mercredi 10 juin 2015

Peres lance un site anti boycott d'Israël


Shimon Peres, a prononcé un discours à la Conférence d’Herzliya. Dans son introduction, Peres a lancé un site web spécialement dédié à la lutte pour contrer le mouvement BDS. Site web de la guerre contre le boycott : www.notobds.com ...
 


L’investisseur immobilier Adam Milstein, l’un des organisateurs du Sommet anti-BDS tenu à Las Vegas ce week-end impliquant plus de 50 grandes organisations juives et pro-israéliennes, a affirmé vouloir imposer le concept de « boycotter les boycotteurs », préconisé par le ministre de l’Éducation Naftali Bennett.
« Nous allons boycotter les boycotteurs dès que nous comprendrons clairement qui ils sont, à quels groupes ils appartiennent, les personnes derrière eux, et d’où provient leur financement. Nous allons les boycotter et les rendre illégaux sur les campus et aux Etats-Unis », a-t-il insisté.

Adam Milstein est né en Israël, a servi dans Tsahal pendant la guerre du Kippour en 1973, et a étudié au Technion en 1978 avant de partir pour les États-Unis.
Devenu en quarante-huit heures une affaire d’Etat, le feuilleton israélien d’Orange – qui veut mettre fin à un contrat de licence de sa marque – serait emblématique de la diplomatie à double face de la France vis-à-vis de l’Etat hébreu.
Tel est du moins le credo de l’ex-ministre israélien de la Défense, Moshé Arens. L’éditorialiste du quotidien de la gauche libérale « Haaretz » rappelle comment le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a martelé le 3 juin au Caire sa volonté de rompre ses liens avec son franchisé israélien et de « devenir l’un des partenaires de confiance de tous les pays arabes ».
Avant de déclarer le week-end dernier qu’il « aimait Israël », une terre d’innovation, et que son groupe « comptait y rester ». Pour Moshé Arens, la décision du groupe Orange de retirer sa marque d’Israël sera indolore pour l’économie du pays.

Reste à comprendre ce double langage. « Au fil des années, la France a présenté deux visages au peuple juif », avance-t-il, tout en passant en revue les hauts et les bas de la relation bilatérale avec Jérusalem.
Du soutien de Paris au jeune Etat d’Israël dans les années 1950 et 1960, à l’embargo militaire imposé par de Gaulle, lequel, au lendemain de la guerre des Six-Jours, qualifiait le peuple juif de « peuple d’élite, sûr de lui et dominateur ».
Et jusqu’au projet de résolution devant le Conseil de sécurité des Nations unies, poussé par Laurent Fabius, qui « est une charge contre Israël ». Ce texte, soumis d’ici à l’automne, propose de fixer un délai maximal de dix-huit mois pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien. Passé ce délai et en l’absence d’accord, la France reconnaîtrait l’Etat de la Palestine.


Source Israel Valley