dimanche 14 décembre 2014

Une enquête montre que « l’incendie criminel » d’une mosquée n’était que diffamation


Les medias israéliens et internationaux étaient en « émoi » le mois dernier après qu’une mosquée, à Al-Mughayir près de Shilo, aurait été incendiée dans le cadre du « prix à payer » par des militants juifs de droite. Mais une équipe d’enquête spéciale a révélé jeudi que la mosquée a brûlé dans un incendie causé par un court-circuit, et non un incendie criminel...


Suite à l’incendie, des dizaines d’arabes se sont révoltés à l’entrée du village et avaient empêché Tsahal et la police de mener une enquête approfondie sur les causes de l’incendie.
En conséquence, une équipe d’enquête spéciale a été formée par les forces de lutte contre les incendies et les équipes de sauvetage, en coopération avec la police du district de Judée et Samarie et d’enquêteurs des services de sécurité généraux.
Le directeur des équipes de pompiers et de sauvetage de Judée Samarie, Reshef Shai Turgeman, a souligné dans le rapport remis à la police que le feu n’a pas été causé par un incendie criminel, mais plutôt par un court-circuit dans un radiateur qui était dans la mosquée et retiré après l’incendie par les résidents du village.
Le rapport note qu’il n’y avait pas de liquides inflammables retrouvés à la mosquée et aucun graffitis « prix à payer », et ajoute que « à la lumière des conclusions à notre disposition, il y a une forte probabilité qu’un problème électrique a eu lieu autour de l’appareil, et que ce n’était pas un incendie criminel. »
Le problème du chauffage a été soulevé par un journaliste de la première chaîne qui a visité la mosquée peu après l’incendie, et a dit que quand il a photographié le bâtiment de l’intérieur, et a révélé que la boite du fusible sous la mosquée avait également été brûlé, ainsi qu’un appareil de chauffage a proximité.
Ces radiateurs électriques, très communs en Israël, sont tristement célèbre pour les incendies qu’ils provoquent, notait le journaliste, ajoutant qu’il ne pouvait pas examiner la scène de trop près en raison de la présence sécuritaire sur le site, apparemment pour éviter des confrontations avec les résidents locaux.
Cependant, quelques minutes après avoir vu l’appareil de chauffage, le journaliste est retourné sur les lieux pour découvrir que quelqu’un avait enlevé le radiateur du site.

Source JerusalemPlus