vendredi 12 juin 2015

Lille : à la Maison de la photo, Drew Tal livre des regards qui parlent


La multitude d’ethnies et de cultures croisées dans son Israël natale l’a toujours fasciné. C’est d’ailleurs le point de départ de « Worlds Apart », exposition qui traduit la vision de l’artiste sur sa rencontre avec l’humanité. Drew Tal dit avoir une fascination pour le visage. Et plus particulièrement pour les yeux, «  qui me parlent, et dont j’essaie de traduire l’expression dans mon travail  ». Jusqu’à la fin du mois, il présente une partie de ses œuvres à la Maison de la photographie, dans une exposition intitulée « Worlds Apart »...


L’artiste israélien, qui vit aujourd’hui à New York, y livre ses souvenirs de voyages, incarnés dans ces hommes et ces femmes rencontrés en Inde, en Chine, au Tibet, au Moyen-Orient.
Le propos se veut universel. Dans le message qu’il fait passer – «  un idéal de paix et de beauté  » – et dans la façon dont il est abordé : «  Je ne me suis pas arrêté sur une religion ou sur une catégorie de personnes. Je cherche surtout ce qui, dans des caractéristiques faciales, rend un individu unique.  » Regards vif ou éteint, celui d’un moine tibétain méditant ou d’un fermier chinois interrogeant.
Le rendu à l’image, à la fois brut dans l’intensité et stylisé dans l’effet, combine photographies et médias digitaux. «  Je cherche à ce qu’on aperçoive tout de suite la façon dont mon imagination a traduit une rencontre.  »
Drew Tal capte l’unique mais s’émerveille du pluriel, depuis son enfance en Israël, carrefour où il a côtoyé un monde aux multiples ethnies, avec autant de religions et de cultures : «  Le point de départ de ma quête vient de là.  »

« Worlds Apart » de Drew Tal, jusqu’au 28 juin.

Source Nord Eclair