mercredi 31 août 2016

Les Ultra-Orthodoxes auront leur Cofix badatz en Israël



Excellente nouvelle pour les ultra-orthodoxes qui ne pouvaient se rendre dans le restaurant express du coin, prendre un bon café et payer un prix plancher (5 shekels). Certains des Cofix shop (140 point de vente dans le pays) seront aussi cacher pour ultra-orthodoxes en Israël...




(Pour ceux qui ne le savent pas encore, la définition des « ultra-orthodoxes », ou haredim : pratique religieuse stricte, refus de certaines formes de la « modernité », volonté de séparatisme social fort : vêtements spécifiques, quartiers spécifiques, institutions religieuses spécifiques).
Selon Israel Magazine : "La chaine COFIX (pour cost fix – prix fixe) a pleinement réussi sa percée sur le marché israélien, une véritable ‘Blitzkrieg’ qui a renversé durement la concurrence, et impose une nouvelle réalité pour les consommateurs locaux: payer (enfin) à un juste prix des biens courants comme l’expresso, le petit croissant, ou les encas qui accompagnent les journées trop actives.
Cafe Cofix“Everything for NIS 5”, tout à 5 shekels, un concept simple, un message fort. Le premier Café COFIX a vu le jour il y a moins de deux ans à Tel-Aviv. Autour d’une idée lumineuse : « arrêtons de prendre les Israéliens pour des ‘frayiers’, des pigeons »  !
Dixit Avi Katz, fondateur du projet, et ancien inventeur de la chaine de distribution bâtie sur le même modèle Hakol Bedolar (tout pour un dollar), ce qui donne un certain aperçu de son approche du commerce de détail.
Katz dit que payer 18 NIS pour un grand café et au-delà de 22 pour une part de gâteau est absurde.
« Pour chaque produit, toutes les matières premières qui sont utilisées, sont moins chères aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été. Et pourtant, tout ce que nous achetons dans le secteur de l’alimentation est très cher, toujours plus cher.
Ce qui prouve bien que ce niveau de prix est maintenu artificiellement haut, et que pour un distributeur souhaitant s’installer sur le marché, il y a un espace pour faire autrement. »
Une analyse empirique qui trouve sa confirmation dans les études quantitatives fournies par les principales institutions internationales. Ainsi, selon le Service de recherche économique de l’USDA, les consommateurs israéliens ont dé­pensé 15,9 pour cent de leur revenu pour le seul poste alimentaire, plus que dans de nombreux autres pays de l’OCDE.
Un chiffre confirmé par les enquêtes nationales menées par le Bureau Central des statistiques, établissant que les ménages israéliens dépensent en premier pour leur logement (25% en moyenne), puis pour les transports et les communications (20,1%), le budget alimentaire se plaçant bien en troisième position, avec peu d’évolution d’une année sur l’autre, toujours aux alentours de 16-17 %".

Source Israel Valley