lundi 2 mars 2015

Première : L’Université Hébraïque de Jérusalem révèle les secrets du parasite du paludisme

Première ! L’Université Hébraïque de Jérusalem révèle les secrets du parasite du paludisme
 
Le paludisme provoque près d’un million de décès chaque année dans le monde. Ses principales victimes : des femmes enceintes et de jeunes enfants. Le Plasmodium falciparum responsable du paludisme se réplique dans le sang des personnes malades et modifie la surface des globules rouges qu’il a infectés...



Sa virulence découle de son habilité à changer ses protéines de surface (variation antigénique) et être ainsi méconnaissable pour le système immunitaire.
Des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont découvert comment le parasite déjoue le système immunitaire.
Des recherches préliminaires ont montré que le choix des antigènes que le parasite présente sélectivement à sa surface est sous la dépendance d’une famille de gènes, les gènes VAR.

Le parasite régule l’expression de ces différents gènes VAR de façon que lorsqu’un d’entre eux s’exprime, les autres demeurent silencieux. La découverte de ce mécanisme complexe est fondamental pour comprendre comment le plasmodium peut rester « furtif » et non détecté par le système immunitaire. C’est également de première importance pour la recherche au sens large, car le processus par lequel certaines cellules parviennent à exprimer un gène unique tandis que les autres restent silencieux est un des mystères de l’expression génétique des cellules eucaryotes.
Le Pr Ron Dzikowski et son étudiante Inbar Amit Avraham ( Voir photo ci-dessus ) ont montré qu’au moment précis dans le cycle cellulaire, où un gène VAR est activé, des molécules d’ARN (ARN non codant) sont présentes. Ces ARN non codants s’intègrent dans la structure de l’ADN et modifient ainsi l’expression génétique de la cellule.
C’est pour cela qu’un seul gène s’exprime à la fois. Les chercheurs ont validé leur hypothèse en travaillant sur des parasites transgéniques…
Source Israel Science info