jeudi 4 février 2016

Le couple Gross à la Knesset




Shimon et Michal Gross, qui ont perdu il y a deux ans leurs deux fillettes, intoxiquées par un insecticide, ont été invités à prendre la parole à la Knesset dans un débat sur la sécurité des enfants...



A leur arrivée, ils ont été accueillis par le député Moshé Gafni (Yaadout Hatora), président de la commission parlementaire des Finances qui les a présentés à plusieurs avocats qui étaient au courant de la tragédie qu’ils ont vécue.
Moshé Gafni a déclaré au couple Gross qu’il admirait leur courage : « Je ne sais pas si beaucoup d’autres personnes auraient pu affronter ce drame comme vous l’avez fait ».
Puis Shimon et Michal Gross ont participé à un débat très professionnel portant sur la sécurité des enfants, qui a été initié par la députée Yifat Shasha Bitton, du parti Koulanou. Ils ont ensuite été invités à prendre la parole pour raconter leur histoire.
« Cette réunion se tient deux ans après le décès tragique de nos filles, c’est une rencontre oppressante », a commencé Shimon.
« Quand ce  malheur est survenu, a-t-il poursuivi, notre monde s’est écroulé, nous étions plongés dans le deuil qui nous a frappés en un jour. La veille encore, nous chantions et dansions avec elles.
Il a été difficile pour nous de fonctionner mais il faut penser que nous devons rester forts pour nos enfants ».
Il a ajouté, causant une forte émotion dans la salle ; « Le moment le plus dur est arrivé lorsque nous avons perdu Yaël et qu’on nous a annoncé que les médecins n’avaient pas réussi à sauver Avigaïl. Nous avons prié pour elles mais nous n’avons pas réussi. Cela nous a brisés ».
Le couple a poursuivi en racontant le sauvetage de ses deux petits garçons qui avaient été eux aussi gravement touchés. Puis, ont-ils ajouté, ils sont revenus un an plus tard à l’hôpital mais cette fois, pour un événement heureux : la naissance de leur fils.
Shimon et Michal Gross vont participer samedi soir prochain à la pose de la première pierre de la synagogue ‘H’anih’ei Hayeshivot – Ohel David’ de leur quartier de Guivat Mordeh’aï en souvenir de leurs petites filles.


Claire Dana-Picard 


Source Chiourim