jeudi 4 juin 2015

De Taïwan à la Samarie : histoire d’une conversion


Batsheva, 40 ans, vit en Samarie et est la mère de deux enfants. Rien ne la prédestinait au destin incroyable qu’elle a connu. Elle a grandi à Taïwan dans une famille chrétienne. A l’âge de 22 ans, elle s’est rendue à une exposition d’informatique et y a rencontré un visiteur juif, David, qui avait alors 28 ans. Le jeune homme n’était venu que pour cinq jours. Ils ont sympathisé et ont décidé de se partager les frais d’un taxi à l’issue de l’exposition...


« Pendant le trajet, il m’a dit qu’il cherchait de la nourriture cachère mais je ne savais pas ce que c’était et je cherchais à comprendre. Nous sommes allés ensemble dans un marché pour acheter des légumes. C’était notre première rencontre ».

Quelques temps plus tard, elle a quitté Taïwan et ils se sont mariés civilement mais elle n’était pas juive. Son intérêt pour le judaïsme s’est révélé après la naissance de son fils. Toutefois, le véritable réveil a eu lieu lorsque le petit garçon a atteint l’âge de 3 ans et qu’il fallait lui trouver une école.
La jeune maman a entamé des démarches pour sa conversion mais elles ont été rejetées. Un an et demi plus tard, elle a fait une nouvelle tentative, montrant qu’elle était réellement convaincue du choix qu’elle avait fait, et sa demande a été acceptée.
Elle a alors commencé à étudier, entamant un long processus qui a duré neuf ans. Pendant cette période, le couple s’est mis à vivre en respectant tous les préceptes religieux. Finalement, la jeune femme a été convertie au judaïsme.
Quelques temps plus tard, le couple s’installait en Israël. Le fils aîné, 14 ans, est actuellement lycéen au collège religieux de Technologie du Machon Lev à Jérusalem et le cadet, 11 ans, étudie dans une yeshiva de Shilo en plus de sa scolarité à Ofra. 
On laisse à Batsheva le mot de la fin: « Après avoir étudié l’histoire d’Israël, j’ai découvert que ce pays était riche, non seulement par l’argent mais également par sa culture. Ce n’est pas seulement un pays fort, il a un très grand cœur ».

Claire Dana-Picard


Source Chiourim