mercredi 3 décembre 2014

Les élections vont coûter 1,5 milliards de shekels à l'économie israélienne !


La décision de tenir des élections dans l'année coûtera cher aux contribuables israéliens. Les coûts directs du processus démocratique, basés sur le dernier cycle d'élections, s'élèvent à 450 millions de shekels (environ 100 millions d'euros), mais les coûts indirects pesant sur le marché pour une journée complète peuvent atteindre jusqu'à 1,5 milliards de shekels (plus de 300 millions d'euros)...
 

Près de la moitié du coût initial sera affecté au financement des factions, avec l'autre moitié pour une variété de dépenses, y compris l'exploitation des sondages et les salaire à payer aux travailleurs qui reçoivent un jour de congés payés.
Les élections, les deuxièmes en mois de deux ans, auront également d'autres ramifications économiques : la dissolution de la Knesset et du gouvernement avant les élections empêcheront la Knesset actuelle de voter sur le budget des prochaines années, forçant Israël à utiliser un "budget de transition".
Le "budget de transition" fait l'écho du précédent budget, sur une base mensuelle, donnant au gouvernement le montant exact d'argent dont il a jouit le même mois l'année passée.
Cependant, le projet de budget 2015 était censé augmenter de 12,5 milliards de shekels, quelques 8,2 milliards d'entre eux résultant d'une décision de relever le plafond des dépenses du gouvernement, et 4,3 milliards d'une décision unique de permettre au gouvernement de dépasser ce même plafond.
On le voit une fois de plus, les politiciens israéliens, en particulier Benyamin Netanyahou, font beaucoup de politique, mais prennent peu de décisions positives pour l'avenir d'Israël et de son peuple.
Il semblait évident pour beaucoup d'analystes que le gouvernement créé par Netanyahou avec Livni et Lapid avait peu de chance d'aller jusqu'à son terme, tant les idées émises par les partis respectifs diffèrent, surtout sur la politique internationale d'Israël.
Que le gouvernement actuel s'effondre n'est pas une mauvaise chose, le problème est qu'il a été créé en premier lieu… Eviter de s'allier à la gauche aurait fait gagner du temps et de l'argent à Israël, on ne peut qu'espérer que le prochain gouvernement aura une vision à plus long terme que le précédent.
Source Juif.Org