vendredi 1 juillet 2016

Paracha Korah : Texte de la Paracha en français




Qora’h, fils de Yitshâr, fils de Qehâth, fils de Lévi, prit parti avec Dâthân et Abirâm, fils d’Eliab, et On, fils de Péleth, descendants de Reuben. Ils s’avancèrent devant Moïse avec deux cent cinquante des enfants Néhémie....
 





Révolte contre Moïse


Il semblera d’Israël, princes de la communauté, membres des réunions, personnages notables ; et, s’étant attroupés autour de Moïse et d’Aaron, ils leur dirent « C’en est trop de votre part ! Toute la communauté, oui, tous sont saints, et au milieu d’eux est le Seigneur ; pourquoi donc vous érigez-vous en chefs de l’assemblée du Seigneur ? »
Moïse les entendit et il se jeta face à terre ; puis il parla à Qôra’h et à toute sa faction, en disant : « Le matin, Dieu fera savoir qui est digne le lui, qui est le saint qu’il admet auprès de lui ; celui qu’il aura élu, et il le laissera approcher de lui. Faites ceci : munissez-vous de brasiers, Qôra’h et tout sols parti ; mettez-y du feu et placez dessus du parfum, devant le Seigneur, demain : or, l’homme que distinguera le Seigneur, c’est celui qui est le saint.
Assez donc pour vous, enfants de Lévi ! Et Moïse dit à Qôra’h : « Or, écoutez, enfants de Lévi. C’est donc peu, pour vous, que le Dieu d’Israël vous ait distingués de la communauté d’Israël, en vous faisant approcher de lui pour faire le service du tabernacle divin, et en vous plaçant en présence de la communauté pour la servir Il t’a approché de lui, et tous tes frères, les enfants de Lévi avec toi, et vous réclamez encore le sacerdoce ! En vérité, toi et toute ta bande qui s’est liguée avec toi contre l’Eternel ; car Aaron, qu’est-il, pour que vous murmuriez contre lui ? »
Moïse envoya quérir Dathân et Abirâm, fils d’Elïab ; mais ils dirent : « Nous ne monterons pas. Est-ce trop peu que tu nous aies fait sortir d’un pays ruisselant de lait et de miel, pour nous faire mourir dans ce désert, pour qu’en maître sur nous tu veuilles encore dominer !
Certes, ce n’est pas dans un pays abondant en lait et en miel que tu nous as conduits ; ce ne sont champs ni vignes dont tu nous as donné l’héritage ! Crèveras-tu les yeux à ces hommes ?... Nous ne monterons point. »
Moïse fut fort irrité et il dit au Seigneur : « N’accueille point leur hommage ! Je n’ai jamais pris à un seul d’entre eux son âne, je n’ai jamais fait de mal à un seul d’entre eux. »
Moïse dit à Qôra’h : « Toi et tout ton parti, soyez devant le Seigneur, toi et eux ainsi qu’Aarou, demain ; Prenez chacun son encensoir, mettez-y du parfum et apportez, devant le Seigneur, chacun votre encensoir, deux cent cinquante encensoirs ; toi aussi et Aaron, chacun son encensoir ».
Ils prirent chacun leur encensoir, y mirent du feu, le couvrirent de parfum et se placèrent à l’entrée de la Tente d’assignation avec Moïse et Aaron. Qôra’h ameuta contre eux toute la communauté à l’entrée de la Tente d’assignation. Et la gloire de Dieu apparut à toute la communauté.
Et l’Eternel parla à Moïse et à Aaron en disant : « Séparez-vous de cette communauté, je veux l’anéantir à l’instant ! » Mais ils tombèrent sur leur face et dirent : « Seigneur ! Dieu des esprits de toute chair ! Quoi, un seul homme est pécheur, et tu t’irriterais contre toute la communauté ! »
Et l’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle à la communauté en disant : Ecartez-vous d’autour de la demeure de Qôra’h, de Dâthân et d’Abirâm ! »
Moïse se releva, et alla vers Dâthân et Abirâm, et les anciens d’Israël le suivirent.
Et il parla à la communauté en disant : « Retirez-vous, de blace, d’auprès des tentes de ces hommes pervers, et ne touchez à rien qui leur appartienne, de peur que vous ne soyez frappés à cause de leurs méfaits. » Et ils s‘éloignèrent, de toutes parts, de la demeure de Qôra’h, de Dâthân et d’Abiràm tandis que Dâthân et Abirâm s’avançaient fièrement à l’entrée de leurs tentes avec leurs femmes, leurs fils et leurs jeunes enfants.
Alors Moïse dit : « Par ceci vous reconnaîtrez que c’est l’Eternel qui m’a donné mission d’accomplir toutes ces choses, et que ce n’est pas de mon chef : Si ces gens meurent comme meurent tous les hommes ; si c’est la commune destinée des hommes qu’ils auront à subir, ce n’est pas Dieu qui m’a envoyé. Mais si l’Eternel produit une création nouvelle ; si la terre ouvre son sein et les engloutit avec tout ce qui est à eux, et qu’ils descendent vivants dans la tombe, vous saurez alors que ces hommes ont outragé l’Eternel. »
Or, comme il achevait de prononcer ces paroles, le sol qui était sous eux se fendit, a terre ouvrit son sein et les dévora, eux et leurs maisons, et tous les gens de Qôra’h, et tous leurs biens. Ils descendirent, eux et tous les leurs, vivants dans la tombe : la terre se referma sur eux, et ils disparurent du milieu de l’assemblée.
Et tous les Israélites qui étaient autour d’eux s’enfuirent à leurs cris, disant : « La terre pourrait bien nous engloutir ! » Puis un feu s’élança de devant le Seigneur, et consuma les deux cent cinquante hommes qui avaient offert l’encens.
L’Eternel parla ainsi à Moïse en disant : « Dis à Eléazar, fils d’Aaron le prêtre, de retirer les encensoirs du milieu de l’embrasement et le feu, disperse-le au loin ; car ils sont devenus saints.
Les encensoirs de ces hommes qui ont péché contre leur âme, on les transformera en plaques minces dont on revêtira l’autel, parce qu’ils ont été présentés devant le Seigneur et sont devenus saints ; et ils serviront d’enseignement aux enfants d’Israël. »
Et le pontife Eléazar prit les encensoirs d’airain qu’avaient apportés ceux qui furent brulés, et on les lamina pour en revêtir l’autel : signe commémoratif pour les enfants d’Israël, afin que nul profane étranger à la race d’Aaron, ne s’approchât pour faire fumer l’encens devant l’Eternel et ne fut pas semblable à Qôra’h et à sa faction, tel que l’Eternel l’avait annoncé par l’intermédiaire de Moïse.


