mercredi 29 juillet 2015

L’Iran cherche à reprendre ses vols directs vers les USA

 
Suite à l’accord sur son programme nucléaire signé récemment avec les puissances occidentales, l’Iran cherche à reprendre les vols directs depuis et vers des États-Unis, et mettre ainsi fin à un moratoire de trois décennies, a fait savoir mardi L’Autorité de l’aviation civile iranienne...
 

« La flotte de l’aviation iranienne est équipée d’avions longue portée qui peuvent faire des vols directs vers les États-Unis sans avoir besoin de faire d’étape pour faire le plein de carburant », a assuré Mohammad Khodakarami, le directeur general de l’Autorite National de l’Aviation Civile, dont les propos ont été rapporté par l’agence de presse semi-officielle Press TV.
« Une fois les autorisations seront émises, l’ANAC va commencer à se pencher sur mes autres aspects qu’impliquent cette initiative », a-t-il dit.
Cette annonce est le dernier signe du dégel entre l’Occident et l’Iran après plusieurs décennies de relations tendues du fait de la révolution islamique en 1979.
Alors que les extrémistes ont continué de multiplier récemment les déclarations anti-américaines, des responsables occidentaux ont émis plusieurs signes d’ouverture afin de reprendre des relations commerciales longtemps gelées avec le pays, dans le sillage de l’accord sur le nucléaire conclu plus tôt ce mois.
Téhéran étudie également la possibilité d’augmenter le nombre de vols vers d’autres pays occidentaux, dont l’Italie, la Russie, la Turquie, la France et l’Allemagne, a rapporté samedi l’agence officielle Tasnim.
Mais avant une éventuelle reprise des vols directs entre l’Iran et les Etats-Unis, le Congrès américain doit ratifier l’accord sur le nucléaire, qui suscite une opposition des législateurs républicains ainsi que de certains démocrates.
Les parlementaires ont 60 jours pour éventuellement empêcher la levée des sanctions américaines, promise par Washington et les grandes puissances en contrepartie des concessions iraniennes.
Le président américain Barack Obama a cependant promis d’opposer son veto à tout effort visant à bloquer l’accord. Il faut une majorité des deux tiers dans les deux chambres du Congrès pour renverser un veto présidentiel.
Source JerusalemPlus