jeudi 8 janvier 2015

Attentat à Charlie Hebdo : Fil de l'info...

 

Au lendemain du terrible attentat perpétré au siège de l'hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo», à Paris, qui a fait 12 morts, dont les dessinateurs vedettes du journal, Charb, Cabu, Tignous, Wolinski et Honoré, la France est en état de choc. Voici le fil de l'info concernant cette sinistre attentat...


17h50. La Ligue arabe dénonce un acte «barbare». Les ambassadeurs arabes à Paris «condamnent fermement ce crime abominable» et dénoncent «la violence contre la presse». Et d'ajouter dans un communiqué : «Les pays membres de la Ligue arabe sont engagés, aux côtés des autres acteurs de la communauté internationale, dans la lutte contre le terrorisme, l'intolérance et l'extrémisme.»

17h37. L'Association des maires ira aussi à la «marche républicaine» de dimanche. Le président de l'Association des maires de France (AMF), François Baroin (UMP), confirme qu'il participera avec une délégation à la marche républicaine organisée dimanche à Paris. Tous les maires et leurs équipes municipales sont également «invités à organiser dans chaque ville et village de France un rassemblement avec la population pour faire vivre les valeurs de la République».

17h35. Mélenchon ira mais... La figure du Parti de gauche (PG) «ne reconnaît pas d'autorité» au Premier ministre Manuel Valls pour organiser la marche républicaine de dimanche à laquelle il participera, préférant que ce soient les syndicats et associations qui appellent au rassemblement.

17h30. Le FN va-t-il boycotter la «marche républicaine» ? Marine Le Pen dénonce son «exclusion» de la «marche républicaine»: «Il n'y a plus d'union nationale. (...) Nous envisagions d'aller (à ce rassemblement, ndlr) mais nous n'irons pas», tranche la présidente du parti frontiste sur iTélé.


17h25. Les 4 blessés graves toujours hospitalisés. L'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France fait un point sur la santé des blessés : «Quatre personnes en urgence vitale ont été prises en charge dans des établissements franciliens. Elles ont été opérées dans la soirée et restent actuellement hospitalisées. Sept personnes en urgence relative ont été transportées dans trois hôpitaux ; elles sont toutes à ce jour sorties.» Par ailleurs, précise l'ARS, «un accompagnement spécifique de 65 personnes pouvant présenter un traumatisme psychologique a également été assuré par la Cellule d’urgence médico-psychologique de Paris (CUMP). Initialement prises en charge sur place, ces personnes ont ensuite été regroupées à l’Hôtel-Dieu où les proches des victimes ont aussi été accueillis.»

17h23. Bartolone veut «que la nation puisse se rassembler». «Nous avons voulu marquer ce moment de rassemblement», insiste le président PS de l'Assemblée nationale après son entretien à l'Elysée avec François Hollande.

17h20. Larcher : «La République est rassemblée.» A l'issue de l'entretien des représentants des différents groupes parlemantaires avec le président de la République, le président UMP du Sénat, qui parle d'«un long moment d'échange et d'information», se félicite : «C'est une République rasemblée dans la diversité des valeurs.» «L'unité était quelque chose d'esedntiel, dans une République qui entend défendre ses valeurs, tenir debout et ne pas céder aux peurs, aux amalgames et aux erreurs», assure encore Gérard Larcher, selon qui «l'unité doit être exigence».

17h15. Les auteurs de l'attentat, des «héros» pour Daech. La radio du groupe Etat islamique (Daech) qualifie les auteurs de l'attaque contre Charlie Hebdo de «héros».

17 heures. Le village de Corcy sous tension : toutes les maisons visitées. De nombreux agents des forces interventions sont déployés à Corcy (Aisne). Selon une de nos journalistes sur place, une habitante raconte que les policiers frappent à chaque porte des maisons du village pour savoir si les habitants ont vu quelqu'un de suspect. La commune est passée au peigne fin.

16h45. Les parlementaires reçus à l'Elysée. Les représentants des groupes parlementaires sont actuellement reçus parFrançois Hollande au palais présidentiel.
 


16h40. Un nouveau rassemblement à Paris à 18 heures. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) appelle ce jeudi à 18 heures place de la République à un rassemblement silencieux en hommage aux victimes de l'attentat. L'ensemble des groupes politiques du Conseil de Paris devraient être présents, ainsi que l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS).
  

16h25. Un homme tente d'entrer chez «Valeurs Actuelles» armé de... tournevis. «Le Figaro» rapporte qu'un individu a tenté de forcer la porte de service des locaux du magazine de droite «Valeurs Actuelles» en fin de matinée ce jeudi. Mais surpris, il a pris la fuite avant d'être rattrapé par les policiers. Ces derniers l'ont fouillé et ont découvert plusieurs tournevis sur lui! Il avait également enlevé la batterie de son téléphone portable pour éviter de se faire repérer par la police en cas de fuite. Cet homme, venu de Belgique, est en garde à vue.