Le peuple juif veut tuer Moïse


Toute la communauté des enfants d’Israël murmura, le lendemain, contre Moïse et Aaron, en disant : « C’est vous qui avez tué le peuple de l’Eternel ! »
Or, comme la communauté s’attroupait contre Moïse et Aaron, ils se tournèrent vers la Tente d’assignation, et voici que la nuée la couvrait et la gloire du Seigneur apparut.
Moïse et Aaron s’avancèrent jusque devant la Tente d’assignation.
Et l’Eternel parla à Moïse, disant : « Eloignez-vous du milieu de cette communauté, je veux l’anéantir à l’instant ! » Et ils se jetèrent sur leur face.
Et Moïse dit à Aaron : « Saisis l’encensoir, mets-y du feu de l’autel, pose le parfum, et va promptement au milieu de la communauté pour effacer leur faute ; car le Seigneur a laissé éclater sa colère, le fléau a commencé ! »
Aaron prit l’encensoir comme l’avait dit Moïse et s’élança au milieu de l’assemblée, et voici le fléau avait déjà commencé à sévir sur le peuple ; et il posa le parfum, et il fit expiation sur le peuple. Il s’interposa entre les morts et les vivants, et la mortalité s’arrêta. Les morts par ce fléau furent au nombre de quatorze mille sept cents, outre ceux qui avaient péri à cause de Qôra’h.
Aaron retourna auprès de Moïse, à l’entrée de la Tente d’assignation, et la mortalité cessa.


