dimanche 7 février 2016

Yael Borger, portrait d'une jeune chanteuse créative et ambitieuse !









Yael Borger. A 23 ans, cette jeune Israélienne ne devrait pas vous laisser indifférentes. Yael chante, écrit et produit ses titres. Oui, vous l'aurez compris, elle fait tout et elle le fait bien ! Afin de mieux connaître cette jolie brune à la voix si reconnaissable, nous lui avons posé quelques questions...Interview...



Et en attendant de la découvrir la semaine prochaine, plus glamour que jamais, dans le clip de son nouveau single, "Lost Without You", c'est le moment d'en savoir plus sur cette chanteuse pas comme les autres .








June, média curieux et impertinent : Salut Yael, tu nous parles un peu de toi ? Comment es-tu devenue chanteuse ?

Yael Borger, chanteuse ambitieuse et créative : Je suis née et j'ai grandi à Tel-Aviv. Je fais de la musique depuis toute petite. J'ai d'abord commencé par le piano, puis la batterie, avant de me mettre au saxo et à la flûte (...). J'ai l'impression d'avoir chanté depuis que je suis née, mais j'ai commencé à le faire plus sérieusement au collège, quand mon chef scouts m'a dit que je chantais magnifiquement bien et que je devrais devenir une chanteuse de jazz. C'est exactement ce que j'ai fait !


June : Tu te rappelles d'un moment clé qui a lancé ton envie de carrière musicale ?
Yael : J'ai toujours eu cet espèce de conflit interne pour savoir si je devais me lancer ou pas dans la musique. Au fond de moi je savais pertinemment que c'était ce que je voulais, mais mon cerveau me disait de faire quelque chose de plus stable. Je pense que j'ai vraiment pris ma décision quand je suis partie 2 mois et demi en Asie. Je me rappelle que pendant ce voyage, j'ai rencontré des gens qui n'étaient pas tous guidés par l'argent. Ils étaient très heureux avec ce qu'ils avaient et ce qu'ils faisaient. Je me suis rendue compte que je devais faire la même chose et juste suivre mon coeur. .


June : Et les plus grosses difficultés depuis tes débuts ?
Yael : Oh j'ai rencontré beaucoup de difficultés ! Bosser dans la musique, c'est dur ! Il y a tellement d'artistes talentueux que pour percer, il faut vraiment se démarquer. Pour moi, le plus dur fut de chanter en anglais alors que je viens d'Israël. Pour une raison que j'ignore, les gens - et surtout les Israëliens - ont du mal avec ça. En plus de ça, c'est difficile d'être une femme dans l'industrie musicale. Il faut toujours prouver que vous êtes aussi bonne que les musiciens masculins. Vous devez faire face à des problèmes que les mecs ne connaissent pas. Par exemple, une radio a arrêté de jouer mes chansons parce que j'avais refusé de sortir avec le rédac' chef. C'est quelque chose qu'un chanteur n'aura pas à subir. Mais je reçois tellement de soutien et d'amour de la part de mes followers sur Facebook, Instagram ou Soundcloud, et de la part de mes fans pendant les concerts, que ça vaut le coup !


June : C'est quoi la partie la plus excitante de ton métier ?
Yael : Aller au studio, jouer et laisser la magie se faire ! Le plus ? Mon studio est dans ma maison. Je peux donc rester en pyjama toute la journée !


June : Est-ce qu'il y a d'autres domaines dans lesquels tu te verrais bien ?
Yael : La musique c'est ma vie donc je ne me vois pas vraiment faire quelque chose d'autre ! Si je devais vraiment choisir, je pense que j'ouvrirais une boulangerie. J'adore cuisiner, surtout les gâteaux ! Je suis très friande de sucreries donc ça serait parfait ! .


June : C'est quoi les valeurs avec lesquelles tu mènes ta carrière ?
Yael : J'essaie d'être fidèle à mon travail et mes croyances. Je ne sortirais jamais un titre auquel je ne crois pas à 100% et je ne ferais jamais quelque chose que je ne veux pas faire ! Aussi, j'essaie toujours d'être la plus créative possible. Écouter de nouvelles choses, me laisser inspirer par tout et n'importe quoi. J'essaie également d'aller jusqu'au bout, de ne jamais baisser les bras et de me rappeler qu'on ne peut réussir que si on a tout donné ! Et enfin, je reste toujours positive et je profite du voyage, pas de la destination !


June : Si je te dis "girl power", tu penses à quoi ?
Yael : Wow, c'est une question difficile ! Je pourrais en parler pendant des heures. Pour moi, c'est dur de voir qu'en 2016, on a encore besoin d'utiliser ce terme. J'ai grandi dans une maison où les filles pouvaient faire tout ce que pouvait faire les garçons. C'est quand je suis devenue plus vieille que je me suis rendue compte de la situation. Je travaille dur tous les jours pour prouver que je suis une bonne, si ce n'est meilleure, musicienne que les mecs. C'est ça le vrai "girl power" : être jugée sur ses actions et son travail, pas sur son sexe ! .


June : Tes plans pour 2016 ?
Yael : Continuer à faire ce que j'aime et partager ma musique avec un maximum de personnes ! Je la sens très bien cette année !


June : Nous aussi !

 














Source June girls