16h20. Vigipirate : la Picardie désormais concernée. Matignon annonce que le niveau «alerte attentat» du plan Vigipirate est étendu à la Picardie. Le département de l'Aisne où se concentrent actuellement les fouilles des forces d'intervention fait effectivement partie de la région Picardie.

16 heures. Perquisition à Corcy. Toujours selon nos informations, les forces d'intervention sont en pleine perquisition à Corcy, tout près de Villers-Cotterêts (Aisne), au sud de Soissons. Les routes sont coupées entre les deux villes.

15h40. Plusieurs sites fouillés entre l'Aisne et l'Oise. Selon nos informations, les troupes du GIGN et du RAID fouillent actuellement une demi-douzaine de sites dans les environs de Villers-Cotterêts (Aisne) et Crépy-en-Valois (Oise) qui pourraient être des points de chute des deux suspects en cavale. Dans la matinée, les individus avaient été localisés à proximité, sur la RN2. Ils auraient braqué une station-essence vers 10h30.

Les forces d'intervention sont actuellement postées devant un corps de ferme à Longpont (Aisne).

15h35. «Marche républicaine» : l'UMP et l'UDI y participeront, le FN vexé. «Le rassemblement de tous, voilà ce qui doit être notre réponse», martelait mercredi François Hollande qui a depuis reçu à l'Elysée l'ex-président Nicolas Sarkozy. Invitée par le chef de l'Etat, l'UMP devrait participer à la «marche républicaine» reportée à dimanche. Nicolas Sarkozy défilera donc de la place de la République à celle de la Nation, au côté notamment de Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, qui a appelé dans un tweet «tous les Français à participer à cette marche» : «Soyons des millions!»

La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a en revanche estimé auprès du «Parisien» - «Aujourd'hui en France» que l'absence d'invitation pour le moment pour son parti n'était «pas un comportement digne» de la part de Manuel Valls et de François Hollande.
 
15h30. Vigipirate : 350 militaires en renfort à Paris. Le ministère de la Défense a déployé 350 soldats en Ile-de-France, dont des parachutistes, dans le cadre du plan Vigipirate. Soit 150 hommes de plus que la veille. Au total, 800 militaires sont mobilisés ce jeudi pour des patrouilles dans les gares, le métro ou devant des bâtiments publics.
Et le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major, de préciser: «Nous sommes en train de renforcer ce dispositif avec 200 hommes supplémentaires (...) et nous sommes en mesure d'en engager 250 supplémentaires demain si la demande est effectuée.» Soit bientôt 1 250 militaires mobilisés pour le plan Vigipirate d'Île-de-France.

15 heures. Les portes de Paris sous surveillance. Des forces de police lourdement armées sont toujours postées à toutes les portes de Paris pour sécuriser les entrées de la capitale.
 

Les forces de police à la Porte de la Villette. (Photo Benoit Hasse)

14h50. Le témoignage poignant de Patrick Pelloux. «Je n'ai pas pu les sauver...» Arrivé mercredi dans les locaux de Charlie Hebdo quelques minutes seulement après l'attaque qui a décimé la rédaction, l'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur pour l'hebdomadaire, livre, des sanglots dans la voix, un récit déchirant du drame.
 
14h40. 500 manifestants à Genève pour défendre la liberté d'expression. Quelque 500 personnes se sont rassemblées à Genève pour défendre la liberté d'expression dans le monde. «Cet attentat révoltant nous rappelle, hélas de manière extrêmement brutale, qu'il faut plus que jamais se battre quotidiennement, le crayon ou la plume à la main, pour défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse, qui sont des fondamentaux de la démocratie et de l'Etat de droit», exprime devant la foule un porte-parole du comité de l'Association genevoise des journalistes.
 
14h25. Drapeaux jihadistes et cocktails Molotov dans la voiture des suspects. Les enquêteurs ont retrouvé une dizaine de cocktails Molotov et deux drapeaux jihadistes dans la voiture abandonnée à Paris mercredi par les auteurs de l'attaque contre Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, selon une source proche du dossier.
 
14h05. La France mène «une guerre» pour la liberté selon Alain Juppé. «C'est un moment de recueillement, mais aussi de mobilisation car c'est l'essentiel qui est touché aujourd'hui, c'est ce que nous avons de plus précieux, ce pourquoi nous nous sommes battus pendant des siècles: la liberté», déclare Alain Juppé, le maire de Bordeaux.
«Ayons bien conscience que nous sommes engagés dans un combat de longue durée, de longue haleine. C'est une véritable guerre, au sens propre du terme, sur certains théâtres extérieurs avec nos soldats qui se battent en Irak ou au Mali pour la même cause.
Nous nous battons contre ces fous, ces barbares, ces fanatiques qui ne peuvent se réclamer d'aucune religion. C'est très important de ne pas faire d'amalgame», dit l'ex-ministre des Affaires étrangères.
«C'est aussi une forme de guerre sur le territoire national puisqu'on voit bien la menace terroriste omniprésente et très difficile à déceler. Il y a une très forte mobilisation de nos services de renseignements, de la police et de la justice mais aucun système de protection ou de prévention n'est sûr à 100%, donc la vigilance la plus extrême s'impose, et c'est une vigilance de tous les citoyens aussi», ajoute Alain Juppé qui explique qu'il participerait à la grande marche républicaine dimanche à Paris.