Le bâton fleuri d’Aaron


L’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle aux enfants d’Israël et prends d’eux un bâton, un bâton par famille paternelle, de la part de tous leurs chefs de familles paternelles, ensemble douze verges ; le nom de chacun, tu l’écriras sur son bâton.
Et le nom d’Aaron, tu l’écriras sur le bâton de Lévi, car il faut un seul bâton par chef de famille paternelle. Tu les déposeras dans la Tente d’assignation, devant le Statut, là où je me rencontre avec vous. Or, l’homme que j’aurai élu, son bâton fleurira. et ainsi mettrai-je fin aux murmures des enfants d’Israël qu’ils profèrent il cause de vous ».
Moïse parla aux enfants d’Israël ; et tous leurs phylarques lui remirent un bâton par phylarque, un bâton par phylarque selon leurs familles paternelles, ensemble douze bâtons ; et le bâton d’Aaron au milieu de leurs bâtons. Moïse déposa ces bâtons devant le Seigneur, dans la tente du Statut.
Or, le lendemain, Moïse entra dans la tente du Statut, et voici qu’avait fleuri le bâton d’Aaron déposé pour la famille de Lévi ; il y avait germé des boutons, produit des fleurs, muri des amandes, Moïse fît sortir tous les bâtons de devant le Seigneur vers les enfants d’Israël : ils regardèrent, et reprirent chacun son bâton.
Et l’Eternel dit à Moïse : « Replace le bâton d’Aaron devant le Statut, comme signe durable à l’encontre des rebelles afin que cessent leurs murmures contre moi et qu’ils ne meurent point. »
Moïse s’exécuta : comme l’Eternel lui avait ordonné, ainsi fit-il.Les enfants d’Israël parlèrent à Moïse en disant : « Certes, nous périssons, nous sommes perdus, tous perdus ! Quiconque s’approche tant soit peu de la résidence du Seigneur est frappé de mort : sommes-nous donc tous destinés à périr ? »


Le rôle des Léviim


L’Eternel dit à Aaron : « Toi et tes fils et la famille de ton père, vous êtes responsables des délits du sanctuaire : toi et tes fils, vous êtes responsables des atteintes à votre sacerdoce.
Et aussi, tes frères, la tribu de Lévi. Tribu de ton père, admets-les auprès de toi ; qu’ils s’associent à toi et te servent, et toi, et tes fils avec toi, tu seras devant la tente du Statut. Ils garderont ton observance et l’observance de toute la tente ; toutefois, qu’ils n’approchent point des vases sacrés ni de l’autel, et ils ne mourront pas, ni eux, ni vous.
Mais ils te seront attachés et veilleront à la garde de la Tente d’assignation, en tout ce qui concerne le service de la Tente ; et qu’aucun profane ne s’approche de vous. Vous garderez ainsi l’observance du sanctuaire et l’observance de l’autel, et qu’il n’y ait plus de colère contre les enfants d’Israël. Car moi-même j’ai choisi vos frères, les Lévites, entre les enfants d’Israël : ils sont à vous, octroyés en don pour Dieu, pour faire le service de la Tente d’assignation. Et toi, et tes fils avec toi, vous veillerez à votre service pour toutes les choses de l’autel et dans l’enceinte du voile et vous l’exécuterez.
C’est comme fonction privilégiée que je vous donne votre sacerdoce, et le profane qui y participerait serait frappé de mort. »


