes israéliens. Science Po et ESCP Europe ont depuis des années organisé des cours communs israélo-français.

Le Figaro (Copyrights) :

"Selon le dernier rapport «Regards sur l’education 2014» de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France reste bien positionnée sur le «marché de l’éducation» grâce à un investissement dans l’enseignement supérieur important au cours des dernières années, et des frais d’inscription modérés.
Attirer des étudiants internationaux n’est pas sans enjeux, puisque ces derniers représentent un atout pour la croissance du pays.
En moyenne, un pays de l’OCDE dépense près de 14.000 dollars américains par an et par étudiant, contre près de 15.400 dollars en France. Cette dépense a augmenté de 15% en France entre 2005 et 2011 contre seulement 10% pour la moyenne de l’OCDE, selon une note sur la France du rapport. Cet investissement dans le supérieur s’accompagne de «frais de scolarité modérés» par rapport à d’autres pays de l’OCDE, autre facteur d’attractivité.
Les Etats-Unis toujours le pays le plus attirant
Les frais de scolarité modérés en vigueur en France jouent également en sa faveur en matière d’attractivité. Des pays du nord de l’Europe (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) et d’autres comme le Mexique ne facturent pas de frais d’inscription dans les établissements publics quand, dans un tiers des pays, ces frais sont supérieurs à 1500 dollars. Ils dépassent même les 5000 dollars au Chili, en Corée, aux Etats-Unis et au Japon. Les frais de scolarité sont peu élevés en Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Portugal et Suisse.

Ces droits d’inscription faibles permettent «en partie» à la France de demeurer un pays «attractif» pour les étudiants étrangers. Les Etats-Unis restent le pays qui accueille le plus d’étudiants étrangers, malgré une baisse marquée ces douze dernières années, passant de 23% à 16% de l’effectif mondial d’étudiants étrangers. Viennent ensuite le Royaume-Uni (13%), l’Australie, l’Allemagne et la France (6%). Des pays émergents entrent de plus en plus dans la compétition sur le marché de l’éducation, comme la Russie, la Chine ou encore la Nouvelle-Zélande.
40 % des jeunes ont un niveau de formation plus élevé que celui de leurs parents.
L’OCDE fait d’autres remarques sur le système français d’enseignement supérieur, dans son rapport. L’organisation remarque que la France a rattrapé son retard par rapport à d’autres pays «concernant le niveau de formation de sa population, salue-t-elle. Selon les chiffres de 2012, en France, 43 % (contre 39 % en moyenne OCDE) des 25-34 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur, contre seulement 20 % (contre 24 % en moyenne OCDE) des 55-64 ans». Une augmentation «à mettre au crédit du système d’éducation français.»

Cette amélioration se traduit directement dans la société française. L’OCDE observe «une mobilité ascendante du niveau de formation». Ainsi, 40% des jeunes entre 25 et 34 ans ont un niveau de formation plus élevé que celui de leurs parents, contre 32% en moyenne des pays de l’OCDE".

Source Israel Valley