13h55. Les hommes du raid et du GIGN déployés près de Villers-Cotterêts. Selon les dernières informations, les suspects sont repérés près de Villers-Cotterêts. La piste semble très sérieuse puisque les hommes du Raid et du GIGN sont déployés après la localisation de ces suspects dans cette zone

 


Les unités d'élite de la police et de la gendarmerie nationales «sont positionnées pour vérification d'objectifs dans cette zone, où a été abandonnée la voiture utilisée par les deux suspects, identifiés par un témoin», explique une source policière.

13h50. L'appel de l'ex-avocat de Chérif Kouachi. Me Vincent Ollivier, l'ex-avocat de Chérif Kouachi, lors de son procès en 2008, l'appelle sur BFM TV «à se rendre à la police».

13h35. Montrouge : la 2e victime va mieux. Selon nos informations, la 2e victime, l'agent de voirie, est sorti de «l'état clinique d'urgence». Il devrait s'en sortir.

13h30. Charlie Hebdo sortira mercredi prochain. Le journal sera tiré à 1 million d'exemplaires. Une aide de 500 000 euros va également être débloquée. La moitié provient du fonds de Google pour l'innovation dans la presse, l'autre d'un fonds géré par les éditeurs de presse.

13h20. Important dispositif à Crépy-en-Valois. Selon nos informations, des forces de l'ordre se concentrent autour de la commune de Crépy-en-Valois, dans l'Oise, au Nord de Paris. 


13h15. Hollande sur le pont. Le président de la République suis l'évolution de la situation depuis la préfecture de police de Paris.
 

13 heures. Attention aux fausses informations sur Twitter. Beaucoup de rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, certaines que le ministère de l'Intérieur a déjà démenti. Les Champs Elysées, par exemple, ne sont pas bouclés. Les forces de police y sont simplement présentes et vigilantes. Par ailleurs aucun homme armé n'a été signalé dans le quartier de La Défense, dans l'ouest parisien. La rumeur partirait d'un mail envoyé par la direction d'une des entreprises qui y sont établies, qui conseillait à ses employés de ne pas sortir pour des raisons de sécurité.

12h50. Alerte à la bombe à Châtelet. Selon la RATP le trafic du RER B est interrompu entre Chatelet-Les Halles et Luxembourg. «Retour à la normale à 13:30», précise-t-elle. Un colis suspect à Saint-Michel serait en cause. Aucun mouvement de panique n'est constaté.
12h40. Les portes de Paris sécurisées. Des forces de police lourdement armées sont postées à toutes les portes de Paris pour sécuriser les entrées de la capitale.

12h30. Charlie est partout, sur l'autoroute, dans le métro




 
12h25. Une centaine de policiers aux côtés de François Hollande. Le président de la République François Hollande, l'air grave, a observé la minute de silence en hommage à Charlie Hebdo dans l'une des cours de la Préfecture de police de Paris. Une centaine de policiers en tenue s'était rassemblée dans la cour. Le président s'est recueilli à leurs côtés, puis a serré les mains des fonctionnaires du premier rang.
Il avait auparavant présidé une réunion des chefs de service de la PP, puis a rendu hommage aux policiers et aux services de sécurité. Le préfet s'est exprimé pour souligner le deuil de la police, puis le président de la République a remercié les membres de la PP et toutes les forces de l'ordre pour leur mobilisation. 

12h15. Nicolas Sarkozy convoque un bureau extraordinaire de l'UMP. Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, convoque un «bureau politique exceptionnel» de son parti à 15h30 «pour évoquer son entretien» dans la matinée avec François Hollande.
A 14h30, M. Sarkozy s'entretiendra avec plusieurs personnalités de l'UMP, le président du Sénat, Gérard Larcher, les deux présidents des groupes, au Sénat Bruno Retailleau, et à l'Assemblée Christian Jacob, ainsi que les anciens ministres présents à Paris.
Nicolas Sarkozy a indiqué à l'issue de son entretien avec François Hollande qu'il appellerait à participer à cette manifestation «si les conditions étaient réunies». Il doit reparler «cette après-midi» de son éventuelle participation à la marche avec François Hollande.

12 heures. Minute de silence dans toute la France. La France observe une minute de silence ce midi en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts mercredi à Paris. Une journée de deuil national a été décrétée jeudi après cet attentat, le plus meurtrier sur le sol français depuis la Guerre d'Algérie.


11h56. Charlie Hebdo va «sortir la semaine prochaine» selon Patrick Pelloux.L'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, assure que l'hebdomadaire satirique, dont la rédaction a été décimée mercredi dans une attaque terroriste, paraîtrait mercredi prochain. «On va continuer, on a décidé de sortir la semaine prochaine. On est tous d'accord», indique le médecin urgentiste, précisant que l'équipe du journal devait très prochainement se réunir.
 

