vendredi 8 mai 2015

Orit Ganama, l’Israélienne qui aime les cupcakes


Bien loin de sa terre natale, la jeune Israélienne Orit Ganama ( Voir photo ) a choisi la Nouvelle-Calédonie pour partager sa passion de toujours : la pâtisserie. Les petits cupcakes colorés de la jeune femme ont déjà conquis les papilles des Calédoniens. Voyage et gourmandise. Tels sont les mots qui qualifient la vie d’Orit, qui a posé ses valises sur le Caillou il y a seulement trois ans. A son arrivée, elle ne connaissait ni le pays ni la langue et ne savait pas quel métier elle allait pouvoir exercer...
 


« J’ai rencontré mon mari lors d’un voyage en Inde et puis je l’ai suivi. Je ne savais même pas que le pays existait avant qu’il m’en parle ! » explique la jeune femme en souriant. 
Il lui aura fallu un an pour se décider à déménager à l’autre bout du monde, sous le soleil calédonien. A son arrivée, elle a pris six mois de cours de français avec la Croix-Rouge.  
« Ca a été très difficile pour moi au début, je ne parlais pas la langue et je ne m’étais jamais imaginée parler cette langue un jour. Mais je dois dire que je suis assez douée pour les langues », confie Orit. 
Orit remarque rapidement que ces cupcakes ont du succès, surtout auprès de ses amis, pour qui elle cuisine à ses débuts. Grâce à un petit laboratoire aménagé, elle cuisine ses cupcakes sur commande. Le succès de ses gourmandises la pousse alors à ouvrir sa petite boutique, en centre-ville, en avril 2015.  
« Grâce au dispositif Initiatives NC, j’ai pu créer mon entreprise et ouvrir ma boutique. Sans eux, je n’aurais pas pu le faire », explique-t-elle.
 
Cupcakes & Falafel
 
Avec ses grands yeux malicieux et ses cheveux noir ébène, Orit porte en elle un métissage venu de loin.
Elle est née et a grandi à Kfar Saba, un village signifiant « le village de papy », situé à quelques kilomètres de Tel-Aviv, en Israël.  
« Je cuisine depuis que j’ai quatre ans. J’avais toujours la tête dans la cuisine, j’aidais souvent ma mère et ma grand-mère à cuisiner », se souvient-elle. 
Si sa grande sœur est elle aussi douée pour la cuisine et les plats traditionnels, Orit elle, maîtrise mieux la pâtisserie. Et les cupcakes sont pour elle l’arme absolue, sa passion, à laquelle « on ne peut pas résister et qu’on mange avec les yeux », comme elle dit si bien.  
Ses créations sont tout droit tirées de son imagination et même de ces origines israéliennes, avec par exemple, le cupcake Krembo, un gâteau au chocolat très aérien, souvent fait avec du marshmallow.  
Quand son temps libre le lui permet, Orit ne sort pas la tête de ses fourneaux et cuisine aussi des plats traditionnels de chez elle, comme le houmous et les falafels.
 
L’origine du cupcake

Petit retour dans les 1950. A cette époque-là, les Etats-Unis ont vu apparaître ces petites merveilles. Appelé aussi « fairy cake » par les Britanniques, le cupcake était préparé pour les grandes occasions, par les femmes au foyer.

Ce petit gâteau individuel est composé d’une base classique : un cake moelleux, surmonté d’un glaçage à base de crème, avec des couleurs et des décorations, où s’exprime toute la créativité de chacun.  
En Israël, le cupcake est aussi très bien développé. « Quand je retourne une fois par an, j’en profite pour ramener dans mes valises, des décorations et accessoires pour personnaliser les cupcakes », explique-t-elle. 
Alors que ces créations font fureur auprès des Calédoniens, Orit envisagerait de créer des ateliers pour apprendre aux plus gourmands, les décorations de cupcakes et la technique des "wedding cake".

Source Nouvelle Caledonie