mercredi 21 janvier 2015

Le raid israélien a tué le général iranien « par accident »

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Un général iranien et un haut responsable du groupe terroriste Hezbollah qui ont été tués dans le raid israélien sur le Golan syrien n’étaient pas visés par Israël, a déclaré mardi une source militaire de haut rang à l’agence Reuters...
 

La source, qui a parlé sous couvert d’anonymat alors qu’Israël n’a pas officiellement revendiqué la responsabilité de l’attaque aérienne, a déclaré que la force aérienne israélienne visait ce qu’elle croyait être une cellule opérationnelle du Hezbollah composée de terroristes de faible niveau, en route pour commettre une attaque contre des soldats israéliens le long de la frontière israélo-syrienne.
« Nous ne nous attendions pas à la stature des personnes tuées, certainement pas à un général iranien. Nous pensions que nous frappions une unité sur le terrain ennemi qui se trouvait être en route pour mener à bien une attaque contre nous à la frontière, » a dit la source.
« Nous avons reçu l’alerte, avons repéré le véhicule, identifié que c’était bien un véhicule ennemi et l’avons engagé. Nous avions vu cela comme une opération tactique limitée. »
Au lieu de cela, le raid a liquidé le chef du commandement du Hezbollah dans le Golan, Jihad Mughniyeh, ainsi que le général Mohammad Ali Allahdadi des gardiens de la révolution.
L’Iran a depuis juré de se venger du raid, avec le chef des gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari qui a déclaré à l’agence de presse iranienne Fars que : « ces martyrs ont prouvé la nécessité de s’en tenir au djihad. Les sionistes doivent s’attendre à des foudres ruineuses. »
« Les gardiens de la révolution se battront jusqu’à la fin du régime sioniste… Nous ne dormirons pas tranquille tant que cette incarnation du vice est totalement supprimée de la géopolitique de la région, » a-t-il promis.
Israël prend certainement ces menaces au sérieux, plaçant ses forces le long de ses frontières nord en état d’alerte et déployant plusieurs batteries de défense antimissile Dôme de Fer dans la région.
Mais la source a déclaré que, si une sorte de réponse était probable, une guerre à grande échelle n’était dans l’intérêt de personne à ce point.
« Ils sont à peu près certains de répondre. Nous nous attendons à cela, mais je pense que c’est juste de dire qu’une escalade majeure n’est pas dans l’intérêt de part et d’autre, » a-t-il dit.
Le Hezbollah et l’Iran sont actuellement dans une situation difficile, ayant donné beaucoup en termes de ressources humaines et économiques à la guerre civile syrienne aux côtés du dictateur syrien Bachar al-Assad. Le Hezbollah, en particulier, qui a perdu des centaines d’hommes qui luttent contre les rebelles syriens, semble au bord de la faillite en raison de la chute des prix du pétrole, qui ont forcé ses commanditaires iraniens à diminuer les financements.
Source JerusalemPlus