11h50. Où est Charlie ? L'illustratrice française Tiffany Cooper, qui a notamment décoré la vitrine du magasin Colette l'été dernier, utilise le personnage de Charlie pour rendre hommage à la rédaction de Charlie Hebdo. Charlie est ce personnage de Martin Handford que les fans aiment pister dans des dessins compliqués.
Lunettes rondes sur une moue de tristesse, une grosse larme sur la joue, ce Charlie-là tient un journal sur lequel est écrit Où est Charlie avec un gros point d'interrogation. 

11h45. Une troisième réunion de crise convoquée vendredi à l'Elysée. Après l'attentat sanglant perpétré mercredi contre Charlie Hebdo, une troisième réunion de crise se tiendra vendredi à 08H30 à l'Élysée autour de François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls.
Cette réunion se tiendra «dans la même formation» que les précédentes, convoquées mercredi et jeudi. Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) ainsi que les responsables des principaux services de police, de gendarmerie et de renseignement intérieurs et extérieurs y participeront donc.

11h40. Hollande prendra part à la minute de silence ce midie à la préfecture de police de Paris. En cette journée de deuil national, François Hollande prendra part à la minute de silence prévue ce midi à la préfecture de police de Paris. Il sera accompagné du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
 


11h35. Rassemblement à Rennes.Uun rassemblement est prévu ce midi au lycée Bréquigny à Rennes où Cherif Kouachi a étudié en section sport-études.

11h30. Le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) appelle à «punir impitoyablement» les auteurs. «La République et la France sont ensanglantées par une inacceptable barbarie» qu'il faut «punir impitoyablement», réagit  le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) après l'attentat contre Charlie Hebdo.
Dans un communiqué, CPNT «s'associe à la douleur des familles et exprime sa compassion et son respect pour les victimes, policiers, particuliers, membres de Charlie Hebdo, de cet attentat ignoble et abject.» «La France est en danger; il faut se rassembler, dans un esprit d'union et de solidarité nationales, pour la défendre», assure le parti.

11h25. Le CFCM appelle les musulmans à participer à la «manifestation nationale» prévue ce week-end. Le Conseil français du culte musulman appelle les musulmans à participer à la «manifestation nationale» prévue initialement samedi et décalée à dimanche.

11h22. Le glas sonnera à midi à Lourdes Le glas sonnera jeudi à midi au Sanctuaire de Lourdes en hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, annonce le père Horacio Brito, recteur du Sanctuaire, appelant à ce que «la haine laisse la place à la fraternité».
«Devant les événements dramatiques survenus à Paris, au journal Charlie Hebdo, j'ai demandé que l'on prie pour les victimes et leurs proches durant toutes les messes et les chapelets qui seront célébrés dans notre Sanctuaire», indique le prêtre dans un communiqué. «Aujourd'hui, c'est une journée de deuil national au cours de laquelle chacun est invité à observer une minute de silence à 12 heures. Ici, dans le Sanctuaire, à cette heure-là, nous ferons sonner le glas. Ce sera un moment de prière et de recueillement», ajoute-t-il.
«Lourdes a toujours été un lieu de réconciliation, de fraternité et de prière, même aux heures les plus difficiles et sombres de notre histoire», souligne le père Brito. «Une fois de plus, nous implorons Notre-Dame de Lourdes, nous implorons sainte Bernadette, pour que la haine laisse la place à la fraternité et à l'amour du prochain», ajoute le recteur.

11h20. Les deux suspects circuleraient en direction de Paris. Les deux hommes, correspondant au signalement des deux suspects en fuite, circulaient à bord d'une Renault Clio blanche, circuleraient en direction de Paris.

11 heures. Deux suspects lourdement armés repérés dans l'Aisne. Selon nos informations, deux hommes qui correspondent au signalement des deux suspects impliqués dans l'attentat contre Charlie Hebdo ont été repérés ce matin sur la RN 2 à Villers-Cotterêts (Aisne). Les deux suspects cicrulaient dans une Renault Clio blanche aux plaques masquées. Les deux hommes étaient cagoulés et lourdement armés.

10h55. La policière municipale blessée par balles à Montrouge est morte. Moins de 24 heures après l'attentat contre Charlie Hebdo, une fusillade a éclaté jeudi matin à Montrouge (Hauts-de-Seine) au cours de laquelle un homme, toujours en fuite, a tué une policière municipale et blessé grièvement un agent de voirie. Peu après les faits, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, avait indiqué que «le pronostic vital» était engagé pour cette policière malheureusement décédée.

10h45. Le grand rassemblement d'hommage se déroulera finalement dimanche. Le grand rassemblement d'hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, initialement prévu samedi, se déroulera dimanche «afin de garantir les meilleures conditions de mobilisation et de sécurité», annonce Matignon.
Ce rassemblement, qui doit prendre la forme d'une «marche républicaine» à Paris, a été initié jeudi par le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe Écologie-Les Verts, le Mouvement républicain et citoyen et le Parti radical de Gauche. Manuel Valls a appelé jeudi Nicolas Sarkozy pour convier l'UMP. La présidente du FN Marine Le Pen a dit attendre un appel de Manuel Valls à ce sujet.

