vendredi 4 septembre 2015

Un responsable de l'UE attaque une femme, la traitant de " sale juive "

 
La police belge a conclu une enquête sur une agression antisémite vicieuse dans un café de Bruxelles, lors que laquelle un responsable de l'Union Européenne a agressé une collègue de travail, tout en lui disant "sale juive". L'assaut, vue par les clients, a eu lieu sur la terrasse du café "Italiano" près du siège de l'Union Européenne à Bruxelles...

La femme, une italienne de 50 ans, une chef de département au conseil européen, a vu un homme dans le café tenir une plaque de métal gravée "Mussolini" et faisant l'éloge du dirigeant fasciste italien de la seconde guerre mondiale.
Elle a apparemment rendu l'homme furieux en l'informant que "Mussolini était toujours un dictateur", ce à quoi l'homme a répondu : "sale juive… Hitler aurait du exterminer tous les juifs, tout comme les juifs d'aujourd'hui sont en train d'exterminer les palestiniens."
Selon la plainte de la femme, la confrontation a rapidement tourné à la violence avec l'homme frappant alors la femme avec la plaque de métal, la giflant et saisissant sa gorge dans un effort pour l'étouffer.
Lorsque d'autres personnes du café se sont levées pour l'arrêter, il a résisté tout en criant "vous tous les juifs vous devriez avoir été tué."
Plusieurs personnes présente dans le café ont reconnu l'attaquant comme étant Stefan Gersh, un responsable maltais de l'UE et président de l'union de travail de l'UE Génération 2004, et ont donné son nom à la femme.
Bien que non juive, elle s'est précipitée à la police pour déposer une plainte et s'est également tournée vers Joël Rubinfeld, président de la Ligue Belge contre l'Antisémitisme (LBCA), qui a lancé sa propre enquête sur l'attaque.
Basé sur les lois belges contre le racisme, l'antisémitisme et la négation de l'Holocauste, la LBCA a également déposé une plainte officielle contre Gersh.
"Ce grave incident illustre une fois encore que vous ne devez pas être juif pour être victime d'antisémitisme," a déclaré Rubinfeld.
"A la lumière des multiples témoignages, je suis certain que les responsables de l'Union Européenne prendront les mesures appropriées, y compris en licenciant l'agresseur. En attendant, nous avons demandé qu'il soit suspendu jusqu'à la fin de l'enquête."

Source Juif.Org