jeudi 2 octobre 2014

Israël refuse de libérer les prisonniers du Hamas...encore heureux !


Israël a refusé de discuter de la libération de dizaines de prisonniers du Hamas qui avaient été à nouveau arrêtés en Judée-Samarie avant la récente guerre de Gaza, a expliqué mercredi aux médias locaux un responsable de la sécurité israélienne, dans un contexte de reprise des négociations pour un cessez-le-feu à long terme à Gaza...



Le responsable israélien a indiqué au journal Haaretz que la position d'Israël avait été présentée la semaine dernière au Caire, en Egypte, au cours de réunions visant à consolider le cessez-le-feu du 26 août, qui a mis fin à la guerre de 50 jours entre Israël et le Hamas.
Les délégués du Hamas ont demandé l'allègement des mesures punitives en Cisjordanie, y compris la libération de prisonniers qu'Israël avait arrêtés en juin lors de la chasse à l'homme pour capturer les assassins des trois adolescents israéliens, ce qui avait déclenché la guerre de Gaza.
Au moins 150 résidents palestiniens en Judée-Samarie avaient été arrêtés à l'époque. Nombre d'entre eux étaient des membres du Hamas qui avaient été libérés en 2011, lorsque Israël avait relâché 1 027 prisonniers palestiniens en échange de la libération du soldat israélien Gilad Shalit.
"Notre position est claire et ne varie pas: nous voulons bien discuter de Gaza, mais aucunement de la Judée-Samarie -- pas des prisonniers et pas des prisonniers libérés pour Shalit", a confié le responsable israélien au Haaretz.
Pourtant, il a ajouté qu'Israël était prêt à discuter d'un accord pour libérer des activistes palestiniens capturés pendant la guerre de Gaza en échange des corps de deux soldats israéliens tués pendant les combats, et dont les dépouilles seraient aux mains du Hamas.
Le 8 juillet, Israël a lancé pendant sept semaines l'"Opération Bordure protectrice" dans la bande de Gaza, opération qui a coûté la vie à au moins 2 100 Palestiniens, la plupart civils, et à 73 Israéliens, dont seulement 6 étaient des civils.
Les réunions de la semaine dernière au Caire devaient donner le ton des futures négociations sous médiation égyptienne, qui doivent commencer un peu plus tard en octobre.
Source French China