10h40. Nicolas Sarkozy s'exprime après sa rencontre avec François Hollande. «L'unité nationale est le devoir de chacun face à l'attaque menée par deux fanatiques déterminés contre la civilisation, la République, contre les idées qui nous sont chères» affirme l'ancien président de la République au sortir de son rendez-vous avec François Hollande. Nicolas Sarkozy s'est dit «assez impressionné, et même bouleversé, par l'attitude de nos compatriotes» et leur «dignité» lors des démonstrations spontanées. «Naturellement une sécurité à 100% n'existe pas mais on peut travailler à améliorer notre dispositif dans un souci partagé de protection des Français. Il faut adapter à l'évolution de la menace», a-t-il fait valoir.
Les deux hommes ont prévu de se reparler dans l'après-midi après la réunion du chef de l'Etat avec les présidents des assemblées législatives pour évoquer notamment le grand rassemblement républicain organisé samedi ou dimanche.

10h35. L'hommage des avocats. Le bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris Pierre-Olivier Sur appelle tous les avocats à venir en robe noire dans la salle des pas perdus à 11h45, au palais de justice en hommage aux victimes de l'attentat au siège de Charlie Hebdo.

10h30. Une mosquée du Mans visée par une grenade. Une mosquée de la ville du Mans a été visée, dans la nuit de mercredi à jeudi, peu après minuit, par un jet de grande, indique Le Maine libre. C'est une grenade à plâtre qui a été lancée dans le lieux de culte. Une vitre a, par ailleurs, été perforée par une balle, qui a fini sa trajectoire dans une cloison, indique le quotidien. Trois autres grenades intactes auraient été retrouvées sur les lieux.

10h25. Les organisations antiracistes appellent à des rassemblements dimanche. «La LDH, la Licra, le Mrap et SOS Racisme appellent tous les citoyens à sortir de chez eux partout en France le dimanche 11 janvier à 14h30 en hommage aux victimes de la tuerie de Charlie Hebdo», selon un communiqué de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme).
«Parce que nous n'acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l'Etat de droit, parce que la liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous avons acquis, nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discrimination», ajoute la LDH.
Les organisations appellent à se rassembler place de la République à Paris, «ainsi que dans toutes les villes de province», afin de «manifester la cohésion nationale face à des terroristes dont l'idéologie djihadiste se nourrit de nos divisions», ndique SOS Racisme. Pour marquer l'unité, les organisations souhaitent se rassembler «sans mot d'ordre ni slogan, sans banderole ni bannière», précise la LDH.

10h20. Une minute de silence dans tous les établissements de la Sodexo La Sodexo invite l'ensemble de ses 420.000 collaborateurs présents dans 80 pays à observer une minute de silence à 14 heures en hommage à Frédéric Boisseau, l'agent de maintenance du groupe tué mercredi dans l'attentat contre Charlie Hebdo.
Frédéric Boisseau, travaillait depuis 15 ans travaillait pour le compte de la Régie Immobilière de la ville de Paris (RIVP), client de Sodexo. Ce chef d'équipe de 42 ans était le père de deux enfants de 10 et 12 ans. Il se trouvait dans le hall d'entrée du journal quand il a été tué.
«Tous ensemble, nous partageons le sentiment qu'il est intolérable que l'un de nos collègues ait pu perdre la vie dans des circonstances aussi tragiques et injustes, et pour une cause si contraire à nos valeurs», explique Michel Landel, le directeur général de Sodexo dans un message diffusé sur le site internet du groupe. «L'ensemble des collaborateurs de Sodexo adresse leurs pensées les plus émues à la famille et aux proches de notre collègue, et à tous ceux qui ont été touché par ce drame.»

10h14. La RATP va interrompre son trafic une minute. «Sur l'ensemble des réseaux de bus, métro, tramway et RER», la RATP interrompra son trafic durant une minute à midi «pour rendre hommage aux victimes», annonce l'entreprise. «Des messages seront diffusés toute la matinée, par annonces sonores et par voie d'affichage» pour avertir les voyageurs.

10h10. L'auteur de la fusillade au sud de Paris toujours en fuite. L'auteur présumé de tirs contre des policiers municipaux et un employé de la voirie à Montrouge, au sud de Paris, est toujours en fuite, annonce le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

«Le procureur de la République va nous rejoindre et va enclencher l'action publique de manière à ce que l'auteur de ce crime soit immédiatement identifié et puisse être arrêté», déclare le ministre qui s'est rendu sur place. Un homme âgé de 52 ans a été interpellé peu après les faits, selon des sources policières.
10h05. Le Pen, Dupont-Aignan, Bayrou et Mélenchon demain à l'Elysée. François Hollande recevra demain vendredi à l'Elysée les présidents de partis politiques : Marine Le Pen (FN), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), François Bayrou (Modem) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France). Le président de la République s'entretiendra auparavant, par téléphone, avec Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing.

