jeudi 24 septembre 2015

Le plus grand nombre de Nobel par universités : en N°8, le Technion..


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Le journal Times Higher Education a publié à Londres le top 10 des universités produisant le plus grand nombre de prix Nobel. Compte-rendu. Le Figaro : "Étudiant, étudiante… Si tu veux gagner un prix Nobel, penche toi attentivement sur le classement des universités ayant produit le plus grand nombre de lauréats du prix Nobel !....

Le Times Higher Education est notamment connue pour son palmarès annuel et mondial des universités, en collaboration avec Quacquarelli Symonds (QS). Sur la centaine d’institutions dans le monde ayant produit des prix Nobel depuis 2000, la publication en a retenu dix. Pour réaliser ce classement, chaque université se voit décerner une note basée sur le nombre de lauréats qui leur sont affiliés au moment de l’attribution du prix. Cette note est pondérée par le nombre de prix Nobel pour une même catégorie (physique, chimie, médecine, économie…). Les prix Nobel de littérature et de paix ne sont pas comptabilisés par le Times Higher Education.


Les universités américaines, premières de classe


Sans grande surprise, les universités américaines sont majoritaires et en tête du classement. Avec sept lauréats en l’espace de 15 ans, l’institution ayant produit le plus grand nombre de prix Nobel est Stanford. Un de ses universitaires a même gagné le prix de chimie trois années consécutives. L’université californienne est par ailleurs au quatrième rang du classement mondial des universités.
Au deuxième rang, l’université new-yorkaise de Columbia, qui compte huit prix Nobel parmi ses enseignants, mais dans un plus grand nombre de disciplines. Le dernier en date est Martin Chalfie, qui a remporté en 2008 le prix de chimie pour la découverte et le développement de «protéines fluorescente verte, la GFP». En comptabilisant plusieurs prix Nobel en sciences économiques, physique, physiologie et médecine, Berkeley hérite de la 3e place du classement. Le duo Randy Schekman et Thomas Sudhof, deux universitaires de l’institution californienne, ont remporté en 2013 le Nobel de physiologie pour leurs découvertes sur «les mécanismes moléculaires du transport vésiculaire au sein de la cellule».
Deux universités de la côte Est occupent le quatrième rang ex aequo. L’excellente Princeton, de l’État du New Jersey compte trois prix Nobel en l’espace de 15 ans. Le plus récent, qui date de 2011, a été remis à Christopher Sims, pour sa «recherche empirique sur le rapport de cause à effet en macroéconomie». L’université de Chicago peut, quant à elle, s’enorgueillir de quatre prix, dont trois d’entre eux dans le domaine des sciences économiques, le dernier, en 2013, récompensant Eugene Fama et Lars Peter Hansen pour leur «analyse empirique sur les prix des actifs».
Au sixième rang, l’institut médical Howard Hughes, dans le Maryland, a produit neuf prix Nobel depuis l’an 2000. Le plus récent a été remis en 2014 à Eric Betzig, honoré en chimie, pour le développement de la «microscopie à fluorescence à très haute résolution». L’université de Californie, à Santa Barbara, compte six universitaires ayant gagné un prix Nobel. Shuji Nakamura, un scientifique américain d’origine japonaise, a remporté le prix de physique l’année dernière pour «l’invention de diodes électroluminescentes bleues efficaces».
Au coude à coude à la 8e place du palmarès, l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) et Technion, l’institut de Technologie d’Israël. Si en 2010, Peter Diamond, un universitaire du MIT a gagné le prix en sciences économiques pour son «analyse des marchés avec désaccord de recherche», la plupart des lauréats issus de l’institut ont été primés en physique, notamment en 2001 et en 2004.


Les outsiders israélien et allemand

 
Technion, l’un des deux «outsider non-américain», compte trois prix Nobel, tous en chimie. Le dernier en date, Dan Shechtman, a été récompensé en 2011 pour sa découverte sur les «quasi-cristaux».
En dernière place du classement, on retrouve la société Max Plack pour le développement des sciences, une association allemande à but non-lucratif de recherche fondamentale. L’un de ses membres, Stefan Hall, a remporté en 2014 le prix de chimie pour la découverte de «techniques de microscopie à fluorescence à très haute résolution».


Source Le Figaro