jeudi 6 novembre 2014

Investissements : les 5 secteurs prometteurs de l’économie d’Israël


Énergie, distribution, banque, télécoms et immobilier : cinq secteurs devraient profiter de l’embellie qui caractérise la bourse de Tel Aviv. Le marché financier israélien a fait preuve d’une vitalité exceptionnelle: au cours des douze derniers mois, l’indice TA-25 a fait un bond de 22%, contre 5% l’an dernier. Le volume moyen des transactions s’est élevé à 1,2 milliard de shekels par jour, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Les experts financiers ont identifié cinq secteurs qui devraient tenir leurs promesses durant les mois qui viennent...


ÉNERGIE

Le secteur israélien du gaz naturel n’a pas encore atteint son plein potentiel de croissance. L’exploitation de nouveaux gisements va permettre d’accroître la consommation locale et de développer des exportations vers l’Égypte et la Jordanie.
Face aux revenus attendus du secteur du gaz, les compagnies étrangères vont se livrer à une rude concurrence pour accroître leurs parts de marché et multiplier leurs investissements. Les grandes manœuvres de ce secteur ne font que commencer.

DISTRIBUTION ALIMENTAIRE

Concurrence et guerre des prix : telles sont les caractéristiques actuelles du marché de la distribution alimentaire en Israël. La baisse de la consommation des ménages oblige les distributeurs à proposer des promotions agressives pour freiner la baisse de leur chiffre d’affaires.
Face à la concurrence des achats sur Internet, certaines grandes surfaces ont dû réduire le nombre de leurs points de vente pour abaisser leurs coût de fonctionnement (Méga et Super sol) alors que d’autres (Rami Levy) baissent les prix. Le redémarrage attendu de la consommation favorisera les distributeurs qui sauront proposer les prix les plus attractifs.

BANQUE

Les banques israéliennes continuent de bénéficier de confortables revenus mais le renforcement de la régulation leur impose des contrôles plus étroits. La baisse des taux d’intérêt a porté préjudice à la rentabilité des banques et les oblige à réduire leur coût de fonctionnement.
En revanche, les banques israéliennes agissent sur un marché peu concurrentiel ; elles réalisent l’essentiel de leur profit par l’octroi de crédits et par les dépôts d’épargne. Durant les mois à venir, les banques devront poursuivre leurs efforts pour économiser sur leurs coûts et élargir leurs parts sur le marché du crédit aux entreprises comme aux particuliers.

TÉLÉCOMS

Le marché israélien des télécommunications est un des plus concurrentiels au monde : cet avis d’expert confirme que le consommateur israélien bénéficie de prix attractifs, même si la rentabilité des compagnies de télécoms (téléphonie, télévision et internet) en souffre.
Les bouleversements que connaît ce secteur (notamment avec l’arrivée des fibres optiques) ainsi les grandes manœuvres auxquelles se livrent les opérateurs de téléphonie mobile, laissent espérer une nouvelle année de concurrence sauvage même si les prix semblent déjà avoir atteint leur niveau plancher.

IMMOBILIER 

Le marché israélien de l’immobilier se trouve à la croisée des chemins ; la rentabilité du secteur est sur une pente descendante, mais les experts financiers estiment que c’est un marché qui a encore un bel avenir devant lui.
Des taux d’intérêt bas permettent aux promoteurs d’abaisser leurs coûts de financement alors que la hausse prévue de la demande de logements et de bureaux va garantir un taux de rentabilité aux sociétés immobilières.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Source Israel Valley