9h56.  Valls demande aux médias d'être «particulièrement prudents» sur les infos diffusées. «Je demande aux organes de presse d'être particulièrement prudents sur le type d'informations et de messages diffusés sur vos ondes, parce que toute information peut aussi mettre en cause le travail d'enquête et poser des risques», lance le Premier ministre devant le perron de l'Elysée, en sortant de la réunion de crise autour du président François Hollande.
«J'en appelle à la responsabilité de chacun», poursuit Manuel Valls. «Hier soir, cette nuit, ce matin, circulent des informations, souvent sur la toile, mais aussi sur vos ondes, qui peuvent nuire au travail des forces de l'ordre». «L'information est totalement libre, les questions sont légitimes, mais j'en appelle vraiment à la responsabilité de chacun», martèle le chef de gouvernement.

9h50. «Merci pour tous vos soutiens», écrit la dessinatrice rescapée de Charlie Hebdo. «Merci pour tous vos soutiens face à cette horreur», confie sur Twitter Coco, la dessinatrice de l'hebdo satirique qui a été témoin mercredi du carnage. «Mobilisez vous pour nous, tous mes Amis, morts ou blessés, mon Journal». C'est elle qui avait été contrainte par les tireurs de taper le code d'entrée pour pénétrer dans l'immeuble du journal.



9h45. Les deux suspects étaient suivis mais pas de signe d'un passage à l'acte selon Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur précise sur Europe 1 que les deux suspects de l'attaque des locaux du journal Charlie Hebdo avaient fait l'objet d'une surveillance mais aucun élément les concernant ne témoignait d'un passage à l'acte imminent.
«Ces individus avaient fait l'objet de surveillance. Leur statut n'était pas judiciarisé (il n'y avait pas de procédure judiciaire en cours les visant). Il n'y avait pas d'élément les concernant témoigant de l'imminence d'un attentat», explique Bernard Cazeneuve.
«Nous prenons 100% de précaution, mais ce n'est pas le risque zéro», ajoute le ministre au sujet de la prévention des attentats sur le territoire français. «Nous sommes face à un risque exceptionnel qui peut conduire à d'autres manifestations de violence», prévient-il.

9h33. Sarkozy à l'Elysée. L'ancien président de la République vient d'arriver au Château, pour la première fois depuis la passation de pouvoir avec François Hollande le 15 mai 2012.















9h30. Fusillade à Paris : «Pas de lien établi avec l'attentat de Charlie Hebdo». «Il n'y a pas de lien établi» entre l'attaque de policiers municipaux au sud de Paris, ce matin, et l'attentat, mercredi, contre Charlie Hebdo, selon des sources proches du dossier. «Aucun lien formel ne peut être établi à ce stade», affirment d'autres sources proches du dossier.

9h20; Cazeneuve sur les lieux de la fusillade. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve arrive sur les lieux de la fusillade au sud de Paris. Un homme porteur d'un gilet pare-balles et d'un fusil mitrailleur avait tiré à 8h19 sur deux personnes dont un policier municipal, qui a été grièvement blessé, à proximité de la porte de Châtillon. Un suspect a été interpellé.

9h15. Un policier muncipal et un agent de la voirie grièvement blessés. Une policière municipale et un agent de voirie blessés à l'arme automatique par un homme au sud de Paris se trouvent dans un état critique selon une source policière.

9h10. Deux policiers municipaux blessés. Selon une source au ministère de l'Intérieur, auprès du Parisien, ce ne sont pas une mais les deux policiers qui auraient été blessés à Montrouge. Ils se trouveraient dans un état d'urgence absolue.
9h05. Cazeneuve quitte en urgence la réunion de crise. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, quitte précipitamment la réunion de crise qui se déroulait à l'Elysée.

9h02. Mourad, interpellé à Charleville-Mézières, n'a pas le profil d'un islamiste selon ses amis. Le jeune Mourad Hamyd, 18 ans, beau-frère d'un des deux suspects de l'attentat contre Charlie Hebdo, et l'une des sept personnes interpellées mercredi par la police, est loin d'avoir le profil d'un islamiste, assure un de ses camarades de lycée et une voisine.
«Mourad est resté hier au lycée toute la matinée. Il y a plein de témoins. Je ne comprends pas pourquoi il est en garde à vue», déclare Anis, 17 ans: il est élève de terminale ES au lycée Monge de Charleville comme le jeune Hamyd, en garde à vue depuis qu'il s'est présenté de lui-même à la police la veille au soir. «C'est un garçon très gentil qui n'a rien à voir avec les fondamentalistes. Il est musulman mais très modéré», affirme t-il devant l'entrée du lycée, avant d'entrer en classe.
Le témoignage de voisins de Mourad Hamyd, qui vit au 13e étage d'une tour du quartier Ronde Couture, en périphérie de Charleville-Mézières, va dans le même sens. «C'est une famille très gentille, sans aucun problème. Mourad est très discret et serviable"», déclare une voisine de palier de la famille Hamyd, qui n'a pas voulu être nommée.

