L’organisation Zaka a évité au dernier moment l’incinération du corps d’un Juif décédé en Thaïlande. Le défunt avait pourtant demandé dans son testament que sa dépouille soit brûlée mais il avait donné comme motif ‘qu’il ne voulait pas devenir une charge pour sa famille qui chercherait à transporter son cercueil en Israël pour l’enterrer’...
Les responsables de Zaka poussent donc aujourd’hui un soupir de soulagement. Après avoir réussi dans leur mission, ils ont obtenu l’autorisation de rapatrier le corps et d’empêcher ainsi sa profanation.
C’est le coordinateur du département juridique de l’organisation, Michael Gutwein, qui a raconté les différentes étapes de cette opération en soulignant qu’elle avait été possible en raison d’un appel à l’aide adressé à Zaka par des proches parents du défunt.
Pour pouvoir agir, le ministère israélien des Affaires étrangères a demandé à la famille qui s’opposait à l’incinération de se procurer un document officiel du tribunal confirmant sa volonté de l’enterrer en Israël.
L’avocat Dror Schossheim, président du Forum du département juridique de Zaka, a présenté pour cela une demande urgente au tribunal de district de Jérusalem.
C’est donc suite à une intervention de la justice israélienne que le corps pourra être libéré et transporté en Israël pour son inhumation. Le ministère israélien des Affaires étrangères a agi, de son côté, pour activer le processus.
Zaka est une organisation humanitaire composée de près de 1 600 bénévoles qui interviennent immédiatement lors d’accidents, d’attaques terroristes, ou de désastres naturels en Israël et à l’étranger.
Ses volontaires portent secours aux blessés, plus ou moins grièvement atteints, et effectuent également la pénible tâche de recueillir les restes des victimes, accomplissant une grande Mitsva consistant à respecter les morts.
Son président et fondateur, Yehouda Meshi Zahav, fait partie d’une des communautés orthodoxes de Jérusalem. Devenue une organisation officielle en 1995, Zaka a été reconnue dernièrement par l’Onu en raison de ses interventions de grande envergure.
Claire Dana-Picard
Source Chiourim