Le rôle des Cohanim


L’Eternel parla à Aaron : « Voici, moi-même, je te donne la garde de mes offrandes : prélevées sur toutes les choses saintes des enfants d’Israël, je les assigne par prérogative, à toi et à tes fils, comme droit perpétuel. Voici ce qui t’appartiendra entre les saintetés éminentes, sauf ce qui doit être brulé : toutes leurs offrandes, soit oblations, soit expiatoires ou délictifs quelconques qu’ils me rendent appartiendront comme saintetés éminentes à toi et à tes fils. C’est en très saint lieu que tu les consommeras ; tout mâle peut en manger ; ce sera pour toi une chose sainte.
Et ceci est à toi, le prélèvement de leurs offrandes et de toutes les offrandes balancées par les enfants d’Israël : je te les attribue, ainsi qu’à tes fils et à tes filles, comme droit perpétuel ; tout membre pur de ta famille peut en manger. Tout le meilleur de l’huile, tout le meilleur du vin et du blé, les prémices qu’ils en doivent offrir au Seigneur, je te les donne.
Tous les premiers produits de leur terre, qu’ils apporteront au Seigneur, seront à toi ; tout membre pur de ta famille peut en manger. Toute chose dévouée par interdit, en Israël, t’appartiendra. Tout premier fruit des entrailles d’une créature quelconque, qu’ils offriront au Seigneur, homme ou bête, sera à toi.
Seulement, tu devras racheter le premier-né de l’homme, et le premier-né d’un animal impur, tu le rachèteras aussi.
Quant au rachat, tu l’accorderas à partir de l’âge d’un mois, au taux de cinq sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire, valant vingt ghéra. Mais le premier-né de la vache, ni le premier-né de la brebis, ni le premier-né de la chèvre, tu ne peux les racheter car ils sont saints.
Tu répandras leur sang sur l’autel, tu y feras fumer leur graisse, combustion d’odeur agréable à l’Eternel, et leur chair sera pour toi : comme la poitrine balancée et comme la cuisse droite, elle t’appartiendra. Tous les prélèvements que les enfants d’Israël prélèveront sur les choses saintes en l’honneur de l’Eternel, je te les accorde, ainsi qu’à tes fils et à tes filles, comme droit perpétuel. C’est une alliance de sel, inaltérable, établie de par l’Eternel à ton profit et au profit de ta postérité. »
Dieu dit à Aaron : « Tu ne posséderas point sur leur territoire, et tu n’auras pas de part parmi eux : c’est moi qui suis ton lot et ta possession au milieu des enfants d’Israël.


La part des Léviim


Quant aux enfants de Lévi, je leur donne pour héritage toute dîme en Israël en échange du service qu’ils exercent, du service de la Tente d’assignation. Que désormais les enfants d’Israël n’approchent plus de la Tente d’assignation pour se charger d’un péché et en mourir.
Que le Lévite, lui, fasse le service dans la Tente d’assignation, et alors eux-mêmes porteront leur faute : statut perpétuel pour les générations. Mais, parmi les enfants d’Israël, ils ne recevront point de patrimoine. Car la dîme que les enfants d’Israël prélèveront pour Dieu, comme tribut, je la donne aux Lévites comme patrimoine ; c’est pourquoi je leur déclare qu’ils n’auront point de patrimoine entre les enfants d’Israël. »
L’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle aux Lévites et dis-leur Lorsque vous aurez perçu des enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part, pour votre héritage, vous prélèverez là-dessus, comme tribut de l’Eternel la dîme de la dîme. Votre tribut sera considéré pour vous comme le blé prélevé de la grange et comme la liqueur prélevée du pressoir.
C’est ainsi que vous prélèverez, vous aussi, le tribut de l’Eternel, sur toutes les dîmes que vous percevrez des enfants d’Israël ; et vous en donnerez comme tribut de l’Eternel au prêtre Aaron.
Sur toutes vos teroumoth, vous réserverez entière cette part de Dieu, prélevant sur le meilleur, ce qui doit en être consacré. Dis-leur encore : Quand vous en aurez prélevé le meilleur, le reste sera considéré pour vous, Lévites, comme le produit de la grange, le produit du pressoir ; et vous pourrez le consommer en tout lieu, vous et votre famille, car c’est un salaire pour vous, en retour de votre service dans la tente d’assignation.
Vous n’aurez, sur ce point, aucun péché à votre charge, dès que vous en aurez prélevé la meilleure part ; mais pour les saintetés les enfants d’Israël, n’y portez pas atteinte, si vous ne voulez encourir la mort. »


Source Massorti