8h55. Un suspect interpellé après la fusillade dans le sud de Paris. Un homme est interpellé après la fusillade survenue à à Montrouge (Hauts-de-Seine), au sud de Paris. Selon RTL, l'homme d'origine africaine, à la peau noire, qui n'était pas impliqué dans un accident de la circulation a ouvert le feu pour une raison inexpliquée sur les deux policiers municipaux.


8h50. Nouvelle réunion de crise autour de François Hollande à l'Elysée. Une nouvelle réunion de crise débute à l'Élysée autour de François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls, au lendemain de l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo. Cette réunion se tient «dans la même formation» que la première convoquée mercredi après-midi au palais présidentiel dans la foulée de l'attentat.
Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) ainsi que les responsables des principaux services de police, de gendarmerie et de renseignement intérieurs et extérieurs participent à cette réunion.
Le secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet, le nouveau directeur de cabinet de François Hollande Thierry Lataste, son chef d'état-major particulier, le général Benoît Puga, et son conseiller pour la presse et la communication Gaspard Gantzer sont également autour de la table.

8h40. Deux policiers municipaux «à terre» dans le sud de Paris. Une fusillade survient à Montrouge (Hauts-de-Seine), au sud de Paris, et deux policiers municipaux «sont à terre», selon une source policière. Un homme a fait feu sur eux peu après 8 heures sans pouvoir préciser si ces tirs avaient un lien avec l'attentat qui a fait 12 morts mercredi au siège de Charlie Hebdo.
Sur Twitter, France Info évoque un policier blessé.


8h34. Valls rend hommage à la «mobilisation» spontanée des Français. Le Premier ministre rend hommage à la «mobilisation» spontanée des Français après l'attentat, une «réponse extraordinaire» . «Le coeur de la France est grand», dit-il.
«La France, ça n'est pas Michel Houellebecq» et «ça n'est pas l'intolérance, la haine, la peur», lance également  le Premier ministre dans une allusion au dernier roman de l'écrivain, «Soumission», imaginant un chef d'un parti musulman à l'Elysée en 2022.
Dans cet ouvrage, sorti mercredi, le président en question, baptisé Ben Abbes, est présenté comme un musulman modéré «qui défend des valeurs», à savoir le patriarcat, la polygamie, le port du voile, le retour des femmes à la maison, la fin de la liberté de conscience et la conversion à l'islam.

8h25. «La France doit être en guerre contre le fondamentalisme islamiste» selon Marine Le Pen La présidente du Front national, interrogée sur France 2,  estime que «le terrorisme qui s'est exprimé, hier veut empêcher la parole et le débat». «Charlie Hebdo a beaucoup combattu le FN mais c'est cela la démocratie. Le démocratiie, c'est permettre la parole à ceux qui sont en déaccord avec vous».
Mais selon elle, il faut mettre «un mot sur les maux». «Il faut prendre la mesure de cette menace ne pas la minimiser, ne plus être dans le déni ou l'hypocrisie», lance-t-elle en ajoutant que «cela fait des années que l'alerte sur le danger du fondamentalisme islamiste sur notre territoire.»
La présidente du FN demande de renforcer les contrôles aux frontières, de déchoir «ces gens de la nationalité française s'ils ont la double nationalité» et de renforcer les moyens financiers pour la police et le renseignement. Marine Le Pen se dit aussi à «offrir un référendum sur la peine de mort. A titre personnel, je pense que cette possibilité doit exister.»

8h20. Les suspects «sans doute suivis» selon Valls. «Les service de police et de justice ont démantelé de nombreux groupes, contrariés des projets d'attentat. C'est bien la preuve que nous agissons. Ce sont des centaines d'individus qui sont suivis, des dizaines de personnes qui ont été interpellées, des dizaines de personnes qui ont été incarcérées.
Cela montre la difficulté devant laquelle sont placés nos services: le nombre d'individus qui représentent un danger. Ces individus étaient sans doute suivis mais il n'y a pas de risque zéro», argumente le Premier ministre.

8h15. Manuel Valls en appelle à la responsabilité des Français. Le Premier ministre se refuse toujours de préciser le nombre de personnes arrêtées. «Je vois qu'il y a beaucoup d'informations sur les médias, sur internet, il ne faut pas que cela nuise au travail des enquêteurs», relève le chef de gouvernement et ex-ministre de l'Intérieur. «J'en appelle à la responsabilité. C'est aux enquêteurs, à la police, à la gendarmerie, la justice, de mene» l'enquête «pour appréhender ceux qui ont commis cet attentat abominable».

8h10. Sept proches des deux suspects en garde à vue. Sept membres de l'entourage des auteurs présumés de l'attaque contre Charlie Hebdo sont en garde à vue et interrogés par les policiers selon une source judiciaire. Hommes et femmes, ces personnes ont été placées en garde à vue tard mercredi soir.


