jeudi 7 mai 2015

De l'huile « casher » fabriquée en Normandie, dans les rayons des magasins en Israël


Michel Pottier a crée en 2006, à Passais (Orne), une entreprise qui  se consacre au secteur des huiles végétales. Produit unique, sans matière grasse animale ni produit chimique, et protégée de toute contamination, l’huile de colza fabriquée par la société Norhuil, avait toutes les qualités requises pour être labellisée « casher ». C’est chose faite...Details...
 

De l’Orne jusqu’en Israël

L’huile vierge de colza fabriquée à Passais, est un produit entièrement naturel. Son arôme et ses vertus proviennent de la qualité des graines de colza issues d’exploitations situées entre Caen (Calvados) et Le Mans (Sarthe). Les graines sont pressées à froid, en une seule fois pour obtenir une huile 100% normande. Elle est ensuite filtrée, à un micron, par un procédé mécanique, avant d’être mise en bouteille. 40 000 tonnes d’huile sont ainsi produites chaque année en triturant entre 14 et 15 000 tonnes de colza.

Un circuit court, une transformation simple, un produit de qualité

L’huile vierge de colza produite par Norhuil est une huile vierge de première pression à froid, produite selon les méthodes traditionnelles et artisanales qui préservent totalement sa pureté. “
Elle se démarque des huiles industrielles, grâce à sa forte teneur en Oméga 3, un enrichissement spécifique et une teneur riche en vitamine E. Cette huile naturelle, assimilable par l’organisme a donc toutes les propriétés requises pour être « casherisée », détaille Michel Pottier.”

Un rabbin venu d’Anvers

Avec une production de 500 bouteilles à l’heure, Michel Pottier pouvait légitimement espérer conquérir des marchés étrangers. De son ancien métier de trader spécialisé dans l’huile, il a gardé quelques précieux contacts notamment en Belgique. C’est ainsi qu’un rabbin, venu de Anvers (Belgique) a réalisé un audit sur l’entreprise ornaise avant de rendre un verdict crucial : l’huile réunit toutes les conditions pour être labellisée casher, c’est à dire conforme aux restrictions diététiques de la religion juive. Ce label obtenu, l’huile a obtenu son billet pour Israël où elle est désormais commercialisée.

Bientôt les pays arabes

Michel Pottier a déjà séduit les Qataris qui apprécient son huile pour leurs chevaux de courses. “
Le Qatar qui a acheté plusieurs haras en Normandie est friand de notre produit. Pendant les trois derniers mois de gestation des juments, on leur donne entre un quart et un demi-litre d’huile par jour. Ainsi les poulains sont très peu sensibles aux maladies», explique Michel Pottier.”
Recommandée pour les chevaux, elle pourrait aussi prochainement être vendue pour la consommation des habitants dans les Émirats arabes. Une mécanique bien huilée à la conquête du monde, en somme…
Source Normandie Actu