vendredi 12 décembre 2014

Le premier ministre haitien part en Israël pour y acheter des armes...


Bien que les experts en matière de sécurité pensent qu'il existe trop d'armes illégales en Haïti, le Premier ministre haïtien estime en avoir besoin davantage. C'est pourquoi il part pour Israël cette semaine, en compagnie du directeur général de la Police et deux autres personnalités du pouvoir. Ce voyage intervient peu après que le chef du gouvernement eut créé sa propre force de sécurité, une entité appelée à assurer la sûreté de la primature, à l'instar de l'Unité de protection du Palais national...


D'aucuns se demandent si M. Lamothe se propose ainsi de s'organiser en vue de sa campagne pour la présidence, ou bien s'il s'imagine qu'il est à son avantage de concurrencer avec l'occupant du Palais national.
On apprend, en effet, que, daps le cadre de son voyage à l'Etat hébreux, Laurent Lamothe sera accompagne de Godson Aurélus, de Salim Soukar et d'un autre haut gradé de la PNH proche de la primature identifié seulement par son sobriquet, Toupa.
Selon des sources proches des vendeurs d'armes internationaux, Laurent Lamothe est devenu un « gros client » d'Israël dont il a déjà effectué plusieurs achats d'armes lesquelles ont été distribuées aux hommes et femmes gagnés à sa cause.

On affirme qu'au cours des deux dernières armees, des cargaisons d'armes, surtout des mitraillettes israéliennes de la marque « Galil », ont été débarquées à la capitale haïtienne à bord de containers qui n'auraient jamais été inspectées par les Douanes haïtiennes.
Ces mêmes sources ont révélé que, au moins un container rempli d'armes, qui était déposé à la Douane de Port-auPrince, en attendant d'être inspecté, a été détourné vers une destination inconnu, Tannée dernière, sans qu'aucune instance gouvernementale n'ait intervenu pour faire diligenter une enquête en vue d'identifier les auteurs de ce qui avait toute l'allure d'un vol et de punir les contrevenants.
Pourtant, on laisse croire que ce même container transportait également des marchandises pour la MINUSTAH dont les démarches en vue de récupérer leurs biens n'avaient donné aucune suite.
Un courtier spécialisé dans les achats et vente d'armes a précisé que la dernière fois que Lamothe avait effectué une commande d'armes, le directeur général de la PNH était tenu complètement à l'écart.

Selon toute vraisemblance, la décision d'inclure l'actuel directeur général de l'institution policière d'Haïti dans cette transaction a pour objectif d'apaiser des gouvernements étrangers qui contrôlent les armes vendues sur le marché international, histoire d'éviter que ces engins ne tombent là ou ils ne devraient pas.
Une telle précaution s'avère des plus nécessaires à l'ère où le terrorisme international se montre de plus en plus agressif dans l'acquisition d'armes de guerre.
En effet, explique-t-on, lors d'une commande antérieure d'armes, les Américains avaient feit des remontrances aux autorités haïtiennes parce que ces dernières avaient importé des armes de guerre par voie de « contrebande».
Suite à l'expérience de T « Opération Bagdad » menée par des lavalassiens proches d'Aristide ayant pris possession des armes de guerre récupérées par le régime du prêtre défroqué, après la demobilisation des Forces armées d'Haïti (FAdH), la communauté internationale, notamment les Américains, fait tout pour identifier ceux qui détiennent de telles armes. Aussi cela constitue-t-elle un sujet de préoccupation pour ces milieux.

C'est pourquoi les déplacements du Premier ministre haïtien liés à des transactions d'armes sont suivis de très près. Autant dire, Laurent Lamothe est doublement surveillée.
Car, non seulement il est placé sous surveillance afin de contrôler l'importance des transactions qu'il aurait conclues, mais aussi d'identifier les armes acquises et les personnes qui les détiendront en Haïti.
D'autre part, des courtiers qui passent pour des experts dans le trafic et la distribution d'armes sur le marché international ont laissé entendre que les Américains surveillent doublement Lamothe, qu'ils auraient soupçonné d'entretenir des « contacts » avec l'Iran.

Car non seulement il serait soupçonné d'être « de mèche » avec Téhéran, par le truchement du Venezuela, on évoque aussi l'idée qu'il aurait bénéficié de 1' « aide iranienne ».
En clair, donc, l'itinéraire de Lamothe et celles des hommes qui raccompagnent dans ce voyage est étroitement surveillé. Ces mêmes informateurs ont laissé entendre que la manière dont se manifeste r intérêt des Américains dans Laurent Lamothe porterait à croire qu'il a les mains dans des affaires pas tout à fait « catholiques ».
Rappelons qu'une rumeur persistante colportée dans les milieux européens, au cours de Tannée 2012, laissait entendre que Tex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad était sur le point de conclure un accord avec le régime Martelly-Lamothe au terme duquel une enveloppe d'USD 500 millions d'aide allait être accordée à Haïti.

On explique, dans ces mêmes milieux, que la gestion dans l'opacité de réquipe Martelly-Lamothe favorise le secret dans lequel se seraient développées de bonnes relations avec Téhéran. Rien n'a filtré concernant l'évolution des relations Martelly-Lamothe avec les dirigeants iraniens, c'est-à-dire si le projet d'aide avait abouti.
D'aucuns affirment que le Venezuela, qui serait à l'origine des relations d'irant avec le gouvernement rose, et dont les moyens ont sérieusement diminué, ces dernières années, mettant en péril ses possibilités d'aider Haïti, pourrait servir d'intermédiaire afin d'aider ses « amis » de l'équipe au pouvoir en Haïti à trouver une source de financement de substitution.
Cette idée est d'autant plus à considérer que, suite à la crise électorale qui sévit en Haïti et la réalisation que le président Martelly et son Premier se comportent politiquement et diplomatiquement en « dévoyés », l'aide financière à Haïti serait suspendue à la cloche de bois.

Aussi doit-on se demander si le fait de tenir la dragée haute aux décideurs haïtiens les bailleurs de fonds d'Haïti n'envoient-ils pas l'équipe MartellyLamothe dans les bras d'autres
Mais un diplomate en poste en Haïti a pris le contre-pied de cet argument en soulignant que bien avant que la communauté internationale se soit montrée avare envers Haïti, Martelly et Lamothe faisaient déjà des mamours à d'autres « commanditaires ».

Source Zone Bourse