mardi 12 mai 2015

Mahmoud Abbas rencontrera le pape avant la canonisation de deux religieuses palestiniennes


Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontrera le pape François le 16 mai au Vatican, la veille de la canonisation de deux religieuses qui deviendront les premières saintes palestiniennes de l'époque contemporaine, a annoncé lundi la présidence. M. Abbas assistera également à la cérémonie en l'honneur de Mariam Bawardi (1846-1878), originaire de Galilée, et Marie-Alphonsine Ghattas (1843-1927), originaire de Jérusalem, a précisé à l'AFP le porte-parole de la présidence Nabil Abou Roudeina...


Avant cela, M. Abbas se rendra mardi en Tunisie pour y rencontrer notamment son homologue Béji Caïd Essebsi, puis en Italie pour échanger avec le président et le Premier ministre italiens entre autres responsables.
Marie-Alphonsine Danil Ghattas, née à Jérusalem, est la cofondatrice de la Congrégation des soeurs du rosaire vouée au travail pastoral, puis à l'aide des personnes âgées et des jeunes enfants. Elle a été béatifiée - la dernière étape avant la canonisation - en 2009.
Mariam Bawardi, née en 1846 dans le village d'Ibillin en Galilée, près de Nazareth, est entrée au carmel en France, avant de devenir la fondatrice du Carmel de Bethléem, où elle est morte. Elle avait été béatifiée en 1983 par le pape Jean-Paul II. Et, rappellent les Palestiniens qui comptent plus de 6.000 détenus dans les prisons israéliennes, elle est la "sainte patronne des prisonniers".
Les deux femmes sont nées en Palestine du temps de l'occupation ottomane. Si plusieurs saints ont vécu dans la région aux premières heures du christianisme, les deux femmes seront les premières Palestiniennes de l'ère contemporaine à accéder à la sainteté.
La canonisation d'un troisième Palestinien, un moine salésien, est examinée par l'Eglise.
Le pape François s'était rendu il y a un an dans les Territoires palestiniens, se recueillant notamment devant le mur de séparation érigé par Israël quand il était passé par Bethléem, lieu de naissance de Jésus selon la tradition.
Source La Libre