7h55. Situation toujours extrêmement grave pour les blessés selon Valls. Le Premier ministre indique sur RTl qu'il n'y a pas d'évolution sur l'état de santé des quatre personnes blessées grièvement lors de l'attentat de Charlie Hebdo. «Leur situation est toujours extrêmement grave» précise Manuel Valls.

7h45. Plusieurs interpellations cette nuit selon Manuel Valls. Le Premier ministre interrogé sur RTL explique que «plusieurs interpellations et gardes à vue ont eu lieu cette nuit» mais ne précise pas le chiffre exact expliquant : «je ne veux pas rentrer dans le détail».

7h30. Charlie toujours en tête de Twitter. Le réseau social, qui hier a été submergé par l'affaire Charlie Hebdo, démontre l'intensité de cet attentat. Les tendances des conversations sont consacrées à Charlie, au Raid, aux deux frères recherchés ainsi qu'aux policiers tués ou aux dessinateurs de l'hebdomadaire satirique.

7h39. Manuel Valls s'installe dans le studio de RTL. Le Premier ministre, qui interviendra sur la radio RTL, relit ses notes tandis que les journalistes assurent le journal de 7h30.
 


7h30. Florian Philippot est Charlie. «Bien sûr que je peux dire que je suis Charlie, je défends toute la liberté d'expression, y compris celle qui vous égratigne», assure Florian Philippot. Sur RTL, le vice-président du Front National dénonce une «barbarie inouie, extrêmement frappante». Interrogé sur le fait que les hommes recherchés soient Français, Philippot se montre tout à coup gêné. «Oui…oui, j'ai lu Franco-Algériens chez un de vos confrères», rétorque-t-il du bout des lèvres. «S'ils sont franco-algériens et s'ils sont coupables, j'espère bien qu'ils seront déchus de leur nationalité».

7h20. Le président afghan condamne un «acte terroriste de haine». Dernière condamnation en date, celle du président afghan Ashraf Ghani qui qualifie d'«acte terroriste de haine» l'attentat contre «Charlie Hebdo». «Tuer des gens sans défense et des civils est un acte terroriste de haine, il n'y a pas de justification à cet acte de haine», ajoute M. Ghani qui présente ses condoléances au président français, aux familles des victimes et au «peuple de France», selon le communiqué.

7h10. Sécurité renforcée pour Marine Le Pen. Après l'attentat à Charlie Hebdo les collaborateurs de Marine Le Pen, la présidente du Front national, demandent un renforcement de sa sécurité : « Marine le Pen, compte tenu de ses attaques récurrentes contre les dérives du fondamentalisme islamique, fait évidemment partie des personnalités politiques dites à haut risque. Il faut renforcer sa sécurité après ce qui s'est passé à Charlie Hebdo». Après avoir pris contact avec le ministère de l'Intérieur, «la présence policière autour du siège du FN à Nanterre (Hauts-de-Seine) a été demandée». Cette présence policière devrait être effective dès ce matin à Nanterre, où la patronne du FN tient une conférence de presse.

7 heures. Un millier de «Charlie» à Papeete. Compte-tenu du décalage horaire, la Polynésie rend hommage aux victimes de l'attentat lors d'un rassemblement à Papeete d'un millier de personnes. Journalistes locaux, quelques ministres de la collectivité et des élus à l'assemblée locale, mais surtout de nombreux anonymes, portent tous le même prénom : «je suis Charlie».

6h55. La presse se couvre de noir. «Barbarie», «Guerre contre la liberté», ... Le choc ressenti après le sanglant attentat contre «Charlie Hebdo» transparaît à la une des journaux en France et en Europe, dont plusieurs sont couverts de noir.
 

2h35. La police publie un appel à témoins avec les noms et photos des deux suspects. «Nous invitons toute personne détenant des informations pouvant permettre la localisation des deux individus photographiés ci-après, à contacter l'Etat-Major de la Police Judiciaire de Paris au numéro vert 0805 02 17 17 (7j/7 24h/24) ou à partir du site : www.securite.interieur.gouv.fr.» Ces deux frères, Saïd et Chérif Kouachi, «susceptibles d'être armés et dangereux, font l'objet de mandats de recherche du Parquet de Paris dans le cadre de l'enquête diligentée suite à l'attentat commis le 7 janvier 2015 au journal Charlie Hebdo au 10 rue Nicolas Appert à Paris 11ème».

2h20. Le plus jeune des trois suspects s'est présenté à la police. Âgé de 18 ans, il est actuellement entendu par les forces de l'ordre. Il est soupçonné d'avoir aidé les deux tireurs de l'attaque. Il s'est rendu «vers 23 heures après avoir vu que son nom circulait sur les réseaux sociaux», a expliqué à l'AFP une source proche du dossier. Ce jeune homme se serait rendu afin de s'expliquer auprès des policiers. Son entourage expliquerait notamment qu'il était en cours dans son lycée au moment des faits.
Source Le Parisien